Lus en 2018

Annotation :

C'est mignon.
Mais un peu con.

Annotation :

Je veux bien qu'une bonne connexion corps/esprit puisse aboutir à des résultats surprenants, des changements physiologiques. Les effets placebo ou autre nocebo (à ne pas confondre avec Sodebo en période de carême) fascinent toujours. Au point qu'ils en deviennent un outil de premier ordre pour tout un tas de théories (qui nous donnent des séries comme Kyle XY en retour, merci).
Si tu veux un sac que tu penses ne pas pouvoir obtenir, dis-toi : "J'aurai ce sac, il sera à moi" et tu l'obtiendras parce que ton subconscient exauce tous tes vœux. Pratique.
Evidemment si tu n'obtiens pas quelque chose, c'est parce que tu ne le veux pas suffisamment. Pas d'efforts, pas de Micheal Kors.

J'aurais du mal à totalement rejeter ce livre qui se veut véhicule de cet effet et permettrait de mettre des lecteurs réceptifs dans des bonnes conditions mentales.

La note est peut-être un poil sévère, mais aussi en partie due aux lecteurs (version Audible) qui surjouent un texte que je trouve, à l'origine, déjà dramatique, chimérique et sentencieux

Annotation :

L'influence de Edgar Allan Poe dans ce recueil de contes est indéniable. Des situations délicieusement morbides, des démons qui nous sont présentés sous des apparences d'hommes ordinaires et des dénouements inattendus, tous plus originaux les uns que les autres.
On a là un savant mélange d'histoires policières qui construisent méticuleusement le lieu du crime et les personnages, ainsi qu'une lente descente aux enfers.
L'aboutissement est à chaque fois terriblement grandiose et agréablement pervers.

Sir Conan Doyle a cependant une fâcheuse tendance à décrire un peu trop longuement ses personnages principaux et/ou narrateurs, surtout pour des nouvelles qui se veulent relativement expéditives. D'autant plus que ces détails, pour la plupart, ne seront ni pertinents, ni même utilisés pour influencer le déroulement du récit.

Annotation :

L'évolution de la technologie
Comment "l'uberisation" permet d'optimiser les revenus et les usages. Une solution à la plupart des problèmes sociaux.
L'importance du Open Data, en particulier celui du gouvernement.
Supermoney = company stock (les actions d'une entreprise).

L'idée du revenu universel. On n'aura pas un problème de chomage, il faut juste comprendre quels sont/seront les besoins et usages. Le travail c'est à nous de le définir, et le numérique peut augmenter les gens au lieu de les remplacer.

Annotation :

Bon ok, avec un titre comme ça - et surtout en français, avec cette couverture - on serait tentés de fuir le livre.
Pourtant c'est un des grand classique de sociologie et psychologie pratique.

"Comment se faire des amis" est un titre bien trop réducteur et semble vouloir s'accrocher à un public un peu... désespéré. Ou pour la blague. C'est plutôt la 2e partie du titre en anglais qui aurait dû être retenue : "Comment influencer les gens".
Ce livre décrit les comportements des gens, ce qu'ils cherchent et comment les comprendre pour mieux communiquer avec eux. Tout se base sur l'éthique de réciprocité : « traite les autres comme tu voudrais être traité »

Les idées sont simples (basiques ?) et, par conséquence, peuvent apparaître comme évidentes. On applique déjà tous la plupart de ces principes naturellement, par expérience. Mais les voir de façon concrète, par écrit, avec une analyse du pourquoi ça marche et des exemples ancrés dans la vie quotidienne donnent une meilleure idée de leur efficacité et de comment utiliser ces principes correctement.

Annotation :

Le récit de fiction d'introduction est passionnant. Il reprend des concepts qui m'ont toujours fasciné et que je rêve pouvoir retrouver dans un livre qui les développerait plus en profondeur.
La singularité, avoir une machine presque omnisciente qui saurait conseiller et guider l'humain de la manière la plus idéale possible. Rien que l'idée que la superintelligence puisse trouver la façon la pus optimale pour enseigner quelque chose, ça fait rêver. Imaginez qu'on arrive au point où elle te connais si parfaitement, que rien qu'en te faisant voir une image extrêmement spécifique, celle-ci active exactement des neurones précis et puisses te faire apprendre et découvrir des nouvelles choses inconsciemment. Car au final tout ce qu'on sait, ce sont "juste" des connexions entre nos neurones ("Learning How to Learn" Coursera).
===
Vie 1.0 : uniquement des progrès naturels du hardware, l'évolution naturelle (animaux)
Vie 2.0 : la culture, amélioration du "software" par l'apprentissage (nous)
Vie 3.0 : contrôle de l'évolution à la fois software et hardware (IA)
Personne ne sait quand la singularité aura lieu (et même si elle aura lieu). Les désaccords sur le futur de l'IA viennent souvent du vocabulaire des interlocuteurs qui diffère en sens (qu'est-ce qu'un intelligence, conscience, vie, etc.).
3 catégories de personnes au sujet de l'IA : les sceptiques qui pensent qu'il est bien trop tôt pour se questionner sur les problèmes de l'AGI (Intelligence Artificielle Générale), les utopistes qui pensent que c'est la meilleure chose qui puisse arriver et il faut l'accueillir à bras ouverts, et ceux qui pensent qu'il est important de bien contrôler l'évolution des AGI pour s'assurer que leurs objectifs restent alignés aux nôtres
===
Qlq types de super intelligence auxquelles ont peut aboutir : bienfaitrice (elle nous donne tt ce qu'on veut, éradique la pauvreté, maladie, etc. et fait tous les progrès scientifiques), Dark Knight (assiste le monde entier tout en restant le plus invisible possible pour ne pas nous donner le sentiment d'être contrôlés), zombie (on la limite à des compétences précises pour garder contrôle), zookeeper (elle nous garde juste comme collection), héritage (l'IA est notre progéniture et on est fière d'elle même si elle nous dépasse)
===
Une explosion d'intelligence nécessite inévitablement une explosion de ressources => Les différentes sources d'énergie (Sphère de Dyson, rotation event horizon)
===
Conscience: expérience subjective

Annotation :

La réalité est ce qu'on veut qu'elle soit. Par notre éducation et les comportements de la société, on est formatés dans notre façon de penser et devont faire face à notre Juge & Victime intérieurs.
"Votre esprit tout entier est un brouillard que les toltèques appellent un mitote (prononcez mi-to-té). [...] Tout ce que vous croyez à propos de vous-même et du monde, tous les concepts et les programmes que vous avez en tête, tout cela est le mitote. Nous ne pouvons voir qui nous sommes vraiment, ni même que nous ne sommes pas libres.".

"Mais il n'y a vraiment aucune raison de souffrir. La seule raison pour laquelle vous souffrez est que vous l'avez choisi. [...] Le bonheur, tout comme la souffrance, est un choix" => il faut changer notre perspective et se rendre compte que rien nous empêche d'être heureux, à part nous même en nous l'imposant.

Comment arriver à accepter le bonheur ? Les 4 accords toltèques :

# Aies une parole impeccable
Dis seulement ce que tu penses et n'utilise pas la parole contre toi-même ou pour médire autrui.

# Ne prend rien personnellement
Même les compliments. Ce que les autres disent et font n'est qu'une projection de leur propre réalité, de leur rêve. Lorsque qu'on y est immunisés, on n'est plus victime de souffrances inutiles.

# Ne fais aucune supposition
Aies le courage de poser des questions et d'exprimer tes vrais désirs. Communique clairement avec les autres pour éviter tristesse, malentendus et drames.

# Fais tjrs de ton mieux
Notre "mieux" change d'instant en instant. Ca nous évite de nous juger, culpabiliser et d'avoir des regrets.

==
Des conseils triviaux mais il peut être bon de les rappeler. La bonne nouvelle est que ces conseils ne sont pas dilués dans un pavé.
Petite dissonance : la religion y est un peu trop ancrée à mon goût. Je ne suis absolument pas contre, mais parfois on a l'impression que l'auteur part dans un trip sur l'amour de la nature, de soit-même, de Dieu. Il y a même une prière en postface.

Annotation :

Un livre très court (96 pages) et qui vient effleurer les grands thèmes de la physique : relativité générale, physique quantique, théorie du tout, etc.
On peut le voir comme cette première heure d'introduction à un cours de physique.
Très accessible, la vulgarisation est poussée à l'extrême et manquera de matière beaucoup.
Si vous vous êtes intéressés rien qu'un peu à cette branche scientifique (ie. même lire le début des pages wikipedia des sujets abordés), vous n'apprendrez probablement rien de nouveau.
La lecture n'en reste pas moins agréable et les analogies sont vraiment bien choisies.

Annotation :

En grossissant les traits des grandes écoles philosophiques :
- Épicurisme (d’Épicure) : profiter pleinement des plaisirs. Mais ce n'est pas satisfaire le moindre caprice comme on a tendance à croire (tel l'hédonisme où on cherche à maximiser tout plaisir, quel qu'il soit). On cherche à assouvir les plaisirs stables, purs, qui permettent d'atteindre l'aponie et l'ataraxie (absence de troubles du corps et de l'âme). On les oppose aux plaisirs mobiles qui, une fois atteints, ne nous apaise pas vraiment.
- Stoïcisme (de Zénon) : le bonheur ne s'atteint pas par les plaisirs et désirs. Il faut se satisfaire de ce qu'on a ; savoir apprécier quand on reçoit quelque chose mais ne pas le regretter si on le perd. On cherche à se rapprocher du sage, un modèle inaccessible et parfait, en entrant dans le cercle vertueux de "la tranquillité et de la vertu". Plus on est vertueux, plus on aura l'âme apaisée (ataraxie) et réciproquement. Les romains, en reprenant cette philosophie, ont plus mis cette tranquillité d'âme en avant que les grecs.
- Cynisme (d'Antisthène) : liberté, anticonformisme -> vertu et sagesse -> bonheur.

Si les objectifs sont les mêmes, la manière d'y arriver diffère pas mal.
Il faut dire que contrairement à mtn, la philo était beaucoup plus "vivante" et pas juste une matière qu'on se tape au lycée et qu'on oublie après le BAC. D'ailleurs les "écoles philosophiques" étaient réellement des écoles, pas une catégorisation abstraite. Il y avait même des courants de modes philosophiques, ce qui obligeait certaines écoles à faire des légères modifications pour séduire plus de disciples.
===
Vif du sujet avec le stoïcisme :
Tout est éphémère, il faut savoir profiter de ce qu'on a dans le présent. Rien à voir avec le "YOLO". Ce ne doit pas être une excuse pour faire n'importe quoi. Le fait d'être dans le présent ne doit pas forcément changer ce que l'on fait, mais changer notre état d'esprit et ne rien prendre pour acquis.
1ère idée forte : la visualisation négative => imaginer le pire pour apprécier le présent. Pessimisme ? Pas vraiment. Devant un verre remplis à moitié, un stoïque sera heureux qu'il contienne de l'eau, mais sera aussi reconnaissant qu'il ait un verre, et que celui-ci soit pratique, transparent et peu cher. Puis cette visualisation se fait régulièrement mais pas non plus constamment, juste assez pour calibrer notre perspective.
Ignorer les choses sur lesquelles ont n'a pas de contrôle, se concentrer sur celles qu'on contrôle.

Annotation :

Une compilation d'anecdotes plus ou moins intéressantes sur nos biais cognitifs : les suppositions que l'on a tendance à faire soit par inadvertance (type 1 thinking), soit même par mauvaise analyse ou influences.

À de très nombreuses reprises j'ai perdu le fil du récit et me suis retrouvé à ignorer de longs paragraphes. Le thème général est relativement intéressant mais j'ai trouvé ce pseudo-recueil d'études indigeste.

À une personne intriguée par ce sujet, je conseillerais plutôt la série de "Crétin de cerveau" de la chaine Youtube "ScienceEtonnante" qui résume très bien les idées principales du livre :
https://www.youtube.com/watch?v=9AJHdGcyqh8
https://www.youtube.com/watch?v=MCg2lw4Nxno
https://www.youtube.com/watch?v=850Zr6dzxYU

Annotation :

Beaucoup de teasing, 3~4 idées/questionnements "dont le résultat va vous étonner!!" qui sont pas particulièrement intéressantes. Contenu très maigre.

Annotation :

Rien de très nouveau, on retrouve une petite part de stoïcisme (memento mori), une bonne part d'humilité et le reste veut nous pousser à agir.

Les expériences sont toutes bonnes à prendre, qu'elle soient positive ou négatives. On rencontrera forcément des moment difficiles, la vie en est jonchée. Si on bute à chaque problème en ayant l'impression que c'est injuste et qu'on n'a pas d'autre choix que de le subir, ainsi le sera le reste de notre vie. Si au contraire on apprend à y faire face, à relativiser ces expériences qui souvent, une fois passées, semble absolument ridicules ; ou au contraire certaines expériences sombres qui deviendront les meilleurs et plus puissants souvenir d'une vie. C'est ceux-la même qui ont un tendance à nous faire ouvrir les yeux sur certains aspects : ce que l'on veut réellement, ce qu'on doit changer absolument.

On est défini par ce qu'on est prêt à combattre. On rêve parfois de certaines choses : une voiture, un job, être une star. Ce que l'on veut, c'est la victoire de l'obtenir, pas l'élément en lui-même. Choisir ses valeurs, c'est accepter de souffrir pour les soutenir.

On n'est évidemment pas responsable de tout ce qui nous arrive. Par contre on peut choisir d'être responsable de comment y faire face. C'est selon comment on les interprète qu'on peut choisir d'être malheureux ou non.

La motivation précède l'action et pas l'inverse. Si on veut faire quelque chose mais on ne trouve pas la force de la faire, au moins trouver la force de la commencer, le reste suivra.

Annotation :

De la philosophie très "pratique" (en opposition à théorique) qui se veut réellement utile dans la vie de tous les jours. Les "pensées" sont suffisamment abstraites pour qu'elles soient pertinentes mêmes à nos situations modernes. Nos outils, mode, environnement ont peut-être beaucoup changé, mais la philosophie est intemporelle. Les mystères de la vie restent toujours les mêmes, impénétrables. Puisque l'univers est tel qu'il est, c'est à nous de nous adapter, donner notre propre sens à la vie pour la rendre plus tolérable ; si ce n'est agréable.

Un peu comme pour "Ainsi parlait Zarathoustra", cela-dit, j'ai une certaine réserve avec des "recueils" d'idées, ces énumérations de maximes. C'est probablement dû à ma façon de le lire trop linéaire et à vitesse constante. À le relire, j'essaierai de me limiter à quelques passages à la fois en alternant avec un roman par exemple, histoire que ce soit plus digeste.

Annotation :

Un neurologue conte différents cas d'étude de patients qu'il rencontra durant sa carrière. Patients troublés par des aberrations intellectuelles et perceptives : parfait souvenirs du passé lointain mais aucun nouveau souvenir ne peut être créé, impossibilité de reconnaître de simples objets ou personnes, etc.
Un grand focus mis sur l'agnosie : l'incapacité de reconnaître certains stimuli, sans pour autant être sourd ou aveugle. Le sujet perçoit les stimuli mais ne les traite pas au niveau logique.

Annotation :

Pas des plus passionnants mais plus le temps passe, plus je repense à certains passages du livre pour me guider dans mon hygiène de sommeil.
Un livre utile et bon vulgarisateur qui reste une référence dans le domaine.

Annotation :

Mon premier livre d'un auteur chinois, chaudement recommandé par une ami.

Annotation :

You shouldn't see obstacles in your life as impediments, things that ruin your everyday life. You especially shouldn't be mad at those. Obstacles will happen and thus should be treated as just how the road of life is. It's a characteristic, not a bad encounter.

At the end of the audiobook there is a 1h interview of Ryan Holiday by Tim Ferriss which is particularly intersting

Annotation :

Le Shakespeare que j'ai le moins apprécié. Aucun passage ne m'a vraiment charmé et l'histoire, peut-être par son côté historique et donc non-fictionnel, est assez peut passionnant.

Annotation :

Un pays peut avoir une économie capitaliste et une politique socialiste, et inversement. Elles ne sont pas forcément liées.
Socialism flattens differences between people. It may be more fair and provide a better life for most, but results in a mediocre population and wouldn't allow bursts of atypical geniuses like Edison, etc.
Economic freedom protects minorities from discrimination (Hollywood 10), since the market is apathetic to it.