Lord Dunsany : les contes d'un rêveur

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« Où les rois fatigués cherchent leur passé dans la poussière, où trois esprits du mal se font passer pour divins et transforment des babouins en hommes, où les dieux se moquent de leurs malheureuses créatures - et des autres dieux -, où Famine a les yeux verts et Sécheresse la fourrure grise... »

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“For a while, O King, the gods had sought to solve the riddles of Time, for a while They made him Their slave, and Time smiled and obeyed his masters, for a while, O King, for a while. He that hath spared nothing hath not spared the gods, nor yet shall he spare thee.”

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« Et quand le poète eut fini, le Sultan dit, tandis que tous écoutaient la tête baissée :

— Il ne sera pas nécessaire à mes bâtisseurs de construire le palais Erlathdronion, la Merveille de la Terre, car à t'écouter nous avons bu déjà tous ses plaisirs. »

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"Inventor of a new mythology and weaver of surprising folklore, Lord Dunsany stands dedicated to a strange world of fantastic beauty... Unexcelled in the sorcery of crystalline singing prose, and supreme in the creation of a gorgeous and languorous world of incandescently exotic vision. No amount of mere description can convey more than a fraction of Lord Dunsany's pervasive charm."

— H. P. Lovecraft

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Pendant 12 ans, Dunsany a correspondu avec la légende de la science-fiction Arthur C. Clarke.

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Introduction à un recueil de nouvelles :

"Yet say what I will, so strange is the pleasure that they give, so hard to analyse and describe, I do not know why these stories and plays delight me. Now they set me thinking of some old Irish jewel work, now of a sword covered with Indian Arabesques that hangs in a friend's hall, now of St. Mark's at Venice, now of cloud palaces at the sundown; but more often still of a strange country or state of the soul that once for a few weeks I entered in deep sleep and after lost and have ever mourned and desired."

— W.B Yeats

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« Les contes de Dunsany rejettent avec autant de décision la justification allégorique que la justification scientifique... Ils n'aspirent pas non plus à l'examen solennel des charlatans de la psychanalyse. Ils sont, tout simplement, magiques. On sent que Dunsany est à l'aise dans son monde instable. »


« Les Dieux de Pegana (1905) est le premier ouvrage de Lord Dunsany, l’une des figures majeures de la "fantasy" moderne.
Constitué d’une trentaine de monologues et de fragments historiques, Les Dieux de Pegana rapporte la fabuleuse légende de la création du monde et des dieux.
Écrit dans une langue très poétique, semblable à celle de la Bible du roi James, Les Dieux de Pegana est le point de départ d’une cosmogonie originale et baroque, qui sera déclinée dans les textes suivants de l’auteur, parmi lesquels Le Livre des Merveilles et Le Dernier Livre des Merveilles. Ce recueil est illustré par les superbes gravures de Sydney H. Sime. »

— J.L. Borges

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« J’ai également lu un peu de Lord Dunsany. Je détestais Tolkien : entre lui et moi ça n’a jamais collé. »

— Michael Moorcock

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"When people ask me about “a book that changed my life,” one of the several hundred honest answers I can give them is A Dreamer’s Tales. (Then they look blank, which is too bad.) I was about twelve when I picked it up, one of those nice little leather-bound books the Modern Library used to do, and from the first sentence I was a goner."

— Ursula K. Le Guin

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Journaliste : And were there any hidden gems in terms of stories or authors that you don’t think people remember much today but should?

Neil Gaiman : Dunsany, definitely. It’s a crime that there’s not a Complete Short Stories of Lord Dunsany somewhere."

— Neil Gaiman

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[Je n'ai pas retrouvé l'article en question]

« Merci, mon petit crapaud, pour toutes tes lettres qui nous font tant de plaisir. Nous te voyons et sommes très près de l'Ambassadeur remarquable que la Principauté Giono a envoyé à la Great Britain. Voici inclus un article que lord Dunsany a écrit sur ton père bien-aimé. Cet article fait, paraît-il, beaucoup de bruit en England. On accorde beaucoup de crédit à ce Dunsany parce qu'il est lord, je crois, et on le considère comme un des premiers critiques de l'Angleterre. »