Cover Mes films du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2019

Mes films du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2019

Liste qui sera mise à jour au fil de l'eau et dont les textes détaillés se trouvent à ces adresses selon la journée :

7 septembre :
https://misssacrilege.wordpress.com/2019/09/07/deauville-film-festival-7-septembre-2019/

8 septembre ...

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Liste de

20 films

créee il y a plus de 4 ans · modifiée il y a plus de 4 ans

Swallow
6.6

Swallow (2019)

1 h 34 min. Sortie : 15 janvier 2020 (France). Drame, Thriller

Film de Carlo Mirabella-Davis

Sacrilege a mis 8/10.

Annotation :

Swallow, c’est un film percutant, qui mélange des images brutes et d’autres d’une réelle pureté. On sent dès le début du film la mélancolie présente chez l’héroïne principale, qui est sujette au pica : elle mange tout et n’importe quoi, surtout ce qui ne se digère pas (vis, cailloux, terre, bijoux, etc.). L’esthétique du film est particulièrement léchée et présente beaucoup de scènes mettant en avant la symétrie.
Éblouissant pendant 1h30, Swallow s’est révélé être une très bonne surprise pour ma première séance de cette année. Fonctionnant comme un huis-clos, il montre que l’argent n’achète pas l’affection ou qu’une grande maison ne cache pas la solitude. Premier film du réalisateur Carlo Mirabella-Davis, qui nous a appris avant la séance s’être inspiré de sa grand-mère, j’ai bon espoir qu’il ait son succès en France lors de sa sortie au printemps prochain.

Bull
5.6

Bull (2020)

1 h 49 min. Sortie : 6 avril 2021 (France). Drame

Film de Annie Silverstein

Sacrilege a mis 5/10.

Annotation :

Le film nous parle du rapprochement de deux êtres que tout oppose : les passions, l’âge, le sexe, la couleur de peau. Mais chacun va donner un sens à la vie de l’autre, apprendre à le découvrir, ainsi que ses aspirations et ses blessures. Comme le film suivant, c’est un film « tranches de vie », ce qui n’est pas du tout mon domaine de prédilection. Le film, tourné à Houston, est beau sur le fond, et peut être une leçon de vie pour des adolescents qui se cherchent, mais je n’ai pas franchement réussi à ressentir les émotions des personnages et il m’a laissé de marbre.

Ham on Rye
5.8

Ham on Rye (2019)

1 h 25 min. Sortie : 8 décembre 2021 (France). Comédie dramatique

Film de Tyler Taormina

Sacrilege a mis 2/10.

Annotation :

C’est un four ! Je ne comptais à la base pas aller le voir, mais rien d’autre ne m’intéressait particulièrement à cette heure de la journée et j’ai donc décidé de me rendre au CID vu que le film était en compétition. Celui-ci nous parle d’un drôle de rite initiatique auquel participent des adolescents dans une épicerie. Et rien que cette phrase résume l’intégralité du film. C’est tout ce que vous verrez. Et pour avoir échangé avec d’autres spectateurs à la sortie, je ne suis pas la seule à avoir été pétrifiée d’ennui devant tant de lenteur et de vide. La première demi-heure est incompréhensible et ressemble à un film amateur pour se rappeler sa propre adolescence, et le reste n’est pas franchement mieux. Comprenant beaucoup de plans fixes sans intérêt, le film sera vite oubliable et je dois avouer que je suis restée jusqu’au bout par politesse.

Share
5.5

Share (2019)

1 h 27 min. Sortie : 14 septembre 2019 (France). Drame, Thriller

Film de Pippa Bianco

Sacrilege a mis 5/10.

Annotation :

Quatrième film en compétition à être diffusé, Share nous montre le pouvoir dévastateur du partage rapide de l’information et du fait que quasiment tout soit maintenant photographié ou filmé. Mais il arrive aussi qu’il n’y ait aucune trace de certains événements et que la personne concernée était évanouie à ce moment-là. Est-il donc mieux de se souvenir ou d’imaginer le pire qui a pu nous être fait ? L’histoire est bien simple mais c’est ce réalisme qui importe le plus dans ce long-métrage. Le personnage principal fait montre de passivité et j’ai parfois eu du mal à suivre son comportement, mais je comprends tout à fait que cela puisse être une situation de repli, où à la place la machine judiciaire s’emballe et où le chagrin ne vient que plus tard. Bénéficiant d’une bonne bande son, bien oppressante par moments, Share est un film intéressant mais il ne m’a pas particulièrement touchée. J’ai plutôt hâte de voir les avis des experts à son sujet.

Knives and Skin
5.3

Knives and Skin (2019)

1 h 52 min. Sortie : 20 novembre 2019 (France). Drame

Film de Jennifer Reeder

Sacrilege a mis 5/10.

Annotation :

Nous suivons l’histoire de la disparition d’une lycéenne, et plutôt que de réellement chercher le coupable, nous nous concentrons surtout sur les vies de ses proches qui continuent de suivre leur cours, plus ou moins comme si de rien n’était selon les cas. Même si le thème ne s’y prête absolument pas, il y a quelques passages comiques, qui ont bien fonctionné sur la salle, des passages musicaux également (non pas avec de la danse mais adaptés au contexte (cours de chorale) ou transmettant les pensées des personnages). Les effets de post-production et d’enchevêtrement des images sont des plus sympathiques et donnent parfois un aspect mystique aux événements. Knives And Skin est un film agréable mais malgré tout sans plus, même si plein de bonne volonté.

Heavy
2.8

Heavy (2021)

1 h 35 min. Sortie : 9 février 2021 (États-Unis). Drame

Film de Jouri Smit

Sacrilege a mis 6/10.

Annotation :

Heavy nous entraîne dans le monde de la drogue (surtout l’héroïne), vu de l’intérieur, mais non sous l’angle d’un cartel. Juste d’une jeunesse lambda, ou tout adolescent peut sombrer dans une addiction. Mais à l’inverse de films comme Ben is Back, celui-ci ne se focalise absolument pas sur la souffrance des proches, mais plutôt sur une succession d’événements à dénouement tragique. Les bruits de sons et les éclairages ont une grande importance dans ce film et permettent de s’immerger dans les sentiments des personnages. Heavy n’est pas un grand film qui attirera les foules mais il se distingue de par son climat intimiste et ses acteurs.

The Wolf Hour
5.3

The Wolf Hour (2019)

1 h 39 min. Sortie : 30 juin 2021 (France). Drame, Thriller

Film de Alistair Banks Griffin

Sacrilege a mis 6/10.

Annotation :

The Wolf Hour est un huis-clos où Naomi Watts vit seule chez elle à tel point qu’il lui est devenu difficile d’en sortir. On ne sait pas exactement depuis quand elle se nourrit de livraisons à domicile mais cela semble faire des mois à minima. Le réalisateur, Alistair Banks Griffin, en est cette année à sa deuxième participation au festival du cinéma américain de Deauville et semblait très enjoué d’y revenir. Naomi Watts étant actuellement en Thaïlande, elle n’a malheureusement pas pu nous faire l’honneur de sa présence. Oppressant, ce film s’appuie en grande partie sur la bande son et les effets sonores de toute sorte pour transmettre son ambiance angoissante (on en parle de la sonnette de l’interphone ?!). Le film est porté par la performance de l’actrice, qui est seule 80% du temps de la durée du film et semble véritablement terrifiée tout du long. The Wolf Hour nous montre par moments que la maison n’est pas forcément l’endroit où l’on peut être le plus en sécurité et qu’il est important de surmonter ses peurs, menant ainsi à l’espoir et au dépassement de soi pour une vie meilleure.

Terre Maudite
5.1

Terre Maudite (2018)

The Wind

1 h 26 min. Sortie : 5 avril 2019 (France). Épouvante-Horreur, Western, Drame

Film de Emma Tammi

Sacrilege a mis 4/10.

Annotation :

Un film d’horreur à Deauville, on aura tout vu ! D’horreur, j’exagère un peu, mais d’angoisse il va sans dire. Je regarde des films de ce genre à la pelle et je pense que je deviens de plus en plus critique les concernant. The Wind m’a semblé assez confus bien qu’il rejoigne le thème de la paranoïa abordé dans The Wolf Hour également. J’ai été déroutée par l’enchaînement des événements que j’avais du mal à situer dans le temps, en me demandant s’il était question d’un flashback ou non. L’ambiance en elle-même reste propice à l’angoisse et, jusqu’à un certain point, on ne sait véritablement pas si la menace est réelle ou si elle n’est que le fruit de l’imagination de l’héroïne, ce qui vaut quelques moments percutants. Cela mis à part, je reste assez neutre quant au film dans sa globalité et lui mettrai la moyenne, ni plus ni moins.

Mickey and the Bear
6.7

Mickey and the Bear (2019)

1 h 29 min. Sortie : 12 février 2020 (France). Drame

Film de Annabelle Attanasio

Sacrilege a mis 5/10.

Annotation :

Après un opening bien punchy et les éléments mis en place (une lycéenne qui travaille dans un atelier de taxidermie pour rapporter de l’argent à la maison et qui vit avec son père, ancien Marine accro aux médocs), on se rend vite compte que le film reste creux dans sa globalité. Le thème de l’addiction est vite mis au second plan et ne semble pas être réellement le sujet du film. J’aurais plutôt pensé à un syndrome de Stockholm et à la vie de tout adolescent devant jongler entre les études, un petit boulot et un ou deux parents spéciaux.
Les scènes charnelles présentes à plusieurs reprises pendant le film sont toutes évoquées avec pudeur, qu’elles soient pleines d’amour ou d’horreur. Mickey And The Bear peut avoir la volonté de nous sensibiliser au sujet de l’addiction médicamenteuse, réel problème aux Etats-Unis, mais ne réussit pas forcément à aborder le point avec explications et ouverture. Comme pour Bull, je suis restée assez neutre pendant la projection, jusqu’à la fin, poignante, sans pour autant que cela ne sauve le film à mes yeux.

Waiting for the Barbarians
5.8

Waiting for the Barbarians (2019)

1 h 52 min. Sortie : 31 août 2020 (France). Drame

Film DTV (direct-to-video) de Ciro Guerra

Sacrilege a mis 7/10.

Annotation :

On sent dans ce film la grosse production américaine (décors, costumes, acteurs), et ce n'était pas pour me déplaire, après les précédents que je venais de voir. Attention, NE LISEZ PAS LE SYNOPSIS DE WIKIPEDIA car il résume en quelques lignes l'intrigue d'à peu près 1h20 du film sur les 1h52. Vous me direz, si un film peut être résumé en quelques lignes c'est qu'il est bien pauvre. Que nenni. Il n'y a pas que le final qui importe, loin de là, mais tout le déroulement et les péripéties qui amènent à cette fin, je ne vous apprends rien. On va dire que ce film nous raconte l'histoire d'un campement britannique en plein désert, qui vit en paix avec le peuple nomade qui vit dans les contrées (les barbares). Mais les agissements d'un colonel arrivé sur le camp va mettre à mal l'accord tacite de non agression entre les deux camps. Jusqu'à nous faire nous demander qui sont réellement les barbares de l'histoire.

J'ai beaucoup aimé ce film. Les jeux d'ombres et de lumières sont omniprésents, les couleurs chaudes nous emportent véritablement dans ce désert et les personnages peu nombreux, mais avec des personnalités bien marquées, ont fait que je n'ai pas vu passer le temps. Les quelques plans larges sur les paysages sont superbes, mais utilisés avec parcimonie et Robert Pattinson est vraiment toujours aussi pâle !

Le Cri du faucon
7

Le Cri du faucon (2019)

The Peanut Butter Falcon

1 h 37 min. Sortie : 23 janvier 2020 (France). Aventure, Comédie, Drame

Film de Tyler Nilson et Michael Schwartz

Sacrilege a mis 7/10.

Annotation :

Avec Zack Gottsagen (acteur atteint du syndrome de Down qui connaissait les réalisateurs depuis plusieurs années et qui lui ont écrit spécialement ce film pour qu'il joue dans son premier long-métrage), Shia LaBeouf et Dakota Johnson, ce film est une réussite et est pour moi le deuxième coup de coeur que j'ai eu pendant ce festival jusqu'alors. Empli de joie de vivre, le film montre qu'on peut tout aussi bien traiter d'un sujet grave avec légèreté, à travers une quête initiatique. Le trio d'acteur est au poil et semble avoir pris plaisir à jouer. Certains passages sont véritablement comiques (filer un coup de poing à un gosse malpoli, c'est quelque chose qu'on ne voit que trop rarement dans les films !), voire même carrément surréalistes mais rentrent parfaitement dans le cadre établi par le film. Je suis vraiment contente de cette bonne surprise car je ne sais pas si je serai allée le voir hors du festival. Le public était très réactif et cela faisait également plaisir à voir. Que cela m'a fait du bien de rire un peu après tout le carcan américain des banlieues glauques et ennuyeuses vues dans les précédents films, et je ne dois pas être la seule à penser cela car les applaudissements à la fin de la projection ont duré plus longtemps que la plupart des autres films.

Watch List
6.1

Watch List (2019)

1 h 34 min. Sortie : 11 juin 2021 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Ben Rekhi

Sacrilege a mis 5/10.

Annotation :

Deuxième public au monde à pouvoir visionner ce film, nous assistons à l'enquête d'une mère de famille aux Philippines face au meurtre inexpliqué et gratuit de son mari, découvert avec de la drogue sur lui alors qu'il n'en connaissait et n'en vendait plus. Dur, dès les premières paroles, le film est une production philipino-américaine (ou l'inverse) qui nous donne donc une vision différente de celle mise en avant par les autres films présentés. Ouf, pas de banlieue américaine ici. J'ai pris beaucoup de notes sur l'histoire en elle-même (que je ne souhaite pourtant pas vous spoiler) et peu sur mon avis. Watch List m'a gênée car l'héroïne est entraînée dans un engrenage qui lui fait perdre de vue l'objectif premier du film : trouver l'assassin de son mari. Vient ensuite une seconde quête qui prend le pas mais le personnage principal ne semble pas se rendre compte de l'évidence et est assez naïve sur certains aspects. La vision du monde tel qu'il est décrit est stupéfiant et a du demander un énorme travail de réalisation mais je n'ai pas été conquise par la façon dont a été menée l'histoire.

Charlie Says
5.9

Charlie Says (2019)

1 h 44 min. Sortie : 2019 (France). Biopic, Policier, Drame

Film de Mary Harron

Sacrilege a mis 5/10.

Annotation :

J'avais hâte de voir ce film car je suis assez calée sur les tueurs célèbres, dont Charles Manson. A savoir que ce long-métrage se focalise sur trois des disciples de Manson, alors emprisonnées à vie, qui vont revenir sur cette époque charnière et peut-être, en tirer des enseignements. Boudiou que j'ai trouvé que ce film était lent. J'ai pris plaisir à retrouver deux actrices que j'apprécie beaucoup (dont Merritt Wever), mais à part cela je n'en ai pas retenu grand chose. C'est peut-être en raison du sujet que je connaissais déjà de bout en bout et qui ne m'a pas semblé apporter quelque chose de novateur. Les images sont sans grande prétention et je ne suis pas particulièrement ravie du choix de l'acteur pour incarner "Charlie". Bref un bof.

American Skin
7.2

American Skin (2019)

1 h 29 min. Sortie : 15 janvier 2021 (États-Unis). Drame

Film de Nate Parker

Sacrilege a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

J'ai fini cette journée chargée en beauté par American Skin, qui me titillait beaucoup depuis que je savais qu'il avait eu droit à une standing ovation de plus d'un quart d'heure lors de sa diffusion au CID l'avant-veille. Et quelle claque. J'ai pris deux pages complètes de notes tellement tout me semblait intéressant à noter.

Tout commence par un contrôle de police dans une banlieue américaine (oui, encore), qui va déraper. Un homme et son fils sont contrôlés et ce dernier est tué par un des policiers. S'en suit un procès où il est déclaré non coupable et une volonté du père de faire justice soi-même en prenant en otage un commissariat, peu importe qui se trouve dedans. J'ai trouvé que créer un climat anxiogène en mélangeant policiers, taulards, civils terrorisés et père à soif de vengeance était une idée de génie. Le tout saupoudré de dialogues et de réflexions pertinentes sur les bavures policières (ce qui n'est pas sans faire écho au cas de Steve en France), le conflit racial, ou encore la place de chacun dans la société. De bons arguments sont en plus portés par les deux camps, ce qui est appréciable et montre une volonté de ne pas prendre partie dans une certaine mesure, quand l'heure n'est pas à pointer du doigt le coupable. Il y a tant à dire sur ce film (l'aspect documentaire travaillé, les acteurs sublimes, la dynamique du montage, la violence de l'altercation policière, etc.) que je résumerais en disant qu'il était haletant jusqu'à la dernière scène et que c'est bien la première fois que j'utilise ce terme depuis le début du festival. Je vous invite véritablement à aller voir ce bijou dès qu'il sera disponible en salles.

Judy & Punch
6.1

Judy & Punch (2019)

Judy and Punch

1 h 45 min. Sortie : 27 janvier 2019 (Australie). Drame, Comédie, Biopic

Film de Mirrah Foulkes

Sacrilege a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Nous sommes plongés dans un tout autre temps et un tout autre lieu : une campagne au temps de la sorcellerie. Mais sans que cela ne soit traité sous l'angle de l'horreur. Pour autant, on sent beaucoup de modernité, notamment dans les musiques utilisées, et ça dès le générique d'ouverture. La bande son étant dans son ensemble très bonne. Une bonne touche d'humour est également apportée, même dans les moments qui le suggèrent le moins. La mort d'un personnage a dans le même temps terrifié et fait rire le public (moi y compris), et ce n'est pas souvent qu'on ne sache pas quoi éprouver devant une scène. Mêlant croyances populaires, possible rédemption, vengeance et alcoolisme, Judy And Punch est une réussite, qui parvient à nous emmener dans une autre époque et à nous divertir.

J.T. Leroy
5.5

J.T. Leroy (2018)

1 h 48 min. Sortie : 12 septembre 2019 (France). Biopic, Drame

Film de Justin Kelly

Sacrilege a mis 4/10.

Annotation :

Le film est par moments un peu longuet et se déroule plutôt dans les années 2000. Je l'ai trouvé lent car ce qu'on recherche aussi c'est voir la supercherie tomber, et finalement ce n'est que très peu abordé. Nous suivons plutôt l'engrenage et l'escalade de mensonges qui lient les personnages principaux, en grande partie féminins. En tant que frenchy j'ai été contente de voir que les personnages secondaires présents lors des passages en France étaient de vrais français, parlant un vrai français, ce qui n'est pas si fréquent dans les films US. Ce film est vite oubliable mais c'était pas mal de voir Kristen filer un bécot à Diane Kruger.

Skin
6.5

Skin (2019)

1 h 58 min. Sortie : 26 juillet 2019 (États-Unis). Biopic, Drame, Thriller

Film DTV (direct-to-video) de Guy Nattiv

Sacrilege a mis 6/10.

Annotation :

Troisième film inspiré d'une histoire vraie que je vois pendant le festival, Skin nous entraîne dans un autre fléau américain : la suprématie de la race blanche. C'est également le second film (l'autre étant The Peanut Butter Falcon) que je vois être distribué par The Jokers et DIRE (distributeur indépendant). Le film nous montre un groupe de skinheads mais vu de l'intérieur, et surtout de la difficulté de s'en sortir et de faire marche arrière. Car eux voient plutôt cela comme retourner sa veste. On voit la discipline et l’obéissance prônées comme à l'armée, mais avant tout la volonté de quitter le mouvement, perçu comme une secte.

Carré dans sa réalisation, cherchant une volonté de montrer la vie telle qu'elle est sans effet de style, le film n'a aucun but artistique mais laisse passer beaucoup de sentiments. C'est un film fort, qui m'a laissée neutre sur bien des points, mais qui a le mérite de mettre en avant les associations qui cherchent à stopper ce mouvement.

The Lighthouse
7

The Lighthouse (2019)

1 h 49 min. Sortie : 18 décembre 2019 (France). Drame, Fantastique, Épouvante-Horreur

Film de Robert Eggers

Sacrilege a mis 6/10.

Annotation :

C'était le film que j'attendais le plus et que je souhaitais voir depuis longtemps. Hé bien je ne m'attendais pas du tout à ça. Par "ça", je veux dire tout en noir et blanc et en 4/3. C'est un parti pris osé mais ça tient la route. Fort heureusement l'éclairage est maîtrisé et, comme pour The Wolf Hour, pas besoin de beaucoup d'acteurs pour faire tenir un film. C'est bien simple (à part l'apparition furtive d'une troisième personnage), vous n'y verrez que Willem Dafoe et Robert Pattinson. Je retiens avant tout de ce film non pas la fin que je n'ai pas tout à fait comprise, mais l'utilisation des sons, surtout des aigus et des basses, jusqu'à saturation par moments, cherchant je pense à nous faire penser à des ultrasons. J'ai du mal à avoir un réel avis à chaud sur ce film, il ne m'a pas forcément déçue et j'en ai compris le message principal mais la fin m'a laissée sur ...ma faim.

Greener Grass
6.2

Greener Grass (2019)

1 h 35 min. Sortie : 3 février 2023 (France). Comédie, Fantastique

Film de Jocelyn DeBoer et Dawn Luebbe

Sacrilege a mis 7/10.

Annotation :

Film que je suis allée voir sur un coup de tête, parce qu’il me fallait rire un peu. Vu une demi-heure après The Lighthouse, c’est le grand écart. Les couleurs déjà, comme dans un cartoon ou une vieille sitcom. La musique et les petits jingles également, ainsi que l’humour global du film, qui m’a fait penser à Benny Hill.
Les deux réalisatrices nous ont expliqué que ce film était une satyre des banlieues américaines aisées, et il faut dire que c’est réussi. On se croirait à Barbieland, avec les gens qui conduisent des caddies de golf et donnent leurs enfants à leur voisine quand ils n’en veulent plus. C’est surréaliste, c’est cynique, mais il faut dire que cela fait du bien.

The Wall Street Project
5.8

The Wall Street Project (2019)

The Hummingbird Project

1 h 51 min. Sortie : 22 mai 2020 (France). Drame

Film de Kim Nguyen

Sacrilege a mis 6/10.

Annotation :

Porté par un duo aux opposés mais néanmoins assorti (Jesse Eisenberg et Alexander Skarsgård), le film est original dans son synopsis (la construction d’un énorme tunnel entre le Kansas et New York, contenant une fibre optique plus rapide et permettant des bénéfices conséquents sur les actions en bourse). Le stress subi par les deux personnages se transmet bien et quelques notions de maths fi permettent de comprendre le sujet traité. Un film pas mal, qui n’a pour autant rien de bien particulier pour se distinguer.

Sacrilege

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