Livres 2019

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J'ai beaucoup aimé ce premier tome, c'est apaisant et assez immersif, on s'imagine dans le chalet avec ce personnage, que je trouve sympathique. J'aime beaucoup le thème de la création artistique, de voir ses réflexions sur comment il crée, comment l'idée lui vient et surtout comment il la met en forme. On sent le parallèle avec l'auteur. Je retrouve un peu le côté "vide" de 1Q84, mais pas autant quand même, ouf, et ce côté dépouillé va bien avec l'histoire ici (car le mec est un peu en pause dans sa vie, en période de transition). Bref, le thème et le personnage me plaisent bien. J'aime bien l'aspect très légèrement fantastique aussi, les références à l'Histoire (nazisme, etc.)...

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C'est un recueil de divers essais que Carrère a publiés tout au long de sa carrière, pas mal de préfaces de livres, des articles pour XXI, des articles sur des livres qu'il était en train d'écrire... Globalement, c'était bien intéressant et je l'ai lu facilement. Ce ne sont pas des sujets qui m'intéressent à la base mais son écriture est très accessible et il transmet bien sa passion, son intérêt. Il m'a un peu perdue dans certains articles sur la Russie (celui sur Limonov était un peu compliqué pour moi par exemple). J'ai bien aimé le texte sur l'auteur de "L'homme-dé", et en général les préfaces de livres.

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Une lecture vraiment sympa et que, pour une fois, je n'ai pas trop étalée dans le temps, il faut dire que ça se lit vraiment très facilement. Peut-être que cette facilité vient du fait que l'auteur l'a écrit en anglais et qu'elle dit ne pas avoir un vocabulaire très étendu dans cette langue. Au début j'étais un peu sceptique, j'avais du mal à m'y retrouver dans ces 5 frères et sœurs qui se ressemblent et sont très prétentieux. J'adore comment l'auteur insère plein de réflexions super intéressantes sur la vie, les choses qui nous entourent, l'air de rien. Et l'attitude nonchalante de tous les personnages face à la vie. On se sent bien en le lisant. Ça me fait un peu penser à l'ambiance des films de Wes Anderson.

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Pas tellement de choses sont résolues en fait ! La fin va un peu vite. C'est dans ce tome qu'il y a vraiment de l'action et du fantastique. J'aimerais en savoir plus sur Menshiki. Mais c'est du Murakami, forcément tout reste en suspens. C'est vraiment le maître du "je n'explique rien", mais j'aime bien, ce n'est pas frustrant, car ça va avec l'ambiance. Donc j'ai aussi aimé ce deuxième tome, c'était une bonne lecture. Je pense que c'est un des Murakami dont les thèmes m'ont le plus plu, surtout celui de la création artistique, et le fait qu'il soit isolé dans cette maison. Je n'ai pas trop aimé le fait que Marié parle tout le temps de ses seins, ça fait trop le cliché de l'écrivain homme quand il essaye de décrire une femme.

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Comme la plupart des Nothomb, c'était "court et sympa". Celui-ci m'a pas mal plu et touchée car je pense que l'auteur a mis beaucoup de son histoire dedans, la famille décrite ici doit être très inspirée de la famille Nothomb et elle, est Sérieuse, évidemment. J'aime bien comment elle décrit la noblesse, l'aristocratie belge qu'elle connait bien. Pas mal d'écrire ça du point de vue du comte Neville. J'ai bien aimé la fin, car ça m'aurait embêtée qu'il la tue.

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J'ai beaucoup aimé. Ça se passe au Nigeria, dans les années 60, avant et surtout pendant la guerre du Biafra (67-70), dont je ne connaissais rien. L'écriture est très agréable (en anglais), avec quelques mots d'Igbo de temps en temps. J'ai appris beaucoup de choses sur le Nigeria, sa culture, son histoire. Il y a trois personnages principaux qui alternent. Les descriptions de leur vie quotidienne, de leurs pensées et sentiments, et plus tard de leur vie pendant la guerre, sont très immersives, il y a un très bon "sens du lieu" qui est quelque chose que j'aime beaucoup dans un roman. On s'attache assez aux personnages. Bien sûr, il y a beaucoup de passages (très) durs. De l'humour aussi de temps en temps.

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Quel livre unique et bizarre ! C'est assez... enchanteur. Je pensais tout le temps "je ne sais pas si j'aime vraiment mais j'ai envie de continuer". Et dur de trouver un sens, une explication aux évènements qui se déroulent. C'est le lecteur qui doit trouver le sens qu'il veut donner au livre. Ce Conchis est bien mystérieux. Le cadre dans lequel je l'ai lu (île grecque) m'a bien sûr aidée à m'immerger dans le roman. Il est long et lent donc bien à lire en vacances. Vers la fin, j'étais très frustrée contre Conchis et toute son équipe. J'ai lu des critiques qui disent que le personnage principal est insupportable mais j'étais assez en connivence/empathie avec lui pendant tout le roman (grâce au talent de l'auteur qui fait qu'on est aussi perdu que lui).

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Plaisant, se finit bien. J'ai bien aimé les passages sur les oiseaux. Il fait penser à "Attentat" car il traite aussi de la beauté et de la laideur. Mais rien de très nouveau ou profond.

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Une histoire de vengeance, un homme qui se marie et fait un enfant juste pour se venger d'une autre femme (on ne le comprend pas tout de suite). Pas mal, j'aime bien la phrase "la personne qui aime est toujours la plus forte".

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Déception... Je m'attendais à mieux car j'ai vu que plusieurs lecteurs de Nothomb le comptent parmi leurs préférés. C'est une confrontation, il n'y a quasiment que des dialogues, entre l'importuneur Textor Textel et Jérôme (en fait c'est lui-même). Pas accroché.

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Un polar qui se passe dans la Ribeira Sacra, en Galice. Je l'ai commencé en français, puis trouvé en espagnol à ma médiathèque locale. Le passage à l'espagnol a rendu la lecture beaucoup plus intéressante, j'étais beaucoup plus dedans, je trouvais ça plus fluide qu'en français (je trouvais que le style faisait torturé et rigide, en espagnol ça allait mieux). Il est un peu long mais globalement je l'ai trouvé bien. J'ai bien aimé le dénouement, et toute la deuxième moitié. Le début, qui présente peu à peu les personnages, et le cadre du pazo, est plus fastidieux. Mais globalement très bon "sens du lieu", très intéressant de voir comment cette famille de marquis vit et est traitée. L'enquête est bien aussi. Appréciable aussi d'avoir un personnage principal gay, marié (la victime est son mari), dont l'homosexualité n'est pas le thème central du roman.

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En finissant, la première chose qui vient: Eh?!! Surprise. Je pensais tout le livre que le tueur n'était pas lui. La fin laisse une impression bizarre. A part ça, c'était une bonne lecture. La psychologie des personnages est bien fouillée. Ça se passe dans le Kyûshû, région de l'auteur. On ne sait jamais trop ce qui va se passer, on s'attarde sur des personnages puis d'un coup on les lâche, on passe à d'autres... Un personnage très important (Mitsuyo) n'arrive que vers la motié... N'empêche que cette fin m'intrigue, je n'arrive pas à dire que j'ai bien aimé juste à cause de ça. Bon livre quand même.

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Trop dur de savoir ce que j'en ai pensé. Un gros livre, mais se lit bien. J'avoue ne pas trop comprendre pourquoi ça a été un tel succès dans les pays anglophones (même si il est bien), ce n'est pas un livre très immédiat et facile à comprendre. Et les personnages ne font que des choses insensées tout le temps. Mais c'est clair qu'il a un certain charme. Bonne description de l'ambiance universitaire sur un campus aux États-Unis, mais pas comme je l'ai vu dans d'autres livres et surtout films. On est vraiment immergé dans cette vie de Hampden. Mais les personnages (à part le narrateur) sont vraiment incompréhensibles et bizarres (Bunny, Charles). A voir, mais je pense que c'est le genre de bouquin "ambiance" dont on se rappelle encore longtemps après l'avoir fini. J'aurai aimé le lire à 20-21 ans (âge des personnages).

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Le 4ème tome des Martin Servaz, j'ai lu le 2ème (Le Cercle), ça ne m'a pas trop manqué de n'avoir pas lu le 3ème, il y a peu de références. Celui-ci a moins une unité de lieu comme Le Cercle, il commence en Norvège et se finit en Autriche. Il y a une nouvelle inspectrice norvégienne et Servaz tombe dans le coma au début du livre. J'ai trouvé plus un goût de feuilleton axé sur les personnages (que deviennent-ils, que fait Hirtmann...) plutôt que sur l'enquête. Un peu plus fouillis donc. Mais du coup on se demande où il va nous emmener, et ça se lit très bien. Il faut avoir lu au moins un précédent tome avant, car ça a un intérêt en tant que suite surtout.

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Plein de petites histoires différentes sur des personnages peuplant le quartier de Lavapiés, Madrid. C'est vraiment du même genre que Vernon Subutex... en un peu moins bien, mais ça m'y a tellement fait penser que je me dis que Despentes l'a lu (il est antérieur). Ça commence avec beaucoup de gens pauvres, immigrés, puis ça part sur des "riches" dans le milieu de la musique ou de la mode. On retrouve beaucoup le thème des relations amoureuses toxiques, c'est presque répétitif (presque tous les personnages, surtout féminins, sont ou ont été concernés). Un peu misérabiliste parfois. Mais ça va, j'ai en fait plus accroché que ce que je pensais, c'est toujours agréable de lire Extebarria, c'est de l'espagnol facile et moderne. J'ai limite préféré à "Amor, prozac..." car ll y a plus de personnages différents.

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4ème tome des Jackson Brodie. Toujours dans la lignée des autres, donc j'aime bien. J'ai pas eu vraiment de grosses surprises au niveau du scénario et dénouement. Pas mal l'ajout du personnage Tracy Waterhouse, flic elle aussi (ex-flic), et l'histoire avec la petite. Toujours pas mal d'humour, tout en parlant de choses terribles. Après ça reste "more of the same", j'étais pas passionnée par cette lecture (mon tome préféré des Brodie reste le premier).