Mes émois érotiques préférés

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Célestine, soubrette, fait le récit de ses nombreuses et différentes maisons, des tares et coutumes de ses maîtres. Tantôt délicieuse tantôt véritable garce, on ne peut que l'adorer. Derrière la peinture au vitriol de la bourgeoisie bien connue, c'est surtout le récit de plusieurs parties de jambes en l'air qu'on adorera, racontées avec le ton et toute l'énergie dont la jeune femme est capable. Mais pas seulement : par son journal, Célestine nous livre ses désirs et ses fantasmes ambivalents : ce qui l'attire la dégoute souvent, et inversement.... Elle est touchante par sa furieuse volonté de vivre libre et par son incapacité à se dérober du désir qu'elle suscite...

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Un classique du genre "érotique" que l'on ne présente plus.

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Une jeune femme innocente est enfermée dans un couvent plein de religieuses. Elle passe tout le roman à pleurer pendant que plein de méchantes femmes s'acharnent sur elles. Si rien que le résumé ne vous suffit pas je ne peux rien pour vous !

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Pour les lettres 47 et 48, si intenses que Michel Delon, spécialiste de la littérature cochonne du XVIIIème, y consacra une étude détaillée !

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Oeuvre que l'on ne présente plus depuis le dernier Polanski mais que l'on aurait tort de ne pas découvrir : derrière l'audace du propos l'on appréciera l'originalité de la situation où c'est l'homme qui est dominé.

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Moins scatophile qu'à l'accoutumée (ce qu'on appréciera), Sade mélange amour et conséquences criminelles de l'amour. Du crime de sang à l'inceste, toutes les lois positives sont outrepassées par les lois de l'amour, pour notre plus grand plaisir et celui du Marquis, maître dans l'art du subversif.