Mes derniers coups de coeur

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Chef d'oeuvre de LeRoy, grand cinéaste engagé de little cesar
Tout simplement le film le plus prenant et stressant qu'il m'ai été donné de voir récemment, avec en prime une critique très intelligente du milieu carcéral des années 20, un film qui a changé l'opinion publique et les lois de l'époque.

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Influence majeure de Jp Meleville , qui va lui emprunter ses fameuses scènes de casse ,sans musique, en temps réel ,figées, ou le reste du monde n'existe plus, un marqueur dans l'histoire du cinéma français en marge de la nouvelle vague. 

Un film parfait, sans aucun bout de bras, au réalisme hypnotisant, ou vient se glisser une métaphore visuelle et mentale de la culpabilité et de la trahison.

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Fausse Screwball comedy, et véritable tour de force typique du cinéma de Howard Hawks, à la mise en scène millimétrée et aux dialogues balancés tel une décharge de mitraillette .

Le film ma fait comprendre le véritable sens du mot "Acteur" .Gene Kelly faisait de la danse ,Sinatra chantait comme personne , ici le duo Grant/Russel jouent avec les mots, l'impro et la répartie comme si c'était un art.

Immersion dans un monde sans scrupule, ou tout va vite, qui va inspiré des cineastes comme Fincher, ou même récemment Spielberg avec ses dialogues geeks de Ready player one.

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Dans ma liste des histoires incompréhensibles mais géniales, au même titre que le grand sommeil, le faucon maltais ou la griffe du passé, ce genre de film ou la cohérence n'a pas d'importance, ou les points de vue se contredisent constamment (coucou Rashomon).

Le film malade de Welles, le plus mal aimé, énigmatique, multiple ( au moins 10 versions existantes ) aussi complexe que Orson lui même, le film qui voulait tuer Citizen Kane .

Le film annonce aussi ses delires des 60's ,et préfigure les expérimentations et les théories complotiste de Z, Kenneth Anger, JFK ou des scénarios alambiqués comme celui de Usual suspect.

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Pas seulement un film de boxe dans le milieu des rap battle, mais avant tout un film de super héros, un comics book live dans la lignée de Détention ou Scott Pilgrim . L'histoire d'un Peter Parker Nerd ,d'une double identité ( faites attention au chat noir au second plan ) d'une nemesis a affronter, d'un parcours initiatique....

Joseph Khan tire à balles réelles et avec jouissance sur l'hypocrisie de la génération # ou chaques mots peu être mal interprété et devenir une arme de destruction massive,un des films les plus revigorant de ces dernières années. .

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Plus film de monstre que satire sociale, le film de Duvivier s'éloigne a sa manière des conventions du réalisme poétique , il y a chez se réalisateur quelque chose de plus mythologique presque biblique qui le différencie de ses collègues français, la genèse en toile de fond dans La belle équipe, dans Pepe le Moko. 

Le climax spectaculaire peu rappeler le final de King Kong, il va aussi inspiré visuellement Hitchcock et son Vertigo.

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Ça commence par un match de football américain filmé comme un événement historique,ou comme l'assassinat de Kennedy au choix , à travers plusieurs points de vue, plusieurs style , comme quelque chose d'unique de précieux, un instant T.

Puis on comprend vite, qu'on s'est fait manipuler, que les matchs se suivent et se ressemblent tous, comme la messe du dimanche dirigée par la sacro sainte industrie du divertissement de la pub des médias et de la nouvelle religion MTV, une suite logique a la satire et aux dérives racoleuses de la télévision dans Tueurs nés .

Un film qui nous intime de faire attention aux images que l'on nous montre, et à l'héritage qu'on va laisser aux futures générations.

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Sûrement le film de chevet de Mctiernan ( Predator ) ou Cosmatos ( Rambo 2).

Un Raoul Walsh toujours aussi vénère depuis la grande évasion, un Errol Flynn poussé dans ses ultimes retranchements, une gestion de l'espace hallucinante.
Peu être l'archétype ultime du film de commando , 15 ans avant le pont de la rivière kwaï le lyrisme en moins. 

Tout y est la scène d'exposition des gros bras, les blagues dans l'avion, la première attaque du village , l'opération qui tourne mal ,l'installation des pièges, la peur, les couilles, la jungle,le désespoir, et surtout des personnages magnifiques,faillibiles et fascinants .

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Superbe western réformiste de la fin des années 60, mais pas moins crépusculaire , la film de Martin Ritt (Hud) joue habillement avec les codes du genre, la diligence de Stagecoatch, le huis clos de Rio Bravo et s'inscrit totalement dans les préoccupations de son époque . Il fait la jonction entre le fleur bleue d'un Butch cassidy et le Kid et la violence de la Horde sauvage.

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Tres grand film de procès naturaliste, un des meilleurs films sur la force des préjugés et le pouvoir de l'opinion public , avec une Brigitte Bardot impériale, une structure imparable et un duel Paul Meurisse/Charles Vanel jouissif !

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Dernier volet de la trilogie de l'aliénation et du couple, le plus radical, le plus pessimiste, le film de la rupture, la rupture d'un couple, de la logique, du monde de l'univers. Une véritable apocalypse des sens.

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Grande oeuvre expiatoire de la part de Murnau et Flaherty a la fois sublime film exotique et testament du cinéma muet , qui cache une sordide histoire de viol, de malédiction et la chute d'Hollywood.

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Film passionant a la morale complexe et ambigue , Tavernier nous livre son western français, pas loin du maître Meleville. Cette histoire du Jack l'Éventreur français reste une magnifique analyse de la France des Dreyfusards et de la mauvaise conscience d'un pays.