Mes jeux PS3 : je les ai acheté, je les ai (presque tous) terminé, et je vous donne mon avis en quelques lignes.

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En trois mots : une baffe monumentale ! Qui aurait pu prédire qu'un jeu estampillé "Batman" atteigne un jour de tels sommets tant niveau gameplay que réalisation ? Sans parler de l'histoire, particulièrement inspirée et prenante, ni de sa direction artistique, l'une des plus réussies à ce jour. Arkham Asylum est l'un des meilleurs jeux sortis sur PlayStation 3 et mérite amplement la note maximale. Si ce n'est plus.

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Plus long, plus beau, plus impressionnant que son aîné, Arkham City est aussi moins inspiré côté scénario, Rocksteady Studios n'ayant pas su prendre le pli entre deux directions (faire une suite directe au 1 ou partir sur une nouvelle histoire). Dommage, car le finale est de toute beauté et pousse à prier en direction de la Mecque qu'un troisième épisode arrive très rapidement dans les bacs !

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Un DLC qui prolonge (un peu) l'expérience d'Arkham City mais qui n'apporte en fin de compte pas grand chose de concret. Reste le plaisir d'incarner Robin, ce qui n'est pas anodin dans une saga où seul le Caped Crusader (et Catwoman à quatre trop courts moments) est jouable durant le mode Histoire.

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Un Batman critiqué et pourtant un Batman qui ne pêche pas par manque de qualités. Ses défauts, essentiellement d'ordre techniques, sont en fin de compte peu de choses face à la joie de jouer à une version boostée d'Arkham City, la qualité du scénario en plus. Il ne lui manque que l'ambiance d'Asylum et un léger coup de frein sur le côté action pour en faire l'un des must de la console.

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Un final qui, bien qu'un peu court, clôture avec panache l'aventure "Origins". Le nouveau costume a la classe, de même que les deux nouveaux environnements réussissent à mêler avec un parfait équilibre phases d'infiltration et combats. A ce titre, le combat contre Freeze tient toutes ses promesses ; on pourra cependant lui reprocher d'être trop proche de celui vécu dans City. Reste que les 9,99 € initialement demandés sont un poil élevés au regard du contenu de ce DLC, et que ma note aurait été certainement moins bonne si je n'avais pas profité d'une promotion sur le Store pour l'obtenir.

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Assurément l'un des meilleurs jeux (sinon le meilleur ?) sortis sur PS3. Tout en Red Dead Redemption rime avec "perfection" : l'ambiance, le gameplay, la durée de vie, l'intérêt du online, les quêtes annexes... Pour peu que l'on soit un mordu de western, l'immersion est totale. Une très grande réussite qui me fait dire qu'il y a très clairement un avant et un après Red Dead.

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On ne pourra pas reprocher à Undead Nightmare son manque d'originalité tant il prend à contrepied ce que l'on pourrait attendre d'une extension d'un jeu se situant en plein Far West. Véritable petit bijou plein d'humour et de malice, ce stand-alone est l'un des meilleurs auquel j'ai pu jouer sur la septième génération de consoles. D'une durée de vie à toute épreuve pour un jeu qui ne coûte que 10 €, le plaisir de vivre en compagnie de John Marston une épopée alternative complètement folle et manifeste. A découvrir de toute urgence si jamais vous accrochez aux zombies et aux ambiances post-apo.

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Plus grand, plus beau, plus impressionnant que jamais, God of War III est le fleuron du savoir-faire des studios de Santa Monica. On ne pourra reprocher à cet opus qu'une certaine redondance tant le gameplay change peu par rapport aux épisodes précédents, les nouveautés se comptant sur les doigts d'une main d'un manchot. Qu'importe au fond car, même si l'on finit par se lasser de cette licence qui a trop peu évolué sur le fond, la forme reste un sommet de fureur et de plaisir.

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Huit ans après la sortie du premier opus, la recette est devenue antédiluvienne. GoW : Ascension ne respire à aucun moment l'originalité, même si le soft se parcourt (et j'insiste là-dessus) agréablement. L'histoire n'a hélas que très peu d'intérêt, et les développeurs n'ont semble-t-il pas fait beaucoup d'efforts sur la partie visuelle tant les aventures de Kratos paraissent moins jolies que dans GoW III. Ajoutons à cela un manque flagrant de challenge (terminer le jeu en mode de difficulté élevé ne pose quasiment aucun problème, le trophée platine se gagnant d'ailleurs en cinq jours tout au plus), et l'on pourra avoir suffisamment d'arguments pour fustiger une série qui perd en intérêt faute de véritables révolutions - le multijoueur ne suffisant pas à créer la surprise.

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Sur les mêmes bases qu'Oblivion, Skyrim a le mérite de simplifier grandement le système de compétence et de rendre moins abscons et laborieux le passage de level lorsque l'on cherche à optimiser ses caractéristiques. Pour le reste, c'est comme toujours avec les Elder Scrolls digne du plus grand intérêt tant les possibilités sont immenses : entre la quête principale, les milliers de quêtes secondaires, et le plaisir de tracer sa voie comme bon nous semble, difficile de faire la fine bouche. D'autant que la capacité nouvelle de manier tout à la fois une arme et la magie dynamise grandement le gameplay de la série, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Que demander de plus ?

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Que dire sur GTA IV que l'on ne sache pas déjà ? Sinon qu'il est prenant, divertissant, doté d'une durée de vie impressionnante, et que certains passages sont absolument cultes (aaaaah, la fameuse mission du braquage de banque !). Attendez-vous à passer un bon mois dessus si vous désirez tout débloquer, car les créateurs n'ont pas lésiné sur les choses à faire. Et quand bien même : quel pied de mettre à feu et à sang une ville juste pour le plaisir d'affronter quantité de policiers acharnés. Tout simplement excellent.

P.S. : Mention spéciale aux deux DLC, d'aussi bonne qualité que l'est le jeu original, ce qui est suffisamment rare depuis que la pratique du DLC est devenue monnaie courante pour être signalé.

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Cf. GTA IV.

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Cf. GTA IV.

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Grand Theft Auto V est-il le jeu vidéo parfait ? La question mérite de se poser tant le dernier-né de l'écurie Rockstar impressionne par sa richesse, sa grandeur, le foisonnement des activités annexes, sa durée de vie, ou même son aspect technique. En comparaison, GTA IV et Red Dead Redemption paraissent être de simples esquisses, les ambitions affichées n'étant clairement pas les mêmes. Chapeau bas donc pour cette petite pépite, assurément l'un des jeux les plus impressionnants de la 7ème génération de consoles même si quelques défauts sont à déplorer ici et là, à commencer par le scénario un brin trop convenu et caricatural. Cependant, cela reste à n'en point douter bien peu face à ses immenses qualités. Voilà qui est dit !

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Je n'ai terminé GTA IV qu'en 2012 : j'ai tout de suite vu un jeu techniquement daté mais dont les qualités étaient évidentes (cf. mon commentaire dessus) malgré un scénario caricatural à l'extrême. J'ai lancé ma première partie de Sleeping Dogs en 2014 : je n'ai quasiment vu aucune différence avec GTA IV. Et c'est bien là le problème : comment un jeu de 2012 peut-il être à peine plus abouti visuellement qu'un jeu de 2008 ? D'autant que le titre de Square Enix est moins grand, moins fourni, et même moins intéressant que son aîné sur bon nombre de points (notamment sur les quêtes annexes et les mini-jeux). D'où ma note : si j'arrive à comparer deux jeux du même genre qui ont pourtant quatre ans d'écart, que devrais-je dire de Sleeping Dogs si je le compare à GTA V qui lui n'est sorti qu'un an après et qui lui est infiniment supérieur ? Bien sûr, cela n'empêche pas le titre de se parcourir agréablement et de profiter de ses quelques qualités, mais étant donnée sa réputation, je m'attendais à nettement mieux.

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Là où Resident Evil et autres Silent Hill faïssent, Dead Space prend le relai : digne héritier de Doom III, le jeu créé par Visceral Games met un point d'honneur à privilégier l'ambiance et l'immersion du joueur dans cet univers sale et lugubre plutôt que dans l'action et autres QTE lambdas. Une véritable claque dont le seul reproche à formuler concerne la rigidité du gameplay et la répétitivité du level design. En même temps, c'est si peu par rapport au reste...

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Dead Space 2, c'est tout simplement Dead Space 1 mais en mieux. Plus surprenant, plus immersif, et plus torturé que jamais, le jeu s'avère également plus facile que son aîné. Mais est-ce vraiment regrettable ? Une seule chose à dire : vivement le 3 !

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Autant annoncer la couleur : sans le PlayStation Move, Dead Space Extraction n'a quasiment aucun intérêt. Et même avec, l'histoire n'est pas suffisamment prenante ni nécessaire à la compréhension de la mythologie "Dead Space". Cela reste néanmoins un petit plaisir à s'offrir tard le soir avec des potes histoire de s'amuser tout en se faisant (un peu) peur.

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Considéré par certains comme le moins bon de la série, Dead Space 3 n'en est pourtant pas le moins ambitieux. Les qualités intrinsèques à la série sont toujours présentes (ambiance sonore, sentiment de terreur oppressante, gameplay calibré au poil), et Visceral Games a ajouté au plaisir de varier enfin de décor la possibilité de parcourir l'aventure à deux. Toujours aussi long, son orientation vers l'action n'est en rien un défaut car cela permet d'éviter de tourner en rond, d'autant que la première partie du jeu offre déjà aux amateurs d'effroi son lot de traversées morbides et lugubres. On lui repprochera néanmoins une mauvaise habitude à nous faire revenir trop souvent sur nos pas, comme ce fut le cas avec Dead Space premier du nom.

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Un poil court et n'apportant pas grand chose d'un point de vue bestiaire et décors visités, Awakened a surtout d'intérêt d'être la véritable fin de Dead Space 3. En soi, c'est toujours sympa de connaître le réel dénouement de la saga (même si cette fin appelle invariablement à un Dead Space 4), mais il faut aussi reconnaître que c'est faire grand tort à Dead Space 3 que d'être l'incarnation du mercantilisme ostentatoire des développeurs et/ou du studio qui "ose" vendre la fin d'un jeu en DLC. Carton rouge Electronic Arts ! (comme d'hab avec cette boîte, de toute façon...).

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Très décrié, Resident Evil 5 a surtout eu le malheur de passer après l'un des meilleurs épisodes de la série, ce qui n'aide pas. Pourtant les qualités de ce jeu sont nombreuses, et la Gold Edition permet de lui redorer quelque peu son blason. On regrettera pourtant l'ambiance des deux premiers opus, là où le terme "survival-horror" prenait tout son sens, Capcom ayant décidé de privilégier l'action. Dommage, car ce n'est pas comme si le marché n'était pas déjà envahi par ce genre-là.

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Enorme loupé de la part de Capcom qui nous sert là le plus indigeste Resident Evil jamais sorti. Scripté jusqu'au bout des ongles (insupportable), doté d'un gameplay beaucoup trop nerveux du fait de son orientation 100% action (inacceptable) et d'un système de sauvegarde catastrophique, cet opus est en tout point imbuvable et se targue de mettre en scène une histoire sans intérêt qui trahit une véritable panne d'inspiration de la part des créateurs de la série. Reboot incoming ?

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Quel dommage que Mirror's Edge ait fait un tel four et que Digital Illusions ne nous offre pas une suite dans ce jeu fut plaisant. On peut lui reprocher des tas des choses, mais certainement pas son manque d'originalité. A consommer de toute urgence !

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Un sommet d'ambiance et d'immersion, digne des plus grandes réalisations hollywoodiennes. Doté d'un scénario parfaitement ficelé, Heavy Rain est une expérience comme il en existe peu à laquelle il ne manque qu'un gameplay bien plus approfondi pour définitivement convaincre.

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En fin de compte, Tomb Raider est un cas intéressant car il représente ce vers quoi le jeu vidéo tend aujourd'hui dans ce qu'il a de meilleur et de pire : la mise en scène et les graphismes sont époustouflants, l'aventure et l'ambiance sont prenantes, les développeurs misant sur des références bien choisies (Uncharted et Metroid pour ne citer qu'eux) et sur un aspect cinématographique très poussé. A contrario, la durée de vie du soft est très limitée (comptez deux, peut-être trois jours pour le terminer à 100% en solo, le double si vous cherchez à obtenir tous les trophées) et surtout la difficulté est quasi-inexistante. Un comble pour un jeu estampillé "Tomb Raider", série qui fut jadis renommée pour son gameplay intransigeant. Le lifting de Crystal Dynamics avait déjà rendu les pérégrinations de Lara Croft bien plus accessibles avec Tomb Raider Legend, mais là, autant dire que ce jeu se termine en jouant avec les pieds. D'autant que l'ensemble est très basique : oubliez les promesses de survie, Tomb Raider est un pur jeu d'action où il ne faudra ni vous nourrir, ni vous préserver du froid ou de la pluie. Vous avancez et vous trucidez. Point. Promesse non tenue donc, malgré un produit à la qualité indéniable.

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Dans la veine des nombreux jeux passant à la moulinette de la HDisation, The Tomb Raider Trilogy tient la corde du remake le plus intéressant à (re)découvrir, d'autant que les trois épisodes signés Crystal Dynamics sont immanquables tant leurs qualités sont nombreuses. Un bon moyen pour les retardataires de faire amende honorable !

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Uncharted, pour résumer, c'est un condensé de ce qu'il y a de meilleur dans Tomb Raider, le fun en plus.

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Uncharted 2 : Among Thieves n'a pas volé la réputation et le succès qu'il s'est forgé. Jouissant d'un level design extrêmement riche, d'améliorations franches et ingénieuses dans le gameplay, l'immersion dans ce titre est d'autant plus incroyable que son aspect cinématographique très poussé est géré avec une perfection si insolente qu'on ne peut que graver certains pans de bravoure du titre comme comptant parmi les plus grands moments du jeu vidéo. Sans parler du mode multijoueur qui vient enrichir un peu plus l'expérience et rendre la durée de vie plus conséquente. Assurément, on est dans cet opus proche de la perfection.

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Comparé à Uncharted 2, Uncharted 3 est ce que The Dark Knight Rises est à The Dark Knight : brillant, mais infiniment moins que son prédécesseur. Déjà et avant tout parce que l'ensemble est souillé par de très nombreux bugs - même pour une soi-disante version GOTY : c'est dire... - et que, en l'occurrence, ces derniers peuvent très rapidement taper sur le coquillage. Ensuite, il faut admettre qu'à l'exception de quelques grandes séquences (à commencer par le crash dans le désert), cet opus peine à retrouver le souffle épique de son homologue antérieur. En somme un grand jeu, mais à qui il manque ce dont Uncharted 2 regorgeait : du génie.

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Et la liberté, bordel ?! Final Fantasy XIII explore à notre plus grand regret la voie tracée par le dixième opus et n'offre aux joueurs qu'une profonde linéarité qui oblige à subir l'histoire plutôt qu'à la vivre. Malgré une réalisation absolument parfaite, le jeu de Square/Enix ne nous empêche pas de pleurer ce temps béni où les deux sociétés japonaises n'étaient pas mariées...