Mes indispensables - Disques dont je me lasserais jamais sur une île déserte. Ou ailleurs.

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La pochette dit tout.
La fin des illusions hippies, la perte, le lointain, les remords. Mais rien n'est jamais triste, rien n'est appuyé, David élève ça à un niveau très haut, très très haut. Planer... et survoler les immenses abîmes obscurs tel l'albatros de Baudelaire.

Pour les curieux/ses, j'ai livré une chronique assez complète...

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Une expérience, entre ambiant et recréation d'un monde à part.
Et qui plus est, avec celle du 3, une des meilleures OST des jeux Silent Hill... Voire des jeux vidéos tout courts. Voire, des OST ? La question mérite d'être posée, tiens. Cela montre en tout cas le niveau atteint par ce disque.

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Joanna on the top avec sa harpe.
Dans la droite descendance de Kate Bush mais dans un ton résolument plus acoustique (bon, sur l'excellent "Divers", elle fait apparaître quelques guitares électriques en douceur) avec un disque somme. Un triple disque fleuve dont on finit par se demander comment on faisait pour vivre sans, avant qu'il ne paraisse.

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Une folk aux douces couleurs qui laisse passer la lumière sur le parquet en bois. Et pas qu'en automne.

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Le meilleur Grant Green ? Avec Idle Moments, pour moi assurément.
Et ici l'association orgue, guitare, batterie et vibraphone, c'est magique.

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Une oeuvre monde. Vaste. Forcément imparfaite. Mais dont même les défauts restent fascinant. Un des meilleurs Bowie assurément même si le reste de sa discographie côtoie sans mal d'autres formidables disques.

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2 notes. Une en plus parfois.
Un instrument. Voire deux.
Le désert, le vent qui souffle.
Bienvenue dans l'épure.
De la musique classique contemporaine.
Mais de la musique tout court aussi.

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Du bruit, de la fureur, du mysticisme, une autre expérience.

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Le disque qui te fait dire que même dans l'extrême fatigue, il y a des gens comme toi. Une petite voix qui tente même de te taper sur l'épaule traverse le vaste magma sonore d'un monde dont on ne sait s'il se décompose ou se reconstruit éternellement.

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Le disque qui te fait dire que, tiens, les Beatles ont bien changés, leurs mélodies sont devenues plus acides, plus speed et traversent le mur sonore d'un autre monde parallèle.

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Le disque qui te fait dire que la consistance du monde, elle est bien brumeuse, msieurs-dames. Mais que cette brume n'est pas désagréable. Pour un peu, on nagerait dedans. On vivrait dedans.

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Le disque qui.... te fout vraiment pas la patate.
Prière d'être déprimé déjà avant d'y entrer s'y essuyer les pieds, merci.

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Satie.
Tout est indispensable alors un pauvre best-of, c'est peu.
Cela dit, pour peu que vous y trouviez les gymnopédies, les gnossiennes et autres danses à faire fuir et que le piano est votre ami, votre journée est comblée.

Edit 2019 : Bon, au moment où j'écrivais ça je faisais un peu mon troll.
Bref, correctif, tout n'est pas si indispensable que ça chez Satie. Je peux l'écrire d'autant plus que je dispose de l'intégrale de son oeuvre depuis peu où le chef d'oeuvre côtoie parfois le bidule un peu fait pour la rigolade.

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Le flamenco c'est un homme et sa guitare et une âme profondément hispanique. Paco de Lucia était un maître dans ce domaine, inutile de dire qu'ici il fait très fort. Le disque pourra paraître aride à première vue mais ces mélodies sont de celles qui finissent par s'incruster de plus en plus avec le temps, jusqu'à parfois vous serrer le coeur...

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Brubeck c'est "Take five", bien sûr. Mais ici avec sa bande, après une tournée au Japon, il décide de livrer un jazz influencé tant par ce qu'il a vu que ce qu'il a ressenti (d'où les "impressions") et livre une oeuvre subtile, à mi-chemin entre influences traditionnelles japonaises et jazz purement sixties (classique sans l'être). Il faut entendre un titre comme "Koto song" et son piano qui s'essaye à jouer des notes comme l'instrument eponyme pour comprendre toute la force et la pertinence de la démarche.

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Des haïkus.
1 à 2mn, voire 3mn, pas plus. Jamais plus.
Entre ébauches et ressentis. Entre pop, rock et atmosphérique. Eno traficote déjà une porte ouverte sur un autre monde. Vert apparemment mais on peut y adjoindre la couleur qu'on veut.

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Une voix de crooner aux airs d'opéra sur un fond industriel. Bienvenue chez Scott Walker. Depuis les années 80, l'américain le plus européen qui soit a dévié sa musique gentiment pop vers des paysages de plus en plus Lynchiens sans qu'ici le terme ne paraisse cliché. Chaque repli préfigure un choc, un abîme.
Abîme dans lequel il se jettera goulûment à corps perdu dans l'innommable, terrifiant et cinématographique (Lovecraftien ?) The drift, une décennie plus tard. Mais ça, c'est encore un autre univers.

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Dans le club du rock-blues (ici à dominante folk-rock), les Doobies n'ont rien à envier à leurs comparses à plusieurs guitares (coucou les Eagles). Certes il y a le (génial et indémodable) hit "Long train runnin". Mais surtout un savoir faire indémodable et des voix magiques comme l'Amérique des 60-70's nous a habitué. Ici, quasiment tout est parfait, du travail d'artisan, mais du bel ouvrage, qui fait plaisir. Profitez-en parce que 2,3 disques après ça va partir un peu en sucette (même si pas désagréable du tout ce qui montre que comme quoi, le talent c'est comme le vélo, parfois ça s'oublie pas).

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Tout le monde le dit et le recommande. Le genre d'affirmation qui peut vous faire hausser un sourcil. Sauf que là... ben c'est vrai. Concert totalement improvisé au piano d'une rare magie, s'il ne fallait avoir qu'un seul disque de Jarrett ce serait celui-là. Mais, désolé pour le jeu de mot pourri, ce serait justement dommage ensuite de s'arrêter (Jarretté ?) là en si bon chemin. Parce que si on aime, adore, adule (coche la case) ce disque, une bonne partie de sa discographie côtoie régulièrement les sommets.

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De la douceur, de la tendresse.
Des choses qui semblent avoir bien disparues de notre monde généralement. Replongez-y vous ici avec l'amie Carole.

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La plus belle représentation qui soit du paradis.
Et même ceux qui n'aiment pas trop le jazz sont tentés par cette oeuvre fabuleuse, c'est dire.

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Grandiose, classe, élégante, fascinante.
A l'image de la série éponyme en somme.

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S'il ne fallait avoir qu'un seul album de punk.
(mais ne suivez pas mes conseils à la lettre non plus ho, il y a d'autres disques de punk vachement bien pour peu que vous aimez le genre)

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L'accent quebecois en rebutera quelques uns. Ils auront tort. Passé ça, c'est de la douceur et de la magie qui s'offrent à vous.

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Oui Pat Metheny est ici à la guitare.
Oui, l'album a bien été enregistré en une nuit.
Mais rien n'est synonyme de précipitation ou de bâclé. Et cette douce nuit que Metheny nous fait entendre de son jeu harmonique, c'est celle de l'apaisement de l'âme.

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Hisaishi est un maître. Quand on aime, tout est fabuleux. Difficile dès lors de choisir. Avec Hana-bi, Kids return, Brother, Le voyage de Chihiro, Princesse Mononoke ou Nausicaä (en version symphonique, légère préférence), on a là un de ses travaux les plus aboutis, et surtout, les plus riches. Des thèmes reconnaissables en variations surprenantes, c'est peut-être ce qui pour moi la distingue en plus (enfin, de très peu cela dit).

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Un Everest. Mais qui a le mérite que parvenu à son sommet, vous avez le choix entre continuer vers un parcours plus pentu et free (la montagne d'à côté), ou continuer une balade vers des pentes probablement plus accessibles mais gorgées elles aussi de pépites. Telle fut la musique de Coltrane.

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Si on évoque Pärt, autant évoquer Steve Reich et Philip Glass alors également.
Ici le new-yorkais tisse une trame hypnotique, répétitive mais fascinante où classique contemporain et musiques du monde s'entrechoquent génialement.

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Electronique pop-rock bricolée manuellement avec soin.
On ne s'en lasse pas.

Annotation :

Déjà que Lain est une série bien barrée... Mais les bandes originales sont plus que recommandables à leur manière. Celle-ci, la troisième est en fait constituée de multiples petits interludes ambiants (plus de 45 morceaux) qui n'ont franchement rien à envier à ce que Brian Eno fit sur "Another green world" et autres "Ambient 2" ou "Apollo". Bref, vous l'aurez compris, c'est de haut niveau.