Cover Marvel Fresh Start : mon classement des nouvelles séries

Marvel Fresh Start : mon classement des nouvelles séries

Pour l'instant surtout un classement des premiers numéros, parce que je n'ai pas trop le temps d'écrire les critiques des numéros suivants, mais si ça peut aider certains à faire leurs choix parmi les nouvelles séries Marvel...

En tout cas, au niveau des numéros 1, les auteurs ont pour ...

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Liste de

16 BD

créee il y a presque 6 ans · modifiée il y a plus de 5 ans

Tony Stark: Iron Man (2018 - Present)
5.8
1.

Tony Stark: Iron Man (2018 - Present) (2018)

Sortie : juin 2018 (France).

Comics de Dan Slott et Valerio Schiti

Annotation :

#1 : 8

#1 [Juin] Je sais pas trop pourquoi mais j'étais hyper hypé par ce titre et j'avais vraiment hâte de le lire et je n'ai pas du tout été déçu. Tout est bon dans ce premier numéro ! On a vraiment l'impression que Slott a complètement compris le personnage et son rythme, et le fait qu'il le reconnecte immédiatement à sa continuité tout en le propulsant vers un futur plein de promesses est assez jouissif. Slott avait déjà proposé un environnement super stimulant avec Horizon Labs dans ses Spider-Man et là il arrive a apporter le même genre d'ambiance à l'univers d'Iron Man, en encore plus frénétique, spectaculaire et avancé technologiquement. En outre, comme dans son run sur Spider-Man, Slott fait bien attention à proposer immédiatement un supporting cast à Iron Man qui a trop souvent été esseulé ces dernières années.

Ce n'est pas parfait parce qu'il évacue immédiatement tout le supporting cast de la période Bendis et n'y fait pas du tout référence, mais ça fait plaisir de voir Stark s'occuper de son entreprise et d'Iron Man en même temps et de le voir entouré en permanence par beaucoup de gens. En outre, faire revenir des anciens personnages délaissés de l'univers Marvel comme Bethany Cabe ou Jocaste est très sympathique, avec en plus James Rhodes qui continue d'être dans le coin.

Et j'ai adoré le rythme hystérique du numéro, combiné aux doubles pages ultra dynamiques et expressives de Valerio Schiti et aux couleurs vives de Delgado. Ce débordement d'énergie positif et fun qui va tout le temps vers l'avant correspond tellement à la mentalité actuelle de Tony Stark, c'est jouissif. D'ailleurs Tony est clairement écrit avec la caractérisation post Robert Downey jr., mais pour autant, en réétablissant Stark en chef d'entreprise en plus d'un héros et d'un inventeur et en faisant en permanence des clins d'oeils discrets à son passé dans les persos secondaires alliés comme vilains, on reste en lien avec le canal historique du personnage, et l'ambiance me faisait quasiment penser au très sympathique run de Busiek sur le héros, notamment avec le côté aventure en un numéro de ce premier épisode.

Bref, alors que c'est une série Iron Man, je suis ultra enthousiaste pour cette série et j'ai très hâte de lire la suite ! [8]

Sentry (2018)
7.2
2.

Sentry (2018) (2018)

Sentry (Volume 3)

Sortie : août 2018.

Comics de Jeff Lemire et Kim Jacinto

Annotation :

#1 : 8

#1 [Juin] Sentry est de retour en série solo et j'en suis très heureux, parce que j'avais adoré les précédentes mini-séries consacrés au personnage qu'avait brillamment écrit Jenkins. C'est un personnage atypique dans l'univers Marvel, mais l'ambiance mélancolique et poétique unique des deux séries de Jenkins, combiné aux brillants dessins de Jae Lee pour la première série, et de John Romita jr. pour la deuxième, donnait un résultat vraiment fantastique.

Tout ça pour dire que revoir la Watchtower au look si iconique, revoir son petit chien et réentendre parler de C.L.O.C. m'a fait grandement plaisir. Il manquait seulement la formulation géniale " the power of a million exploding suns" pour que je sois complètement refait.

Ceci dit l'ambiance du récit de Jeff Lemire est un peu différente des séries de Jenkins, il faut dire que les dessins très cartoony de Kim Jacinto posent aussi une autre ambiance, et si la mélancolie est bien là, le côté poétique l'est un peu moins. Toutefois, le concept de cette nouvelle série est très bien trouvé, avec Bob Reynolds qui peut se transformer en tant que Sentry uniquement dans un monde de poche secret une fois par jour, histoire d'éviter que son double-maléfique le Void n'apparaisse de nouveau dans notre monde. Reynolds est donc sommé de vivre une vie normale assez médiocre et ne peut s'évader que durant un court temps nocturne.

Lemire commence très bien son histoire, en ajoutant une Sentry family à la Captain Marvel au personnage, donnant par la même occasion un côté Miracleman au récit à certains moments. On sent en tout cas l'auteur dans son élément, bien à l'aise dans son petit coin d'univers Marvel pour développer comme il faut le perso. Mais pour autant pas totalement isolé, avec l'ajout bienvenu de Misty Knight dans l'entourage du héros, dans une sorte de SHIELD de substitution un peu pété, mais qui permet de relier le héros au reste du Marvelverse.

Les dessins de Kim Jacinto, qui part sur un style à la James Harren ici et pas du tout sur le style à la Coipel qu'il avait sur Unworhty Thor, sont vraiment de très bonne facture. C'est très expressif et dynamique avec pleins de tâches d'encre à la Matteo Scalera.

Bref, bon petit début, curieux de voir la suite. [8]

Venom (2018 - 2021)
7.8
3.

Venom (2018 - 2021) (2018)

Venom (Volume 4)

Sortie : mai 2018 (États-Unis).

Comics de Donny Cates et Ryan Stegman

arnonaud a mis 8/10, a écrit une critique et la lit actuellement.

Annotation :

#1 : 8

#1 [Mai] Depuis que Dan Slott avait réquisitionné Carnage pour finir son run de Spider-Man et devant l'échec du Venom cosmique proposé par Bendis, Marvel s'est mis en tête de remettre en avant le Venom originel, une opération qui s'est couronné d'un succès commercial et qui a donné lieu à pleins d'events dérivés (au moins 3) et de crossover (au moins 2), puisque les symbiotes ont toujours bien marché en mini-séries. Mais honnêtement, c'était pas écrit par les meilleurs scénaristes et ça donnait pas trop envie. J'ai lu le Venom #150 et bien que dessiné par le génial Trad Moore, c'était pas fou, et j'ai lu aussi le crossover avec X-Men Blue (!) "Poison X" et c'était du comics assez bas de gamme.

Ça fait donc plaisir de voir qu'avec ce relaunch, Marvel a voulu se donner les moyens pour célébrer les 30 ans de Venom et la sortie de son futur film dignement. C'est écrit par le scénariste le plus chaud du moment chez Marvel, l'étoile montante Donny Cates qui nous a régalé sur Doctor Strange et Thanos, et c'est illustré par Ryan Stegman qui est à son meilleur niveau. Il y va à fond dans l'ambiance sombre/horreur un peu cracra, qui mélangé à son trait cartoony colle bien à un perso comme Venom.

Le ton est hyper sérieux et noir, mais il y a bien entendu le côté action musclé impressionnante du personnage qui est là. La relation entre Eddie Brock et son symbiote est devenue complètement instable, la créature alien étant en train de devenir folle, et ça donne tout de suite une dynamique intéressante à la série. En outre, Cates se lance dans un arc où Eddie va découvrir des secrets sur les symbiotes avec une nouvelle menace mystérieuse et surpuissante, ce qui est une formule assez classique mais qui peut donner de très bonnes choses, pensez à la Cour des Hiboux chez Batman, le run de Lemire sur Green Arrow, où l'arc de Spider-Man avec Ezekiel et Morlun qui sont géniaux et partent un peu de la même base.

Ce genre d'arc est souvent très accrocheur et les secrets peuvent redéfinir complètement la mythologie d'un héros en l'enrichissant de manière intéressante. En outre, il faut dire que ce premier numéro est très bien écrit, on sent bien les enjeux, on sent qu'on est en face d'un bon comics, d'un gros arc bien foutu qui peut devenir un classique du perso. Le twist de fin est intrigant, on a envie de savoir comment Eddie va réussir à battre ses nouveaux ennemis et de savoir la vérité derrière tous leurs mystères.

Bref, c'est très réussi. [8]

West Coast Avengers (2018 - 2019)
5.6
4.

West Coast Avengers (2018 - 2019) (2018)

West Coast Avengers (Volume 3)

Sortie : octobre 2018.

Comics de Kelly Thompson et Stefano Caselli

Annotation :

#1 : 8

#1 [Août] Après une excellente série Hawkeye, la scénariste Kelly Thompson continue de conduire la destiné de Kate Bishop. Là où la jeune héroïne sans sortait à peu près toute seule jusque là, elle va devoir réunir une équipe autour d'elle pour protéger Los Angeles de menaces qui la dépasse. Le soucis étant que dans l'univers Marvel, très peu de super-héros sont basés sur la côté Ouest, ce qui amène à l'équipe de bras cassés que l'on voit sur la cover (à savoir: les deux Hawkeye, America Chavez, Gwenpool, Kid Omega et un perso secondaire de la dernière série Hawkeye qui fait ses premiers pas en tant que super héros : Fuse)

Bon, avec Kelly Thompson au scénario et Stefano Caselli aux dessins, je n'ai personnellement pas été étonné par les qualités évidentes de ce premier numéro. C'était une sortie que j'attendais beaucoup et le numéro est à la hauteur. Une des choses que l'on pourra saluer c'est la densité du numéro. Trop souvent pour les séries d'équipe, le groupe n'est même pas rassemblé à la fin du premier numéro. Alors qu'ici le groupe est rassemblé en un numéro, a le temps d'affronter une première menace, commence à combattre une deuxième, et on a quand même le temps pour des séquences de vie en groupe, le début du travail de caractérisation de tout ce petit monde et pour 3 pages de gags ! Bref, on en a pour son argent, la décompression peut aller se faire voir.

Mais du coup, sans que ce soit non plus indigeste, il se passe peut-être un poil trop de choses à mon goût dans ce premier numéro, ce qui ne laisse pas forcément le temps de digérer toutes les infos où à la narration d'être le plus clair possible dans les scènes d'action qui sont parfois un poil brouillonne. Rien de bien gênant puisqu'on reste en face d'un titre super fun, super beau, bien dialogué et avec des personnages qui sont, en majorité, déjà attachants et agréables à suivre. Mais c'est sans doute un peu moins parfait que le Hawkeye de Thompson.

Je n'ai pas encore pris le temps de parler des couleurs de Triona Farrell mais elles sont superbes. Ça arrive à être lumineux et coloré tout en ayant des ambiances vraiment très soignées. On sent vraiment le beau temps californien, on a aussi des jolies ambiances de coucher de soleil, de beaux violets/roses tout au long du numéro... Franchement de très bonnes couleurs. Et ça met bien en valeur Caselli qui est toujours au top niveau avec son dessin qui sait aussi bien être expressif que spectaculaire. [8]

Thor (2018 - 2019)
6.9
5.

Thor (2018 - 2019) (2018)

Thor (Volume 5)

Sortie : août 2018 (États-Unis).

Comics de Jason Aaron, Christian Ward et Mike Del Mundo

Annotation :

#1 : 8

#1 [Juin] Jason Aaron continue son long run sur Thor avec une nouvelle époque, qui marque le retour de Thor Odinson en tant que porteur du marteau, dieu du tonnerre, héros et personnage principal de la série qui porte son nom. On va voir plus précisément en quoi le fait d'être devenu Unworthy et d'avoir assisté aux aventures de Jane Foster en tant que Thor lui a apporté, en quoi ça l'a changé dans sa façon d'être un héros. Et surtout, la War of the Realms construite depuis des années prend de plus en plus d'ampleur et ça risque d'être vraiment le sujet principal de cette nouvelle série.

Russel Dautermann, dessinateur brillant d'une grande partie de la période Jane Foster a décidé de laisser la main pour cette nouvelle série, histoire de marquer encore plus le changement d'époque, et c'est Mike Del Mundo, qui a déjà collaboré avec Aaron sur Weirdworld, qui prend le relais. Et forcément, avec son style en peinture numérique caractéristique, il apporte une atmosphère complètement différente, qui est pas mal pour donner une nouvelle impulsion au titre, tout en collant au ton plus fun, décalé et humoristique qui s'est développé autour du personnage depuis son 3e film.

C'est là que ce premier numéro est plutôt efficace je trouve, en arrivant à trouver un bon équilibre entre ce nouveau ton humoristique pour le perso, les excentricités de comic book qu'a toujours affectionné Aaron et qui étaient déjà présentes dans ce run, et toujours une certaine noblesse et une certaine gravité à d'autres moments. On a deux auteurs qui savent jongler entre les tonalités pour nous offrir un peu le meilleur de tous les mondes.

En tout cas c'est super beau, surtout les couleurs, c'est super agréable à lire, avec l'univers du perso qui est devenu vraiment riche, pleins de clin d’œil au reste de l'univers Marvel, pleins d'idées super intéressantes et un Thor plus humain que jamais et donc plus attachant.

En outre c'est le retour des intrigues dans le futur. C'est illustré par Christian Ward, c'est superbe là aussi, le ton y est plus grave, mais c'est pleins de promesses, même si le cliff de fin est un peu grotesque, et bien dans la tendance des amalgames débiles et un peu nazes qu'affectionne Marvel en ce moment, et dont on a déjà bien soupé dans le (très bon) Thanos de Cates. [8]

Avengers (2018 - Present)
5.6
6.

Avengers (2018 - Present) (2018)

Avengers (Volume 7)

Sortie : juillet 2018 (États-Unis).

Comics de Jason Aaron et Ed McGuinness

arnonaud a mis 8/10, a écrit une critique et la lit actuellement.

Annotation :

#1 : 8

#1 [Mai] Ca y est, le Fresh Start de Marvel débute avec en premier lieu le relaunch des Avengers par Aaron et McGuinness, et honnêtement, j'étais vraiment content de lire ça. On retrouve vraiment les sensations du début du run de Hickman au niveau de l'ampleur de l'histoire, de sa dimension épique, du teasing qui est fait, et ça fait très longtemps qu'on avait plus ressenti ça chez les Avengers et c'est extrêmement plaisant.

A voir ce que donnera la suite, mais c'est un début très bien foutu, qui prend les suites des excitantes pistes de Marvel Legacy #1, avec le retour des Avengers préhistoriques et de cette histoire de Celestials et de Final Host. J'adore découvrir l'histoire secrète de l'univers Marvel et la notion d'héritage entre les héros, les menaces de grande ampleur sont toujours très excitante, en plus on a pas mal de héros qui sont les plus grands noms de l'éditeur, donc tout de suite on a l'impression de lire un futur classique et en plus une histoire importante.

Et puis les dessins de McGuinness sont superbes. Le trait est élégant, majestueux, les personnages sont superbes, les scènes impressionnantes le sont vraiment. C'est dommage que sa mise en page soit un peu trop éclatée parce qu'on y perd un peu en lisibilité, surtout que David Curiel n'est pas toujours à son meilleur niveau à la colo (il est meilleur sur Pepe Larraz), mais à part ça, ça a quand même franchement de la gueule. J'aurais bien aimé que Justin Ponsor colorise mais il n'a peut-être jamais été prévu au delà des couv' et il est malheureusement bien occupé à combattre son cancer...

Et notons aussi que Aaron est comme souvent impeccable sur les caractérisations, en particulier sur Thor, Black Panther, Strange et Ghost Rider. J'ai d'ailleurs très hâte de voir ce qu'il va faire avec ce dernier et avec She-Hulk.

Franchement le démarrage canon que j'attendais et j'ai très envie de lire la suite en espérant que ça reste au même niveau. [8]

Jessica Jones (2018 - Present)
7.7
7.

Jessica Jones (2018 - Present) (2018)

Sortie : 18 juillet 2018 (France).

Comics de Kelly Thompson et Mattia de Iulis

Annotation :

#1 : 8

#1 (chapitres 1 et 2) [Juillet] Nouvelle série digitale Jessica Jones qui sort par pack de 2 numéros d'un coup chaque mois pendant 3 mois avant de sortir ensuite en TPB.

L'intrigue de fond semble relativement classique pour du Jessica Jones pour le moment, mais ça fonctionne super bien.

Déjà c'est extrêmement beau, notamment au niveau des couleurs, ce qui fait immédiatement pardonner le fait qu'on se retrouve avec une Jessica Jones qui a le look de la série TV. Je ne connaissais pas Mattia de Iulis et c'est une excellente révélation pour ceux qui aiment les style un peu à la Jesus Saiz.

Et ensuite, les dialogues sont toujours soignés, comme d'habitude chez Thompson. On a de bonnes caractérisation et on a le droit à de bons personnages secondaires avec Luke Cage, Carol Danvers et Misty Knight. Très vite, la série renoue avec ce que faisait Bendis avec Alias, avec une espèce de visite de l'univers Marvel qui ne va pas forcément voir que les personnages les plus connus. Loin de là même, vu que le vilain du jour semble s'intéresser aux femmes super-héroïnes de 4e zone.

J'ai hâte de lire les deux prochains numéros, parce que pour l'instant la relève semble être à la hauteur de l'excellent run de Bendis. [8]

X-23 (2018 - 2019)
7.1
8.

X-23 (2018 - 2019) (2018)

X-23 (Volume 3)

Sortie : septembre 2018.

Comics de Mariko Tamaki et Juann Cabal

arnonaud a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

#1 : 8
#2 : 7

#1 [Juillet] Très bonne surprise ce premier numéro.

Je suis loin d'être expert en X-23 même si j'avais bien aimé le premier arc de All-New Wolverine par Tom Taylor et David Lopez. Et pour cette nouvelle série par Mariko Tamaki et Juann Cabal, je ne sais pas si le premier arc sera aussi bon mais on part en tout cas sur un premier numéro super prometteur.

La grosse claque de ce numéro c'est Juann Cabal qui est complètement déchaîné du début à la fin. Je ne connais pas trop ce dessinateur, j'ai juste vu passer sur Twitter les cases qu'il avait fait quand Honey Badger avait récupéré son nom d'héroïne, avec les excellentes parodies des couvertures de Wolverine, mais dans ce numéro #1 de X-23 il montre vraiment qu'il est un dessinateur à suivre. Son trait est super détaillé, que ce soit décor et personnages, et il peut tout aussi bien faire des cadrages impressionnants et spectaculaires que des séquences plus intimistes avec un acting des personnages hors du commun. C'est hallucinant de voir le soin apporté aux cases et à la narration, on sent l'influence de Frank Quitely mélangé avec un trait un poil plus mainstream et le résultat final est somptueux. Surtout que Nolan Woodard est à son meilleur niveau à la colo et arrive à faire quelque chose de lumineux et coloré sans jamais être criard ou flashy, mais plutôt en proposant de belles ambiances colorées. Honnêtement j'ai été bluffé graphiquement du début à la fin du numéro et je n'ai même pas parlé du design des "adversaires" annoncées de nos héroïnes qui est là aussi exceptionnel.

Donc forcément, avec un tel niveau graphique et d'acting parfait des personnages, le scénario de Tamaki est tiré vers le haut de manière incroyable. X-23 et Honey Badger sont super attachantes, la scénariste prend le temps de les présenter aux lecteurs, de les caractérisées, avec pas mal de petites séquences plus ou moins intimistes et on a déjà beaucoup d'empathie pour elles à la fin du numéro. Mais c'est pareil pour les vilaines qui sont écrites de manière très humaines et avec beaucoup de soin pour leur donner de la consistance. Franchement l'écriture du numéro est très bien menée, l'intrigue se présentant naturellement et avec un petit thème pour lier les scènes entre elles qui permet de rendre le numéro agréable en lui-même. Ça ne se termine pas sur un cliffhanger gargantuesque et pourtant la conclusion du numéro est réussi et il y a là le potentiel pour de grandes choses. [8]

The Immortal Hulk (2018 - 2021)
7.6
9.

The Immortal Hulk (2018 - 2021) (2018)

Immortal Hulk (Volume 1)

Sortie : juin 2018 (États-Unis).

Comics de Al Ewing et Joe Bennett

arnonaud a mis 7/10, a écrit une critique et la lit actuellement.

Annotation :

#1 : 7
#2 : 6
#3-4 : 7

#1 [Juin] Hulk est un personnage pour lequel Marvel a du mal à avoir une direction ces dernières années. On a eu de multiples interprétations très différentes, il est mort, on a eu un Hulk alternatif... Mais cet Immortal Hulk marque donc le retour de Bruce Banner aux affaires, après une résurrection dans Avengers No Surrender.

On retrouve Al Ewing à l'écriture avec Joe Bennett aux dessins, donc clairement pas une équipe créative qui fera rêver beaucoup de monde, pour un run qui veut proposer une orientation plus horrifique pour le personnage. En fait, en admettant désormais que le Hulk est immortel, ça permet d'accentuer le côté un peu créature surnaturelle du personnage, qui devient quasiment un "esprit de vengeance" dans cet épisode, à la manière du Ghost Rider des 90's. Mais ce que veux faire en réalité Al Ewing, c'est un hommage aux 6 épisodes originaux de Hulk par Lee, Kirby et Ditko, qui lorgnaient plus du côté du comics horrifique que du côté du comics d'action.

J'aime les récits de Hulk se passant dans l'Amérique profonde, et j'aime voir du Banner fugitif et vagabond, et c'est ce que propose la série donc c'est tant mieux. Et Ewing et Bennett savent rendre le Hulk ultra impressionnant, ils arrivent à le rendre légèrement effrayant/dérangeant avec son design massif mais reprenant le visage à la Kirby, et en lui donnant des regards et sourires distordus. Il n'y a pas de grosses bagarres musclées, mais on a quand même des double-splashs qui font le boulot.

Le dessin de Joe Bennett est pas fou, mais le côté un peu étrange et tordu qu'il donne à ses dessins est parfait pour l'ambiance angoissante du titre. C'est pareil pour les couleurs de Paul Mounts que je n'aime pas vraiment, mais pour une fois ses jaunes marronâtres un peu moches qu'il affectionne particulièrement et ses couleurs baveuses collent plutôt bien vu qu'elles renforcent là aussi le côté horrifique.

Ce premier numéro est donc un done-in-one en forme de note d'intention plutôt efficace. L'histoire proposée est classique mais plutôt efficace, grâce à l'apparition d'un Hulk plutôt marquant et d'une chute qui fonctionne pas mal. C'est pas le récit du siècle, mais ce mélange entre un retour au source et une certaine fraîcheur donne envie d'y croire. Reste la partie graphique, adaptée mais en soit réellement pas très belle qui fera que Immortal Hulk ne sera pas forcément une priorité dans ce relaunch. [7]

Iron Fist (2018 - Present)
10.

Iron Fist (2018 - Present) (2018)

Sortie : 3 octobre 2018 (France).

Comics de Clay McLeod Chapman et Guillermo Sanna

Annotation :

#1 : 6

#1 (chapitres 1 & 2) [Octobre] Nouvelle série digitale Iron Fist qui sort par pack de 2 numéros d'un coup chaque mois pendant 3 mois avant de sortir ensuite en TPB.

Le dessin est un peu brouillon et c'est un peu dommage pour un héros qui a eu des dessinateurs comme John Byrne, David Aja, Kaare Andrews ou Afu Chan, mais Sanna s'éclate bien sur le côté plus horrifique, ce qui semble justifier sa présence ici.

J'aime bien le fait qu'Iron Fist combatte à New York des vilains/démons surnaturels inspiré de la culture chinoise et asiatique, ça sonne un peu comme un prolongement des adversaires qu'on pouvait voir dans l'excellente série Iron Fists.

Le numéro commence sur une séquence vraiment choc et assez inhabituelle en comics de super-héros qui va vraiment traumatiser Danny. A mon avis le traitement est un peu trop léger dessus, même si on sent clairement le traumatisme énorme que c'est pour le héros.

Par contre, d'où sort ce nouveau costume qui n'est que sur les pages intérieures et pas sur les couv' ? Il semble assez mal défini et pas très iconiques (même si les mains bandées sont chouettes), c'est dommage.

J'aime bien le fait qu'Iron Fist soit vraiment mis à mal par le vilain, vraiment en énorme difficulté. Et j'aime bien le fait que la série lorgne du côté de l'horreur et du surnaturel, ça change des intrigues orientées arts martiaux.

Mais la série garde un vrai côté série de seconde zone, que ce soit dans les dessins qui manquent cruellement de détails, ou dans l'intrigue qui manque un peu de profondeur. Le supporting cast est proche du néant, Iron Fist est très peu défini, avec une caractérisation qui reste trop superficielle, trop peu d'infos sur sa vie privée... Et c'est pareil pour le vilain qui manque un peu de background pour le moment.

Y a pourtant quelques prises de risque, que ce soit dans le twist de début du premier chapitre ou le gros rebondissement vers la fin du 2e... Mais j'ai du mal à réellement m'impliquer. Est-ce encore une fois la faute des dessins qui ne m'aident pas à prendre la série au sérieux ? Est-ce aussi dû à l'absence totale de promotion autour du titre et son format digital qui font que j'ai du mal à croire que cette histoire pourra avoir un quelconque impact à terme ? Y a sans doute de ça également.

Donc voilà, c'est très honnête, mais c'est vrai que je vois mal ce récit dépasser les classiques récents que sont les runs de Fraction ou Andrews. [6]

Luke Cage (2018 - Present)
11.

Luke Cage (2018 - Present) (2018)

Sortie : 15 août 2018 (France).

Comics de Anthony Del Col et Jahnoy Lindsay

Annotation :

#1 : 6

#1 (chapitres 1 & 2) [Août] Nouvelle série digitale Luke Cage qui sort par pack de 2 numéros d'un coup chaque mois pendant 3 mois avant de sortir ensuite en TPB.

Tout n'est pas parfait dans cette nouvelle série Luke Cage. Il y a de très bonnes choses, comme la nouvelle faiblesse qui est trouvée pour Luke, qui est extrêmement pertinente, qui met en lumière quelque chose de méconnu et peut permettre pleins de développement narratifs et des scènes assez poignantes. C'est vraiment un gros truc qui est posé ici, à voir comment les auteurs suivant du perso assumeront ça.

Dans les autres bons points de la série, soulignons le travail du coloriste Ian Herring, coloriste de Ms. Marvel notamment, qui fait toujours un excellent boulot sur les titres urbains au rythme tranquille, comme c'est le cas ici.

Toutefois, à côté de ça, y a pas mal de problèmes sur ce #1. Comme sur la précédente série Luke Cage, on se paye un dessinateur afro-américain de seconde zone pour illustrer la série. C'est pas aussi catastrophique que ce que faisait Nelson Blake II, mais c'est de qualité assez aléatoire. Les plans larges et les décors sont souvent pas fous, mais le potentiel semble par contre être bien là pour les scènes d'action, dommage qu'on en ait pour l'instant que très très peu.

L'intrigue qu'on nous sert semble quasiment taillée sur mesure pour être adaptée sur Netflix dans quelques années, le rythme tout mou est déjà là. Tout avance trop lentement, y a peu de conflits pour notre héros... Que ce soit physique vu que l'ennemi est mystérieux, caché, insaisissable, ni dans les dialogues où y a pas vraiment de disputes, c'est plutôt des dialogues d'exposition en ligne droite. En outre, la nouvelle faiblesse de Cage qui est pleine de potentielle est pour l'instant déconnectée de l'intrigue principale ce qui n'aide pas à se passionner pour ce que l'on nous raconte. Cage n'a du coup pas de vrai enjeu personnel pour se lancer dans cette aventure et c'est un peu dommage.

Donc c'est pas hyper palpitant, y a assez peu de scènes fortes pour le moment, y a pas énormément de vannes non plus... Heureusement que la fin plus musclée du chapitre 2 vient réveiller tout ça.

C'est pas une catastrophe non plus, ça plaira à ceux qui aiment les tonalités très terre à terre et plutôt très réaliste, surtout que les thèmes abordés sont globalement très intéressants et avec du potentiel. [6]

The Punisher (2018 - 2019)
6.1
12.

The Punisher (2018 - 2019) (2018)

The Punisher (Volume 12)

Sortie : août 2018 (États-Unis).

Comics de Matthew Rosenberg et Riccardo Burchielli

Annotation :

#1 : 6

#1 [Août] C'est laid et crétin, mais déjà Kudranski est plus à sa place en dessinateur ici que sur l'event Doctor Strange: Damnation et, en outre j'aime bien l'idée du Punisher qui chercher à neutraliser les grands vilains de l'univers Marvel, à savoir ici le Baron Zemo et le Mandarin.

Le fait de revoir Dario Agger, le PDG de Roxxon introduit dans le run d'Aaron sur Thor, pour mieux l'intégrer sur la durée dans l'univers Marvel (après l'avoir également revu dans la série Weapon H) est très chouette également. J'étais heureux aussi de réentendre parler de Bagalia, le pays criminel. Et puis le fait de traiter du crime mondialisé hyper puissant qui essaye de se blanchir aux yeux du monde est une bonne thématique, et ça met tout de suite de l'enjeu pour le Punisher, puisque ce ne sont pas de simples gangs de rue et ça change un peu des cartels d'Amérique latine.

Après le seul soucis avec ce genre de pitch, c'est qu'il faut ensuite assumer de tuer des vilains Marvel, et c'est toujours là que ça coince, vu que c'est un peu con de tuer des personnages iconiques, appréciés et qui ont du potentiel, mais ça fait toujours petit bras de tuer ceux dont tout le monde se fout. Pour le premier numéro, Rosenberg arrive à un compromis plutôt intéressant, même si ça me paraît un brin rapide et gratuit et, par conséquent, peut-être un peu dommage.

Concernant l'écriture du Punisher, Rosenberg choisi ici de l'écrire majoritairement du point de vue des vilains, ce qui est une option toujours efficace pour mettre en avant sa toute-puissance et bien montrer la menace qu'il représente. On n'est jamais dans sa tête et on est pas du tout dans le Punisher humanisé pour le moment (mais ça viendra peut-être plus tard ?). Le cliff de fin est une bonne idée concernant le statut du Punisher vis à vis du reste du monde. Par contre cette case de Black Widow dans son bain complètement gratuite et mal dessinée, qu'est-ce que c'est que ça ? Surtout vu ce qu'a fait le lettreur, elle ne sert à rien et on se demande ce qu'elle fout là.

Donc y a du potentiel pour cette nouvelle série Punisher, et c'est un des meilleurs trucs que j'ai lu de la part de Rosenberg jusque là, avec pas mal d'idées prometteuses. Mais faut avoir envie de se farcir les dessins vraiment laids de Kudranski. Il faut espérer qu'il soit vite remplacé et ne devienne pas le dessinateur de toute la série. [6]

Shatterstar (2018)
13.

Shatterstar (2018) (2018)

Sortie : 3 octobre 2018 (France).

Comics de Tim Seeley, Carlos Villa et Gerardo Sandoval

Annotation :

#1 : 6

#1 [Octobre] Voilà un nouveau personnage de l'univers mutant qui s'essaye à la vie en solo : Shatterstar, le gladiateur rescapé de Mojoworld. Autant le dire tout de suite, j'ai pas encore lu les intrigues originales liées à Mojoworld et je ne crois pas avoir déjà lu des histoires avec Shatterstar, donc je découvre complètement le perso ici.

L'idée de l'immeuble pour personnes rescapés d'univers parallèle est super cool, surtout que les personnages présentés dans l'immeuble sont plutôt efficaces. Le numéro fait surtout un bon boulot pour expliquer plutôt clairement qui est Shatterstar pour ceux qui ne connaisse ni le perso ni la mythologie du Mojoworld. L'idée d'avoir Sandoval pour dessiner les flash-back de sa période gladiateur extrême est plutôt amusante aussi et un bel hommage au fait que Liefeld a créé le perso et qu'il a bien évolué depuis.

Le numéro est plutôt agréable à lire, on rentre bien dans l'univers de la série qui a tout de suite une certaine densité, mais c'est peut-être un peu trop calme. En fait le truc c'est qu'on semble nous indiquer un gros changement de ton pour la suite de la série, et si on part sur quelque chose de plus orienté action par la suite, c'est dommage de ne pas avoir d'avantage de grosse scène d'action dans ce numéro. Là ça donne vraiment l'impression qu'on va sauter dans l'inconnu pour la suite, et c'est dommage après un #1. Par contre, l'ultime twist de fin est plutôt intriguant, parce qu'il relie intelligemment deux persos de l'univers Marvel qui, à ma connaissance, n'avaient jamais été mis ensemble, et je suis curieux de voir sur quoi ça va déboucher.

Donc y a un excellent boulot pour créer un univers autour de Shatterstar et pour bien le définir. On sent que Seeley a bien pris la mesure de ce qu'il fallait faire pour donner vie à un personnage qui prend son envol en solo. Mais, par conséquent, ça ralentit sûrement un peu trop le lancement de l'intrigue. [6]

Deadpool (2018 - Present)
14.

Deadpool (2018 - Present) (2018)

Sortie : juin 2018 (France).

Comics de Skottie Young et Nic Klein

Annotation :

#1 : 5

#1 [Juin] C'est très beau, colo comme dessin, et l'influence Opena/White fait plaisir. C'est une nouvelle série qui part clairement avec une influence du premier film, pourquoi pas. Le duo Teenage Negasonic Warhead/Deadpool marche bien de toute manière, avec un très bon contraste entre les deux persos. Et y a quelques blagues amusantes.

Par contre y a pleins de problèmes : pourquoi ce retour à une feuille vierge pour le perso ? Pourquoi ne pas construire sur le run de Duggan (que je n'ai pas terminé, donc peut-être que ça avait du sens pour le scénariste de terminer sur un retour à la case départ) ? C'est chiant.

Et, surtout, pourquoi faire une intro aussi standard face à un ennemi tout merdique dans une salle de cinéma ? Ce n'est pas du tout intéressant et du coup la vraie intrigue démarre beaucoup trop tardivement et n'arrive pas à hyper au moment du cliff, puisqu'on en sait trop peu. Pourquoi les Gardiens appellent les Avengers pour sauver la galaxie ? Pourquoi mettre les Avengers face à ce nouveau Céleste alors que les Avengers affrontent déjà des Célestes au même moment dans leur propre série ?

Honnêtement, y a zéro excitation pour la suite sur ce seul numéro. L'intrigue n'est pas lancée et en plus on a pas d'enjeux personnels pour Deadpool, on a l'impression que ça ne va être que de la blague sans lendemain, et le niveau de délire n'est pas assez élevé pour que ça se suffise à lui-même. Ce n'est pas Howard the Duck #1 de Zdarksy et Quinones.

Le back-up dessiné par Hepburn est plus intéressant, avec ses parodies d'origin-story célèbres qui finissent pas teaser une intrigue future. Ça s'est plutôt malin je trouve et ça rend déjà plus curieux. [5]

Doctor Strange (2018 - Present)
5.8
15.

Doctor Strange (2018 - Present) (2018)

Doctor Strange (Volume 4)

Sortie : août 2018.

Comics de Mark Waid et Jesús Sáiz

Annotation :

#1 : 5

#1 [Juin] C'est beau, très beau même pas moment, un peu moins ma came à d'autres, et je serais quand même curieux de voir ce qu'aurait fait des types comme le duo Chris Samnee/Matt Wilson sur ce même scénar'. J'ai l'impression qu'ils auraient réussi à faire quelque chose de plus impliquant, auquel on s'attache d'avantage.

Mon gros regret c'est que Waid a complètement dépouillé le supporting cast de la série. Strange est tout seul dans ce numéro (on a que Stark qui vient faire un petit coucou), c'est d'une tristesse absolue, surtout que même les décors ne sont pas très rempli en nombre de figurants, et c'est dommage après les deux précédents runs qui essayaient de construire un nouveau supporting cast pour le héros.

L'idée de l'intrigue est pas trop mal, mais ça me fait trop penser à la magie qui disparaissait de manière globale et au run de Fraction sur les 4F. En outre, ce qui est dommage c'est que la question de qui protège la Terre des menaces magiques pendant l'absence de Strange n'est pas posée. La question de l'urgence de Strange pour récupérer ses pouvoirs est également trop peu présente, alors qu'il laisse quand même la Terre sans protection...

Par contre, j'aime l'idée de dire qu'il y a d'autres magiciens voire d'autres sorciers suprêmes dans notre réalité mais sur d'autres planètes. Ça étend bien l'univers et j'ai envie de voir ça.

Toutefois, dommage que le premier arrêt soit un peu nullos : on a des aliens à la John Carter pas très originaux ni intéressants graphiquement et la situation dans laquelle se retrouve Strange est fort classique. Alors oui, c'est désespéré, mais le truc c'est que Strange sans pouvoir, c'est un mec lambda qui n'a même pas un caractère très attachant (en tout cas pas dans ce numéro) et j'en ai rien à faire d'une histoire de ce type, encore plus en allant lire une série Doctor Strange.

La seule tendresse que j'ai pour ce numéro c'est qu'il y a quand même quelques très belles pages. [5]

Ant-Man & The Wasp (2018)
16.

Ant-Man & The Wasp (2018) (2018)

Sortie : juin 2018 (France).

Comics de Mark Waid et Javier Garron

Annotation :

#1 : 4

#1 [Juin] Autant j'ai adoré la série Ant-Man de Nick Spencer, autant ici c'est vraiment mal parti.

Le gros problème est que les héros ne sont pas écrits de manière très attachante, Waid mettant plutôt en avant leurs défauts, et en plus ils sont partis dans une quête de merde pour aider des créatures sans charisme du microverse parce que nos héros passaient par là pour que Scott Lang puisse être là à temps pour l'anniversaire de Cassie (!) et ils n'ont pas pu s'empêcher d'aider quand ils ont vu une injustice...

On croirait que Waid a mis volontairement les éléments les moins conseillés pour lancer un récit. Avec cette histoire d'anniversaire on se croirait dans les scénarios prétextes et totalement nuls des jeux Nintendo type Kirby ou Mario, et à ça on ajoute une quête complètement extérieure aux héros, mais qu'est-ce que c'est que ce délire ?

Le cliff de fin est moins merdique que ça mais ce n'est pas la folie non plus.

La partie artistique est franchement honnête pour un truc colorisé par Israel Silva (coloriste que je hait habituellement), mais ce n'est pas non plus renversant outre-mesure. Javier Garron a le mérite de faire des persos très expressifs, mais son style reste assez classique.

Franchement, zéro chance que j'aille lire la suite. Visiblement, je ne lirais pas beaucoup de Mark Waid avec ce Fresh Start... [4]

arnonaud

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