Mes déceptions cinématographiques

Annotation :

Un film traînant trop en longueur. Une héroïne intéressante mais trop noyée dans des scènes d’hystérie colériques qui nous décroche trop du film par moment. Parfois un sur-jeu sur le ton de la voix qui certes est là pour marquer une certaine ignorance du personnage mais qui au final la fait passer plus pour une idiote qu'autre chose. On donnerait presque raison à son entourage de la traiter aussi injustement par moment. Dommage car j'adorais le synopsis et on peut que ressentir une certain vérité dans le message central du film sur la place que nous accordons à certaines personnes perdues, malchanceuses dans notre société.

Annotation :

J'ai adoré la mise en scène un peu kitch avec de gros zooms presque artisanaux sur les personnages et le découpage brute des scènes. Une idée de base très intéressant mais qui s’engouffre dans un ensemble brouillon, trop peu explicite. Je comprends qu'on veuille jouer sur la subtilité mais à des moments, on se perd vraiment dans les différents découpages spatio-temporels dû aux étranges photos de Claire. Parfois trop caricatural dans le traitement de ses personnages, on ne sait pas s'il faut parfois rire ou avoir de la compassion.

Annotation :

Une adaptation pas à la hauteur du livre d'origine. Un parti pris pas audacieux qui n'a pas réussi à mettre en valeur toute la complexité de l'héroïne principale pris entre son " syndrome de la page blanche", ses questionnements sur l'amitié à l'adulte, les faux semblants et " son désir d'être la femme parfait sur tous les fronts".

Bien que les deux actrices donnent le meilleur, on sent une certaine fainéantise dans la réalisation : un ton pas assez vénéneux, des cadres trop propres, un semblant de suspense mal géré, des personnages secondaires oubliables et inintéressants.

Dommage d'avoir gâcher un aussi bon matériel de départ.

Annotation :

Je ne peux pas bien expliquée l'ennui que j'ai éprouvé devant ce film. Pourtant tout était là pour combler mes attentes : une brochette d’actrices et un acteur que j'affectionne beaucoup, des costumes somptueux, des décors sublimes, une histoire qui accroche mais... rien ne décolle. Je détourne les yeux plusieurs fois devant le visionnage par ennui, la tension sexuelle attendue tombe bien à plat, le traitement des différentes héroïnes est très inégale, le fameuse scène de l'empoisonnement n'est pas aussi mémorable que prévu.

A voir si la première adaptation est mieux ?

Je ne sais pas j'essayerai de redonner une seconde chance un jour à celle-ci.

Annotation :

Tout le monde envoyait une critique négative ce film avant même sa sortie. Moi j'ai voulu lui laisser une chance de par l’univers proposé et de par la nostalgie que j'ai pour certains films de Besson.

Le film est loin d'être le tollé annoncé mais regorge d'énormes défauts.

Déjà par le traitement des personnages principaux et leur relation caricaturale et presque malsaine tant Lauréline qui devrait être une femme aux mêmes capacités que Valerian est reléguée à être sa Love Interest, ou pire... sa bimbo à séduire. C'est sûrement les acteurs qui n'aident pas car malgré de bonnes intentions ont à l'impression qu'ils sont là juste pour toucher le chèque alors qu'ils dégagent beaucoup de charisme.

Les méchants de l'histoire ne sont pas crédibles, certains personnages secondaires introduits sont intéressants mais disparaissent aussi vite pour faire avancer le scénario.

Des parti pris de mise en scène audacieuses au début du film sont vite abandonnées au profil d'une bouillasse numérique à outrance. Bref... quel gâchis.

Annotation :

Des dialogues très enfantins malgré le propos assez mature du film au départ, dépeignant le danger des réseaux sociaux sur l'exposition de notre vie privée. Un message de fin très douteux, Emma Watson avec un jeu hyper caricatural, un scénario qui part dans tous les sens. Un propos de fin assez particulier, que j'ai du à interpréter comme positif ou négatif tant que la frontière est assez floue.. on a voulu tenter un final à la"black mirror" mais le ton trop idéaliste n'aide pas, on ne remet jamais en question les actions égoïstes, parfois incompréhensibles de notre héroïne, peinant à convaincre le bien fondé de sa démarche.

On aurait dit presque un nanar si la réalisation n'était pas aussi correcte.

Annotation :

Le film de 1999 étant l'un de mes plaisirs coupables, j'attendais ce nouveau remake avec impatience.

Je constate qu'il n'est pas à la hauteur : intrigue trop vue, héros antipathique et machiste au possible, des personnages féminins rabaissées à des femmes sexy, un trop plein d'effets numériques, une ambiance horrifique qui n'est pas au RDV, notre nouvelle "momie" réduite à son rôle de femme amoureuse désespérée, un héros "mary-sue" très antipathique tant que son développement psychologique est à peine présenter durant tout le film... bref une déception.

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Un thriller sulfureux et élégant sur le papier avec le pianiste du genre qu'est Ozon mais dont le mystère s'avère un peu décevant.

Ozon nous parle de jumeaux, de psychanalyse et de sexualité avec une photographie sympathique mais avec une écriture maladroite, presque nanardesque par moment.

Les scènes érotiques sont bien filmées mais parfois à force de jouer sur la répétitivité des situations elles ont deviennent lassantes, de même que l'héroïne peut agacer par son attitude presque nonchalante devant les événements étranges qu'elle vit. On dirait qu'elle est sous drogue en permanence malgré le charisme de son actrice. La révélation finale bien qu'intéressante reste assez sorti de son contexte pour qu'on y croie vraiment. Au final, ça fait l'effet d'un pétard mouillé.

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Un duo d'acteurs que j'apprécie particulièrement. Un synopsis allégeant et une première partie très bien menée. Tout était là pour que je passe un très bon moment en compagnie de ce village espagnol pas aussi innocent et chaleureux qu'on nous le montre dans ses premières minutes. Tout le monde a ses secrets... et la symbolique de certaines scènes dont celle du pigeon en haut du clocher amenait progressive cette atmosphère de tension qui aboutit à l'horreur de la disparition de la jeune adolescente.

Et la seconde partie ... catastrophe... un ton sombrant dans une atmosphère digne d'une telenovela pour le coup.. les infidélités amoureuses, les jalousies de tous le habitants envers l'une des familles les plus influentes du village...

Plus le film avance et plus l’on se désintéresse de ces personnages et de leurs tourments. Plus les secrets émergent, moins ils sont crédibles ; ce qui est tout l’objectif de Farhadi, mais le retour de bâton fait que les personnages en deviennent antipathiques.

Certes le réalisateur ne voulait pas tourner cela en Thriller ( mais plus insister sur la notion du regret, du mensonge, de notre rapport au passé et aux racines familiales) , amenant à la découverte de l'agresseur mais bon.. le final fait un peu pétard mouillé, tout le monde agit comme si rien ne c'était passé, aucun traumatisme ni rien..

A quoi bon cette ambiance hitchcockienne du début alors ?.. dommage que l'histoire gâche si beau potentiel aussi bien par la présence de ses brillants acteurs ( même les plus secondaires) et une photographie maîtrisée.

Annotation :

Le casting du film est impeccable, avait tous les atouts pour me séduire : chaque actrice tient bien son rôle, mention spéciale à Anne Hathaway qui campe une actrice ingénue époustouflante et souvent très drôle jouant très bien sur les stéréotypes dû à son rang de célébrité à son avantage pour tromper son monde. Les costumes ont eux aussi bénéficié d'une attention particulière : le casse se déroulant durant le Gala du MET, c'est un véritable défilé de smokings et de robes de collection et un ravissement visuel.

Le problème, et là où le film peine à tenir le spectateur en haleine, vient de l'écriture en dessous de tout. En plus de recopier l'histoire d'Ocean's Eleven, rien de rafraîchissant dans les enjeux, dans la mise en scène.

Ici, il n’est même pas question de transposer l’intrigue dans un univers féminin, puisque ce dernier est écrasé par les stéréotypes du genre, parfois même réduit à de grotesques clichés (voir les nombreuses saynètes de transition inutiles, telles que l’initiation à un site de rencontres par la geek de service de l’équipe). On aurait aimé que ces criminelles aient leur propre univers et des méthodes singulières, qui ne se limitent pas au seul changement de cible, d'ailleurs peu subtile dans un "remake au féminin" : comme par hasard elles ne vont pas braquer une banque elles vont voler de gros bijoux... et porter de magnifiques robes de princesses...pour venger la meneuse du groupe de son ancien compagnon arnaqueur. Un pitch vraiment pas solide pour le coup.

Il n'est finalement qu'une émancipation factice des personnages féminins, qui ont enfin le droit de jouer les criminelles mais en cage, coincées dans le cadre fictionnel de leurs homologues masculins.

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La bande annonce m'avait vraiment donner envie de voir ce film : un thriller à la française surfant sur les codes noirs américains avec une esthétique alléchante. Et bien c'est un flop pour ma part...

Malgré un casting sympathique, Cassel est en roue libre et donne une interprétation à la fois peu convaincante et brouillonne. Dès la première scène quand il décroche le téléphone, je ne comprenais pas ce qu'il disait car fermé dans cette espèce de surjeu colérique et de policier bourré.. certes c'est ainsi que l'antihéros est : un inspecteur imbu de lui, alcoolique, détestable, abusant des femmes comme des objets etc.. donc il doit susciter chez le spectateur une certaine animosité mais ce surjeu est parfois à la limite du ridicule .. ce qui est un gros défaut face à un cadre aussi réaliste qui se prend très au sérieux.

Seul Romain Duris rattrape un peu le tout dans un jeu convaincant et différent de son habitude dans la peau de ce prof de français ambiguë dans ses intentions.
Le récit avait tout pour plaire avec un mystère bien mené,une enquête classique mais efficace et quelques beaux plans comme celles des scènes se déroulant dans l'immeuble à l'ancienne style années 60 ou les scènes de la cave où sont filmés les personnages à la lueur des néons sales.

Mais la mauvaise direction des acteurs se fait sentir, la sous-intrigue du fils dealer qui ne sert à rien, certaines scènes douteuses comme l’abus sexuel de la mère qui n'apporte rien à l’intrigue même si la scène final du film attente d'apporter un argument mineur à ce geste...

Pour compliquer les choses qui le sont déjà passablement, Visconti / Cassel tombe plus ou moins amoureux de la mère minée par l'inquiétude et abusant de sa faiblesse.. et on passe comme si de rien n'était à une scène d'interrogatoire classique sans prendre le temps de mesurer les conséquences psychologiques d'un tel acte pour chacun des personnages en jeu. Incompréhensible... ce qui n'arrange en rien le spectateur qui va prendre de plus en plus de distance avec le film, s'impatientant de sa fin.

Certains dialogues nous sort du film surtout lors des interrogatoires de Cassel face à Duris qui nous sort des gros mots à tout bout de champ digne d'une cour de primaire, on ne peut pas s’empêcher de rire jaune face à des décalages pareils. Ou encore à une scène à coloration homophobe, dure à avaler se déroulant dans les bois.

Dommage car le matériel de base avait de quoi faire naître un film sympathique.

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Oulala.. quelle torture.. ça fait depuis très longtemps que je m'étais pas ennuyée devant un film. Pourtant j'adore les récits autour de la légende d'Arthur. Malgré les retours catastrophiques, j'ai voulu laissé une chance à ce film car j'apprécié beaucoup les réalisations de Ritchie.

Ritchie n'en garde que le seul et unique élément incontournable de la Légende – Arthur retirant Excalibur du rocher – et concocte une espèce de pastiche d'Hamlet prenant place dans une Angleterre improbable où se côtoient ruines romaines, barbares embourgeoisés, mages afro-américains et maîtres de kung-fu asiatiques.

Ce n'est pas ce mélange des genres certes un peu farfelu que je reproche mais la direction d'acteurs qui est désastreuse : on a l'impression qu'ils s'ennuient et livrent des piètres prestations même Jude Law (qui est certes charismatique dans son rôle de roi maléfique) est loin d'exploiter son grand potentiel, la démarche artistique presque nanardesque qui mise tout sur un boulbilboulga d'effets spéciaux indigestes (alors qu'ils auraient plus exploités les rares paysages naturels présentés dans la première heure du film étaient de toute beauté) et un scénario qui part dans tous les sens et trop convenu dans la forme.

Jamais on prendre le temps de présenter ses personnages en justifiant les motivations de chacun (pourquoi, par exemple, Vortigern tient-il tant à arracher le pouvoir des mains de son frère, quitte à sacrifier sa femme et sa fille et à pactiser avec les mages qu'il semble tant haïr ?) et enfin de nous faire nous attacher à ceux-ci.

Un héros pas du tout attachant, archétypal même dans son parcours psychologique (un gamin des rues élevé dans un bordel suscite forcément plus d’empathie que l'apprenti d'un artisan, d'un fermier ou d'un scribe, c’est bien connu), ses élans de badasserie et autre rhétorique flamboyante pour remettre notamment à leur place un Roose Bolton incrédule, un Djimon Hounsou dépassé et une bande de Vikings un peu trop précieux, ne sont que vaines tentatives de combler les manques d'un scénario poussif et exempt de la moindre once d'originalité.

Par contre la BO est juste splendide ! J'ai vraiment adoré ! Dommage qu'elle sert un film aussi fade et oubliable, elle méritait mieux.

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Un casting de rêve où deux de mes acteurs préférés se donnent la réplique, une reconstitution fantasmée et réussite de l’Amérique des années 60, un propos intéressant sur l'évolution de l'industrie hollywoodienne mais pourtant.. ce film m'a quel que peu laissée de marbre.

Pas de réel fil conducteur, une succession de scènes décousues, un gang d'hippies très peu introduit, Margot Robbie dans un rôle qui apporte aucun intérêt à l’histoire (même si on peut comprendre la symbolique des femmes actrices de l'époque réduite à faire la potiche/bimbo pour espérer percer dans le milieu et se marier à un réalisateur en vue pour rester sur la scène). Seule la fin "violente" nous sort un peu de notre sommeil de 3h. Ce final est assez jouissif, dans le pur style tarantino avec ses successions de violence gratuite, une exagération des bruitage et sa musique style western spaghetti.

Evidemment on ressent tout l'amour de Tarantino pour ce cinéma bis des années 60, un clin d’œil aussi à sa propre filmographie mais aussi sincère soit-il, le film ne se montre pas à la hauteur des enjeux. Il ne profite pas assez de ses deux acteurs phares où les scènes entre Dicaprio et Pitt sont, hélas, peu nombreuses. Heureusement quelques scènes donnent un peu plus d'épaisseur à ces personnages notamment le quotidien de Cliff dans sa caravane à côté d'un ciné-drive ou la scène de mise en abyme de Rick avec le héros d'un de ses bouquins qui dialogue avec une petite fille sur le plateau d'un de ses films.

Une très belle photographie est à saluer notamment sur une scène avec Hollywood qui s’éveille aux bruits des néon qui s'allument un à un en gros plan ou encore la scène de voiture entre Cliff et Kitty la hippie. Des musiques et des extraits sonores d'époques très appréciables participent pleinement à ce voyage hors du temps.

Mais, je suis clairement sur ma faim car les ingrédients étaient parfait pour un film mémorable mais le manque d'ambition au niveau du scénario, des scènes presque fan service qui se succèdent sans lien nous fait sortir du long métrage. J'ai apprécié ce voyage nostalgique d'une époque que je n'ai pas connue mais cela ne restera pas "culte".

Annotation :

Le premier chapitre n'était mémorable mais il restait un divertissement honnête, bien exécuté et une direction d'acteurs propre et crédible. Une certaine poésie macabre se dégageait de l'ensemble.

Ce second chapitre tente d'adapter maladroitement la partie concentrée sur "l'âge adulte" de nos héros qui reste peu intéressante finalement ( même dans le roman d'origine). Malgré une bonne volonté des acteurs de faire leur maximum, en particulier McAvoy et Chastain, je n'ai du tout accrocher.

La redondance des scènes du 1er film ( un simple copier-coller des extraits) sans rythme, des problèmes de rythme dans la narration, le film est souvent assez répétitif, chaque personnage se retrouvant les un après les autres confrontés à leurs peurs enfantines dans le but d'y déceler un artefact. Ce procédé fonctionne les deux premières fois mais pas au bout de la sixième qui s'avère pour le coup (et c'est logique) sans aucune surprise.

Bref un sentiment d'un acte manqué..

Annotation :

J'en attendais peut-être trop... mais la bande annonce à l'époque insufflait un ton nouveau, plus mature. On avait peur de cette menace inconnue et voir Anna prendre une épée sous fond de musique épique c'était quelque chose...

Le 1er volet ne m'avait pas pleinement convaincu malgré une relecture intéressante du conte originel. Je pensais justement que cette suite permettrait de renouer plus directement les racines avec celui-ci en incluant une véritable "méchante" à l'histoire d'Anna et Elsa, tel un affrontement final entre la " Snedronningen" et notre Elsa Disneyenne.

Que fut grande la déception. Au delà-là d'initier une second quête identitaire pour Elsa très superficielle, ce film assume son statut de fan service jusqu'à la moelle. Il sait le public acquis et prêt à avaler n'importe quoi tant qu'on peut s'auto-parodier et faire croire que nos héroïnes sont "fortes" qu'elles n'ont pas besoin d'aide... encore faudrait-il un adversaire digne de ce nom pour y croire.

Cette nouvelle tendance qu'à Disney à ne pas offrir de véritables antagonistes à ces nouvelles héroïnes est insupportable. Un gâchis car le potentiel est présent également.

On peut noter que les chansons restent sympathiques et que le niveau d'animation est toujours aussi top !