Martin Scorsese : L'affranchi

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Martin Scorsese réalise "What's a Nice Girl Like You Doing in a Place Like This?" alors qu'il n'était encore qu'étudiant à l'université de New York.
C'est un exercice de style plutôt osé mettant en scène un homme obsédé par un cliché, il expérimente plusieurs idées vis-à-vis du montage, des effets, des plans ou encore des travellings et dans le genre c'est plutôt intéressant et réussi.

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On ressent déjà une certaine maitrise venant de Scorsese, que ce soit au niveau du montage, de l'atmosphère ou de l'utilisation de la musique avec une chanson jazzy signé Bunny Berigan.

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Premier film et déjà Harvey Keitel, parfois brouillon mais dans l'ensemble réussi, on retrouve déjà certains de ses thèmes de prédilections telle que la religion.

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Scorsese nous emmène dans l'Amérique profonde et rurale, en y dressant une peinture violente et sombre à travers une héroïne qui parcours le pays de ville en ville.

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Si Mean Streets est déjà son troisième film, ça n'en reste pas moins la première pierre réellement importante de l'immense édifice que Scorsese va se construire au fur et à mesure des années. Il nous plonge littéralement en plein Little Italy entre violence, vie, sueur, religion et crasse.
Une première pépite.

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Portrait d'une femme perdue à la mort de son mari et qui part sur les routes avec son fils, toujours à la recherche de ses rêves passés de chanteuse. Un Scorsese inhabituel mais très touchant, sensible, passionnant et fort réussi.

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"Un jour, il y aura une vraie averse qui nettoiera la rue de toute cette racaille"
Une vision de la nuit New-yorkaise fascinante, sombre, terrifiante et envoûtante, une maîtrise technique brillante de Scorsese et un De Niro géant...
Une palme d'or amplement mérité.

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Martin Scorsese propose avec New York, New York un brillant hommage aux comédies musicales de l'âge d'or Hollywoodien, avec de très beaux décors ainsi qu'une belle utilisation des couleurs pour mieux sublimer un récit dramatique et émouvant, avec de remarquables numéros et des comédiens en or.

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Concert d'adieu de The Band filmé par Martin Scorsese, avec de nombreux et prestigieux invités (Eric Clapton, Neil Young...) ainsi que des coupures d'interviews qui sont par contre dispensables. La musique est de très bonne qualité et c'est bien filmée.

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Pour mettre en scène la montée et déchéance du boxeur Jack LaMotta, il fallait bien un immense et puissant De Niro ainsi qu'un Scorsese au sommet de sa maîtrise technique pour mieux créer une atmosphère choc, à la fois dramatique et violente qui te fout un uppercut en pleine poire à chaque visionnage.

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La Valse de Pantins nous permet de voir Scorsese faire du Billy Wilder, et Robert De Niro du Jack Lemmon, et si ce n'est pas aussi brillant que leur modèle, le duo propose une passionnante, acerbe et cynique comédie, avec un surprenant Jerry Lewis et une atmosphère particulièrement prenante.

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Le bruit de l'horloge résonne encore dans nos tête et Scorsese sublime la nuit New-yorkaise et ses marginaux.

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Il faut l'avouer, c'est un projet particulier de reprendre le personnage de Newman dans L'Arnaqueur et d'en faire une suite un peu plus de deux décennies plus tard.
Ici, le jeune arnaqueur présomptueux devient le vieux loups de mer qui déniche la perle rare. Scorsese prend une autre voie que le premier film, montrant surtout un Newman qui n'a pas évité le destin qui lui semblait promis, bien qu'on tente par moment de nous faire croire le contraire.
Le film est imparfait, même sans comparer à l'opus de Rossen, et ce malgré un Scorsese virevoltant derrière la caméra. Son ancrage très années 1980 est plutôt pas mal, combiné aux côtés coins perdus et à l'ambiance alcool, jeu et cigarette donne un rendu réussi, et un cadre parfait pour une telle histoire.

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Scorsese arrive finalement à nous intéresser à son récit comme en témoigne certaines scènes fortes du film (et plus particulièrement celle de face à face entre Jésus et Judas). Si ce n'est pas exempt de tout reproche, on ne peut que saluer l'audace et la passion du réalisateur pour nous livrer cette oeuvre.

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Son court métrage est le plus brillant du film avec celui de Woody Allen. Si une impression mitigée se dégage de "New York Story", ce n'est pas le cas de la partie réalisée par Scorsese qui mérite un beau 7/10.

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Je ne compte plus le nombre de vision de cette oeuvre qui m'a profondément marqué et pleinement participé à mon éducation cinéma. Brillant derrière la caméra, Scorsese nous plonge dans le milieu mafieux et l'Amérique de la seconde partie du XXème siècle et livre un de ses sommets, un fascinant et effrayant chef-d'oeuvre d'une rare puissance et intensité.

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En signant une nouvelle version de Cape Fear, Martin Scorsese propose un thriller aussi sombre que malsain et machiavélique, sublimant ses comédiens, le scénario ou encore la bande originale et mettant en scène une tension de plus en plus forte, jusqu'à atteindre le point de non retour.

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Martin Scorsese nous emmène dans la haute société New-yorkaise des années 1870. Et c'est un régal, loin de son style de film habituel, il nous plonge dans cette aristocratie, avec ses conventions, ses bonnes manières... Brillant.

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Ce long voyage est destiné à tout passionné de cinéma, qu'il soit adepte ou non de Scorsese mais qui croit en la magie et l'intemporalité du cinéma, à l'émotion et la fascination qu'elle peut procurer ainsi qu'à l'importance de véhiculer son histoire.

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Quelques années après le génial Affranchis, Martin Scorsese sublime les films de gangsters avec Casino, où sa science du cinéma lui permet de proposer une oeuvre aussi fascinante que violente, où ils passent en revue ce que la nature humaine a de plus violent, et ceux avec une énergie et maîtrise technique incroyable.

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Un Scorsese mineur mais non dénué d'intérêts autour de la jeunesse du dalaï-lama et des conséquences de l'arrivée de Mao au pouvoir.

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Une fois de plus, Scorsese sublime brillamment la nuit New-yorkaise. Une belle réalisation, un récit captivant et de bonnes interprétations font de ce film une réussite.

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Retour au succès commercial pour Scorsese. Pas forcément son meilleur, un peu trop inégal et un peu écrasé par le poids de cette reconstitution mais dans l'ensemble un bon film.

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Sous la forme d'un carnet de bord évoquant plusieurs rencontres, Martin Scorsese et Corey Harris font un véritable pèlerinage du blues, évoquant l'histoire et les racines de cette musique pour un résultat passionnant et surtout immersif.

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C'est à travers ce complexe et passionnant portrait humain que Martin Scorsese continue de se réinventer, en faisant briller un DiCaprio alors au sommet de son art.

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Passionnant portrait de Bob Dylan, très riche et profond, avec une véritable sincérité et passion de la part de Martin Scorsese, qui parvient à la faire partage, tout comme son amour pour la musique et celle-ci en particulier, alors qu'il a su retrouver de fabuleuses images d'archives.

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Martin Scorsese signe avec The Departed une fresque passionnante, mais qui peine à se détacher de l'original Infernal Affairs, l'empirant même sur certains points. C'est néanmoins une œuvre sanglante et crue, faisant ressortir la tension et la fatalité de personnages aux destins funèbres et liés par le sang, qui baignent dans la violence avec une épée de Damoclès s'agitant au-dessus de leur tête.

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Scorsese qui s'attaque à un concert des Rolling Stones. Ce ne sont pas les Stones du début des années 1970, mais ca reste très bon, avec quelques perles comme Some Girls entrecoupé de passionnantes images d'archives.

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Shutter Island se révèle être un bon Scorsese, porté par un très bon Di Caprio ou encore un esthétisme original et réussi, servant une histoire intéressante, même si on reste un peu sur notre faim.

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Un documentaire fleuve mais décevant, on se demande ce qui a bien pu passionner, à ce point Scorsese tant il semble surtout meubler durant les longues 3h30. Néanmoins, le matériel d'origine reste tout de même un minimum intéressant...