Livres 2015

Annotation :

"Il trahissait depuis près de vingt ans. L'Irlande qu'il aimait tant, sa lutte, ses parents, ses enfants, ses camarades, ses amis, moi. Il nous avait trahis. Chaque matin. Chaque soir..."

Annotation :

"Miss Tilley s'est montrée si incroyablement grossière envers Kendrick qu'il a tenté de l'assommer avec son téléphone. Je ne peux pas le blâmer, seulement les téléphones ne sont pas faciles à trouver, nous ne pouvons pas nous permettre d'en perdre un."

Annotation :

"Enfin, on m’eût dit : vous aurez cette femme ce soir, et vous serez tué demain, j’eusse accepté. On m’eût dit : donnez dix louis,et vous serez son amant, j’eusse refusé et pleuré, comme un enfant qui voit s’évanouir au réveil le château entrevu la nuit."

Annotation :

"Laissez-moi vous donner un avertissement sur ma famille, au cas où vous ne l'auriez pas encore deviné, dit-il enfin. C'est la pire bande de salauds, de rapaces, de voleurs, d'escrocs, de traîtres, de criminels, qui ait jamais rampé sur le sol terrestre. Et j'y inclus mes propres rejetons."

Annotation :

"Tant qu’à faire, je trouve plus agréables les journées d’hiver, si brèves qu’elles semblent vous chasser. Quand on se dit que de toute façon le jour va bientôt décliner, le cœur est prêt à accueillir l’obscurité, légère et élégante qui fait naître le regret."

Annotation :

Là où le relations dites d'affaires, les amis superficiels de mon père ne distinguaient que froideur et morgue, la jeune fille avait percé les couches de glace, les déguisements de la pudeur, les armures de l'orgueil dont on s'alourdit pour éviter de souffrir et de faire souffrir, ce qui revient au même et mène de manière droite ou détournée, vers les plateaux de la solitude.

Annotation :

"Malgré son agacement, M. Péricourt avait vis à vis de Labourdin des bontés d'agriculteur. Expliquez-moi ça, lui disait-il parfois avec cette patience qu'on ne prodigue qu'aux vaches et aux imbéciles."

"On peut tout pardonner à quelqu'un, la richesse, le talent, mais pas la chance, non, ça, c'est trop injuste."

Annotation :

"Ici je veux fixer mon éternelle demeure
Et arracher au joug des étoiles ennemies
Ma chair lasse de ce monde. Mes yeux, un dernier regard,
Mes bras, une dernière étreinte, et vous, mes lèvres,
Vous, les portes du souffle, scellez d'un pieux baiser
Un contrat éternel avec la mort rapace."

Annotation :

"Mais le plus souvent, l'injure passait inaperçue du prêtre et du sonneur. Pour entendre toutes ces gracieuses choses, Quasimodo était trop sourd et Claude trop rêveur. "

Annotation :

"Le monde est plein de choses évidentes que personne ne remarqu jamais"

Annotation :

"Je me rappelais que mon père avait coutume de dire que le but de la vie c'est de se préparer à rester mort très longtemps."

Annotation :

"La vérité, c'est une agonie qui n'en finit pas. La vérité de ce monde c'est la mort. Il faut choisir, mourir ou mentir. Je n'ai jamais pu me tuer moi."

Annotation :

"C’est un palais dans un palais, un État dans l’État. C’est une ville dont les habitants ne sortent jamais ; elle a ses propres lois, ses intrigues, ses drames. Aucune information, aucune rumeur ne filtre hors de son enceinte. Mieux vaux ne pas s’en approcher. Mieux vaux ne pas chercher à savoir ce qui s’y passe."

Annotation :

''C'étaient des gens d'une génération splendide, bien qu'un peu trop retirés de la vie. Ils n'ont jamais su s'amalgamer entièrement au monde, mais ils avaient des convictions auxquelles ils restaient fermement attachés. Si tel d'entre eux subissait une déception, il se taisait. Pour la plupart, ils se turent toute leur vie.''

Annotation :

"Sur le plan matériel il doit faire des choix: ou il économise pour du linge, ou il boit, or en toute sobriété et après réflexion, il opte pour la boisson car sans alcool son existence est carrément insupportable."