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Annotation :

Ce livre semble avoir été écrit par un friendzoné (elle est si belle mais elle m'aime pas) qui aime un bellâtre, eu égard à sa beauté, qu'elle aurait dédaigné après avoir eu ce qu'elle voulait si c'était une femme fatale de la trempe de la Carmenita. On dira qu'elle manque d'expérience, qu'elle est jeune , c'est pour ça qu'elle est si bête pour rien,mais tout de même vers la fin c'est exagéré. Pourquoi le beau gosse , Phoebus s'en détache facilement (quoiqu'on est taquin avec ce perso, s'il s'est cru vraiment attaqué par elle, il est normal qu'il s'éloigne d'elle, c'est même sain comme attitude) alors qu'elle en reste énamourée? Pourquoi, alors qu'ils sont tous prêts à crever pour elle, seul celui qui l'obtient ne lui pardonnera pas? Quasimodo est un sous JVJ , l'archétype du peuple rudoyé par la noblesse et la bourgeoisie, recueilli mais exploité par l'Eglise, en d'autres termes le tiers etat face aux deux autres ordres de L' AR. l'orphelin éternel aussi laid que beau à l'intérieur,la Bête qui échoue face à la Belle(plus réaliste que le conte) et reconnaissant envers papa, qui est aussi son rival. C'est intéressant, mais peu développé, tout comme sa psychologie , c'est pourquoi une telle postérité est inexplicable. Le vrai héros, c'est Frollo. C'est le seul personnage travaillé, approfondi,tour à tour bon, aimant, compatissant, bon frère,jaloux, féru de la science(le futur geek?), brisé par le désir, égoiste, immature,obsessionnel,lâche et raté. En vrai, ses actions et pensées occupent les 3/4 du roman, Quasimodo apparaissant au début et à la fin et toujours de façon très rapide, ce qui fait que ce roman de 700 pages auraient du être 1000. Si tout cela était bien, et qu'à partir de sa capture, Esmeralda n'oscillait pas entre"Phoebus" et "la belle enfant crut sa dernière heure arrivée et se pama etc", qu'il n'y eut pas une dernière scène débile qui donne crédit à un cliché nauséabond(bohémiens voleurs d'enfants) et accordant la beauté qu'aux Occidentaux, en plus d'être stupidement romanesque; cette oeuvre serait parfaite et aurait eu 10/10. Quand à Gringoire, ce n'est pas le pauvre poète perdu par la belle, c'est juste un artiste devenu punk à chèvre, qui s'en sort très bien et finit comme Pete Shelley en sauvant la chèvre.