Liste de 192 films
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Les Mondes de Ralph (2012)
Wreck-It Ralph
1 h 41 min. Sortie : 5 décembre 2012 (France). Animation, Aventure, Comédie
Long-métrage d'animation de Rich Moore
Bondmax a mis 4/10.
Annotation :
01/01
On commence avec Disney. Idée de base sympathique même si on reprend un peu ce qu'on a vu avec Toy Story. Dommage qu'on exploite pas assez les divers mondes comme l'indique le titre, et tout le côté jeu vidéo reste sous utilisé. Le film reste bien trop enfantin et assez classique au final bien que divertissant. Loin d'être un Disney mémorable cela dit.
Commando (1985)
1 h 30 min. Sortie : 5 février 1986 (France). Action
Film de Mark L. Lester
Bondmax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Revu le 01/01
Les années 80 : le film. Avec tout ce qui va avec, de la musique kitsch de James Horner, aux punchlines de Schwarzy en passant par l'avalanche de faux raccords. Sinon évidemment que c'est badass à en crever, on passe de Arnold qui nourrit un faon avec sa gamine à Arnold qui dézingue des mecs aux lance-roquettes en moins d'1h30.
Bienvenue à Marwen (2018)
Welcome to Marwen
1 h 56 min. Sortie : 2 janvier 2019 (France). Biopic, Drame, Fantastique
Film de Robert Zemeckis
Bondmax a mis 7/10.
Annotation :
Vu le 02/01
Belle façon de commencer l'année ciné 2018 avec Bienvenue à Marwen où l'imaginaire de Zemeckis et du photographe Mark Hogancamp prend vie pour affronter des traumas profonds au travers d'une nouvelle utilisation brillante de la performance capture. Touchant et inventif.
Critique sur le mag du ciné : https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/bienvenue-a-marwen-limaginarium-du-docteur-zemeckis-10003457/
May the Devil Take You (2018)
Sebelum Iblis Menjemput
1 h 50 min. Sortie : 24 octobre 2022 (France). Épouvante-Horreur
Film de Timo Tjahjanto
Bondmax a mis 4/10.
Annotation :
Vu le 02/01
Bien qu'il y a des visuels et des idées assez réussies, cet essai horrifique de Timo Tjahjanto a du mal à convaincre à cause d'un schéma bien trop convenu et de nombreuses longueurs venant annihiler le rythme au contraire d'un Evil Dead (dont l'oeuvre se rapproche) qui gardait une frénésie assez constante.
Le Crocodile de la mort (1976)
Eaten Alive
1 h 31 min. Sortie : 24 mai 1978 (France). Épouvante-Horreur
Film de Tobe Hooper
Bondmax a mis 6/10.
Annotation :
Vu le 04/01
Avec Eaten Alive, Tobe Hooper place à nouveau l'horreur chez les bouseux américains. Ici un bayou où réside un tueur à la faux accompagné d'un beau crocodile. Moins percutant que Texas Chainsaw mais à nouveau un gros travail sur l'ambiance malsaine avec un jeu d'éclairage très prononcé et la BO stridente.
Bird Box (2018)
2 h 04 min. Sortie : 21 décembre 2018. Drame, Thriller, Fantastique
film de Susanne Bier
Bondmax a mis 3/10.
Annotation :
Vu le 05/01
Lorenzo (1992)
Lorenzo's Oil
2 h 09 min. Sortie : 10 mars 1993 (France). Drame
Film de George Miller
Bondmax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 05/01
Avec Lorenzo's Oil, Miller délaisse l'outback post-apo de Mad Max, mais n'abandonne pas la violence du récit contant ce combat quotidien éprouvant de parents contre la maladie de leur petit garçon. Plus qu'un simple mélodrame, c'est une véritable guerre que Miller met en scène.
Jusqu'en enfer (2009)
Drag Me to Hell
1 h 39 min. Sortie : 27 mai 2009. Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Sam Raimi
Bondmax a mis 6/10.
Annotation :
Vu le 06/01
Avec Jusqu'en enfer, Sam Raimi réactulise la formule comédie horrifique d'Evil Dead. Ce qu'on gagne en charme avec l'énergie Alison Lohman, on le perd malheureusement au niveau des effets spéciaux succombant aux sirènes d'un numérique fainéant.
Embrasse-moi, vampire (1988)
Vampire's Kiss
1 h 43 min. Sortie : 17 janvier 1990 (France). Comédie, Épouvante-Horreur
Film de Robert Bierman
Bondmax a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 07/01
En l'honneur de l'anniversaire de Mr Cage, visionnage de Vampire's Kiss qui vaut exclusivement pour le one-man show de ce cher Nicolas en American Psycho se prenant pour Nosferatu et enchaînant les gueules meme-orables. Certainement l'une de ses performances les plus déchaînées.
Aquaman (2018)
2 h 23 min. Sortie : 19 décembre 2018 (France). Action, Aventure, Fantastique
Film de James Wan
Bondmax a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 08/01
Plaisir coupable ? Peut-être mais j'ai pleinement adhéré au bordel kitchissime de l'univers mis en place par James Wan. Visuellement c'est peut-être l'un des films de super-héros les plus fous que j'ai pu voir, empilant des références à l'opposée les unes des autres passant du mythe arthurien au sentai japonais et à l'horreur Lovecraftienne. C'est pas forcément très cohérent, y a parfois des fonds verts qui piquent, et l'humour (surtout certaines répliques de Aquaman) tombe parfois à plat, mais ça reste un bon concentré de fun où Wan offre des effets de mise en scène assez ahurissants. Totalement imparfait mais bon kiff.
Border (2018)
Gräns
1 h 48 min. Sortie : 9 janvier 2019 (France). Drame, Fantastique
Film de Ali Abbasi
Bondmax a mis 8/10.
Annotation :
Vu le 11/01
Ma critique sur le Mag du ciné : https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/border-ali-abbasi-critique-10003630/
Creed II (2018)
2 h 10 min. Sortie : 9 janvier 2019 (France). Drame, Sport
Film de Steven Caple Jr.
Bondmax a mis 5/10.
Annotation :
Vu le 12/01
Dommage qu'après le vent frais apporté par Ryan Coogler, Creed 2 se repose sur une trame scénaristique bien trop balisée, et une mise en scène assez classique. Malgré tout les feels surviennent au détour de quelques scènes, et des pistes intéressantes (les Drago) sont explorées.
Pale Rider, le cavalier solitaire (1985)
Pale Rider
1 h 53 min. Sortie : 14 août 1985 (France). Drame, Western
Film de Clint Eastwood
Bondmax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 12/01
Petit article revenant sur la comparaison entre Pale Rider et High Plains Drifter : https://www.lemagducine.fr/retrospectives/retrospective-clint-eastwood-pale-rider-lhomme-des-hautes-plaines-10003659/
Massacres dans le train fantôme (1981)
The Funhouse
1 h 36 min. Sortie : 24 juin 1981 (France). Épouvante-Horreur
Film de Tobe Hooper
Bondmax a mis 5/10.
Annotation :
Vu le 13/01
Bien que mollasson, The Funhouse prend à contre-pied le genre du slasher afin de créer une réflexion sur la figure tragique du monstre/freaks, tout en rendant hommage à plusieurs figures emblématiques de l'horreur. Cette démarche de déconstruction s'opère dès l'introduction où Hooper s'amuse d'ailleurs à détourner l'ouverture d'Halloween.
Wolf Creek (2005)
1 h 39 min. Sortie : 9 août 2006 (France). Épouvante-Horreur, Thriller
Film de Greg McLean
Bondmax a mis 7/10.
Annotation :
Vu le 17/01
Comme disait Hitchcock, plus le méchant est réussi, plus le film le sera, et ça Greg McLean l'a bien compris. Si son survival dans l'outback australien n'est pas super original dans son scénario (bien qu'apportant un certain exotisme), Wolf Creek se démarque par la prestation habité de John Jarrat dans le rôle de Mick Taylor, redneck tortionnaire et tireur d'élite. Un film d'horreur particulièrement brutal.
Incassable (2000)
Unbreakable
1 h 46 min. Sortie : 27 décembre 2000 (France). Fantastique, Thriller
Film de M. Night Shyamalan
Bondmax a mis 9/10.
Annotation :
Revu le 19/01
+5, Mea Culpa
En ayant revu le film sur grand écran au cour d'un marathon Shyamalan, j'ai enfin pu découvrir la véritable portée d'Incassable. Un pur film de mise en scène, reprenant avec une intelligence rare les codes du comics et questionnant la figure du super-héros. Un film subtil et qui est à l'image de son duo de personnage à la fois fort et fragile. Sublime.
Split (2016)
1 h 57 min. Sortie : 22 février 2017 (France). Thriller, Épouvante-Horreur
Film de M. Night Shyamalan
Bondmax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Revu le 19/01
+1
Un film qui fonctionne très bien comme antithèse d'Incassable, cherchant plus l'efficacité que son prédécesseur. En ce sens, l'aspect survival est vraiment bien foutu, et bien aidé par la perf démentiel de James McAvoy. Le film n'oublie cependant pas d'offrir un superbe message sur les personnes brisées en écho avec celui d'Incassable.
Glass (2019)
2 h 09 min. Sortie : 16 janvier 2019. Thriller
Film de M. Night Shyamalan
Bondmax a mis 8/10.
Annotation :
Vu le 19/01
Pour finir Glass, dont le début m'a laissé circonspect dans son ton plutôt étrange, propice à l'humour. Mais plus le film avance, plus j'ai été conquis par la vision de Shyamalan. C'est un peu un film chimère qui ne ressemble ni tout à fait à Incassable, ni tout à fait à Split, offrant des choses osées, même si parfois trop théorique ou démonstratif. Là où Shyamalan fait fort, c'est sur l'importance qu'il donne aux histoires. Ces histoires qui offrent quelque chose à ces personnages brisées, en ça Glass délivre un beau film et montre l'importance de l'imaginaire et des histoires dans le monde actuel. Une bien belle trilogie en somme.
Hyper Tension (2006)
Crank
1 h 23 min. Sortie : 14 mars 2007 (France). Drame, Action, Thriller
Film de Mark Neveldine et Brian Taylor
Bondmax a mis 6/10.
Annotation :
Vu le 20/01
C'est con à en mourir, mais le rythme frénétique, la réalisation et le montage sous crack, ainsi que Statham complètement allumé donnent lieu à un bon plaisir coupable du dimanche soir. On en ressort assez lessivé malgré ses 1h23.
Réveil dans la terreur (1971)
Wake in Fright
1 h 54 min. Sortie : 21 juillet 1971. Drame, Thriller
Film de Ted Kotcheff
Bondmax a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 21/01
Dans Réveil dans la terreur, l'enfer est un lieu désertique et caniculaire qu'on appelle l'outback australien. Véritable voyage dans les tréfonds de la noirceur de l'âme humaine, le film de Kotcheff fait resurgir toute la primitivité de ses personnages. C'est souvent terrifiant et cauchemardesque (la séquence avec la chasse aux kangourous est terrible).
Ne coupez pas ! (2017)
Kamera o tomeru na!
1 h 36 min. Sortie : 24 avril 2019 (France). Comédie, Épouvante-Horreur
Film de Shin'ichirô Ueda
Bondmax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 24/01
On se demande où ça va aller après cette première séquence assez impressionnante, mais le tour de force de Ne coupez pas ! est de constamment surprendre le spectateur. En résulte en apparence une comédie zombiesque qui cache un véritable plaisir méta qui exhale l'amour du cinéma à tous les instants.
Toxic Avenger (1984)
The Toxic Avenger
1 h 22 min. Sortie : 29 mai 1985 (France). Action, Comédie, Épouvante-Horreur
Film de Michael Herz et Lloyd Kaufman
Bondmax a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 25/01
Enfin pu découvrir mon premier Troma et c'est à la hauteur de mes espérances. Tellement sale, tellement années 80, tellement débile. Lloyd Kaufman et Michael Herz ne se refuse absolument rien que ça soit dans le sexe ou le gore, bénéficiant d'ailleurs d'effets spéciaux assez dingues. Un vrai plaisir régressif bien qu'un peu long par moment.
Pique-nique à Hanging Rock (1975)
Picnic at Hanging Rock
1 h 55 min. Sortie : 30 mars 1977 (France). Drame, Fantastique
Film de Peter Weir
Bondmax a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Vu le 26/01
Pique-Nique à Hanging Rock fait partie de ses oeuvres impénétrable où on se laisse emporter par les images et la musique. Le film de Peter Weir déploie une aura mystique tout bonnement hypnotique à l'aide de ces paysages insondables et de sa flûte de pan envoûtante.
La Mule (2018)
The Mule
1 h 56 min. Sortie : 23 janvier 2019 (France). Drame, Gangster, Thriller
Film de Clint Eastwood
Bondmax a mis 8/10.
Annotation :
Vu le 27/01
Comme toujours avec Eastwood, La Mule est un grand film de personnages et d'humains et à ce niveau celui interprété par Eastwood lui-même est particulièrement grandiose et touchant.
Les Jours et les nuits de China Blue (1984)
Crimes of Passions
1 h 50 min. Sortie : 19 juin 1985 (France). Comédie dramatique
Film de Ken Russell
Bondmax a mis 6/10.
Annotation :
Vu le 28/01
Sorry to Bother You (2018)
1 h 51 min. Sortie : 30 janvier 2019 (France). Comédie, Fantastique, Science-fiction
Film de Boots Riley
Bondmax a mis 6/10.
Annotation :
Vu le 30/01
Ma critique sur Lemagduciné : https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/sorry-to-bother-you-film-boots-riley-critique-10004184/
Un grand voyage vers la nuit (2018)
Di qiu zui hou de ye wan
2 h 18 min. Sortie : 30 janvier 2019 (France). Drame, Film noir
Film de Bì Gàn
Bondmax a mis 7/10.
Annotation :
Vu le 30/01
The Unthinkable (2018)
Den Blomstertid nu Kommer
2 h 09 min. Sortie : 28 mars 2019 (France). Action, Romance, Science-fiction
Film VOD (vidéo à la demande) de Crazy Pictures et Victor Danell
Bondmax a mis 7/10.
Annotation :
FESTIVAL DE GERARDMER
Vu le 01/02
Notre première expérience avec la compétition de cette cuvée 2019 se fait avec certainement ce qui restera comme le meilleur film de cette dernière. Réalisé par un collectif de 5 personnes, travaillant à la fois sur la mise en scène, le scénario, le montage, le design sonore et bien d’autres choses, The Unthinkable a été entièrement financé par Kickstarter. Un budget de 2 millions d’euros qui a visiblement été dûment utilisé, tellement le film impressionne par sa maîtrise à tous les niveaux. The Unthinkable peut cependant laisser dubitatif dans sa première heure. En effet, le film nous plonge au sein d’une famille dysfonctionnelle et d’une relation conflictuelle entre un père et son fils, tout en commençant à développer une romance entre ce dernier et une jolie pianiste. Aucune once de fantastique pour le moment, mais un attardement nécessaire sur la psychologie des personnages et notamment la relation entre le trio Björn/Alex/Anna qui va être important pour la suite. The Unthinkable cultive alors le mystère pendant une bonne partie du film (voire même son entièreté). Puis survient à mi-chemin, un virage scénaristique qui cueille de façon aussi abrupt que le col de la Schlucht par 20cm de neige. Alors que des attaques terroristes ont lieu à Stockholm, le film bascule dans un climat pré-apocalyptique. Le film dévoile sa nature entre thriller fantastique et film de guerre au suspense haletant, bénéficiant de séquences d’actions impressionnantes pour un budget somme toute assez réduit. Avec ce premier projet, The Crazy Pictures frappe un grand coup, sachant allier film de genre au drame intimiste tout en donnant naissance à une romance bouleversante et crédible, malgré un personnage principal des plus antipathiques. Surprenant constamment, tout en offrant une proposition assez inédite, il n’est alors pas étonnant de voir The Unthinkable repartir de Gérardmer avec 3 prix, à savoir le prix du Jury (qu’il partage avec Aniara, un autre film suédois), le prix de la critique et le prix du jury jeunes.
La Rose écorchée (1969)
1 h 32 min. Sortie : 25 septembre 1970 (France). Épouvante-Horreur
Film de Claude Mulot
Bondmax a mis 7/10.
Annotation :
Vu le 01/02
En partenariat avec le distributeur Le Chat qui fume, le festival de Gérardmer a lancé cette année une nouvelle catégorie dénommée Rétromania. L’occasion de découvrir ou redécouvrir des films de genre un peu oubliés, comme Maniac de William Lustig, ou le Renne Blanc de Erik Blomberg. Quant à nous, nous nous sommes penchés sur une bizarrerie made in France un peu tombée dans l’oubli, la Rose écorchée. Aux premiers abords, le film renvoie à un classique du cinéma fantastique français, Les Yeux sans visages de Franju. En effet, il met en scène un couple dont la femme va être défigurée, et va se faire passer pour morte. Jusqu’au jour où ils font la rencontre d’un chirurgien aux pratiques douteuses capable de modifier les visages : le couple se lance alors en quête d’une jeune femme à sacrifier pour permettre à l’épouse de récupérer sa beauté. Malgré tout ça, l’ambiance de La Rose écorchée se rapproche plus de celle d’une autre figure du genre hexagonal, Jean Rollin, de par son ambiance gothique, l’action du film se déroulant quasi exclusivement dans un château sinistre avec deux nains comme serviteurs, mais également dans l’érotisme qu’il essaie de dégager. Étonnement, le film ne souffre que de peu de temps morts, et arrive à captiver le spectateur tout du long avec son atmosphère lugubre, amplifiée par une musique au clavecin glaçante (et pas uniquement en filmant des nains faire du catch avec une femme nue dans la paille). La Rose écorchée offre également à une très jeune Annie Duperey, un rôle à l’opposé total de celui qu’on lui connait dans une Famille formidable. Elle y incarne une figure monstrueuse, désespérée à l’idée de retrouver sa beauté d’antan. Une belle petite gemme cachée du cinéma déviant français, proposée dans une très belle restauration.
Night of Fear (1972)
54 min. Sortie : 7 janvier 1972 (Australie). Épouvante-Horreur
Film de Terry Bourke
Bondmax a mis 4/10.
Annotation :
Vu le 01/02
Chaque année, le festival de Gérardmer offre des nuits blanches permettant, au travers de 2 ou 3 films, de revenir sur des sagas emblématiques du cinéma. Si l’an dernier, nous avions pu redécouvrir Hellraiser, pour cette 26ème édition, c’est tout un pan du cinéma d’exploitation qui a été mis à l’honneur. L’ozploitation, terme inventé à l’occasion de l’excellent documentaire Not Quite Hollywood, désigne en effet ces films complètement fêlés qui ont vu le jour en Australie à partir des années 70. Si certains comme Mad Max sont devenus des classiques, d’autres ont eu du mal à parvenir jusqu’en Europe. Pour commencer cette nuit blanche, c’est l’un des pionniers de ce courant qui ouvre les hostilités. Night of Fear devait être à la base une série, mais le produit fini a très vite fait déchanter les producteurs, qui ne sont même pas allés jusqu’à distribuer le film. Terry Bourke se voit alors obligé de louer des salles de strip-tease pour diffuser son film. Il faut dire que le visionnage de Night of Fear peut facilement rebuter, le film faisant preuve d’une démarche des plus expérimentales. Le pitch est assez basique et suit une jeune femme perdue dans la forêt se faisant poursuivre par un plouc déglingué amateur de rats. Malgré sa courte durée (54 minutes), l’expérience est des plus malaisante. De par son ambiance poisseuse qui inspirera certainement Tobe Hooper, mais surtout par sa bande-sonore dissonante et son sound-design atroce, Night of Fear joue avec les nerfs du spectateur. On ne peut pas compter non plus sur le jeu d’acteur, complètement à l’ouest sans aucune ligne de dialogue, les personnages se contentant d’émettre des gémissements. Une séance qui s’avérera marquante et qui entraînera au final plus de fous rires que de véritables frissons.