Mes lectures en esthétique et en philosophie de l'art

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Dialogue de Socrate avec un rhapsode sur la poésie.

La poésie provient de l'inspiration et non d'une technique.

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Dialogue de Socrate avec un sophiste sur le beau.
Le beau est-il ce qui plaît à la vue et à l'ouïe ?

C'est un dialogue aporétique : Platon poursuit son étude du beau dans le Banquet et le Phèdre ci-dessous.

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Dans le livre X, Socrate expose sa théorie de l'imitation ou mimesis.
Le peintre qui peint un lit imite un objet fabriqué par un artisan. Le lit de l'artisan est lui-même une imitation de la Forme du lit. En somme, l'art est une imitation au second degré. Platon critique ainsi l'illusion de l'art qui éloigne selon lui de la vérité.
C'est aussi dans la République que Platon veut bannir les poètes de la Cité, car ils sont néfastes pour l'éducation et mensongers.
Mais paradoxalement, d'après certains commentateurs c'est Platon qui fonde le paradigme classique en esthétique. Ce paradigme dit que l'art est subordonné au Beau, bien que le Beau ne soit pas lui-même d'essence artistique mais idéal.

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Le Banquet, dialogue sur l'amour, fait du Beau le but ultime de ce sentiment. Ce n'est pas un dialogue sur l'art, sauf remarques sur la poésie, car le Beau est une Forme intelligible en soi indépendante de l'art. L'art ne peut que se borner à essayer de reproduire le Beau chez Platon.

Dans le Banquet, ce sont plutôt les corps qui sont beaux, puis les discours et les sciences, les vertus, l'âme elle-même, et enfin le Beau d'où toutes les belles choses tirent leur beauté par participation.

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Le Phèdre, dialogue sur le Beau, réaffirme l'essence spirituelle et idéale de celui-ci. Il produit chez l'âme une forme de folie ou extase d'origine divine.

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Le chapitre VI, 4 définit l'art comme une "disposition à produire accompagnée de règle droite". Il donne l'exemple de l'architecture.

Dans la Métaphysique, Aristote définit le beau comme juste proportion et symétrie. C'est donc une idée mathématique pour lui.

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« L'art pour une part achève ce que la nature est incapable de faire et pour une part l'imite » (II, 8).

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Aristote parle essentiellement de la poésie et du théâtre.
Pour lui, comme pour son maître Platon, c'est l'imitation ou mimesis qui est à l'origine de l'art - ici poétique. Mais Aristote ne condamne pas la mimesis contrairement à Platon. Le dramaturge imite les "actions humaines" en composant sa fable (muthos). Il nous en apprend donc davantage sur l'homme. Aristote définit également la catharsis, qui est l'effet psychologique de la tragédie, en termes de purgation des passions. Enfin, il insiste tout particulièrement sur l'intérêt de la métaphore en poésie, qui relève le langage sans l'obscurcir. La Poétique sera le livre de chevet des dramaturges pour bien des siècles...

L'intérêt de cette édition est qu'elle est bilingue. La préface apporte des éléments de compréhension de la catharsis.

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Cette édition contient une longue préface du poète et philosophe Philippe Beck, intitulée "Logiques de l'impossibilité", passionnante.

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Aristote poursuit son étude du langage et son esthétique dans la Rhétorique. Il développe par exemple son idée de métaphore que l'on trouve également dans la Poétique. En ce sens, les deux ouvrages ont une certaine complémentarité.

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Cicéron, brillant orateur, possède une très bonne connaissance de la rhétorique grecque, notamment des écrits d'Aristote et Démosthène. Il cherche ici à définir qui serait le parfait orateur. Il fait siennes des notions platoniciennes : même si la beauté et la perfection sont transcendantes et intellectuelles, nous pouvons chercher à nous en approcher le plus possible. En ce sens, le parfait orateur ressemble structurellement aux parfaits sculpteurs et peintres.

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Il s'agit d'un traité de rhétorique écrit par un Pseudo-Longin. Il élargit le paradigme classique en définissant le sublime produit par certains discours.

"Car il ne persuade pas proprement, mais il ravit, il transporte, et produit en nous une certaine admiration mêlée d'étonnement et de surprise, qui est toute autre chose que de plaire seulement, ou de persuader."

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L'esthétique plotinienne achève une intuition platonicienne, en faisant du Beau une idée purement spirituelle et intérieure. Il s'oppose aux stoïciens qui définissent le beau comme une harmonie des parties.
Plotin a consacré deux traités au Beau, un sur le beau en général et le second sur le Beau intelligible.

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La Somme théologique contient un certain nombre de textes sur le beau et la métaphore. J'essaierai d'en répertorier certains. Sinon il y a la thèse de Umberto Eco sur l'esthétique de Thomas d'Aquin.

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Réflexion sur la poésie avec exercices pratiques

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La Voie du sabre, les arts martiaux et la tactique

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L'imagination est le troisième genre de connaissance après la mémoire et la raison pour d'Alembert. L'imagination permet l'imitation de la belle nature et est à l'origine des arts et de la critique. D'Alembert reprend la classification des beaux-arts : peinture, sculpture, architecture, poésie, musique.

Ce discours est une bonne introduction à l'esthétique des Lumières.

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L'invention de la Critique à l'époque des Lumières

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Burke rénove en profondeur les idées de sublime et de beau, en partie en rupture avec la tradition léguée par l'Antiquité.

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Critique du théâtre et des spectacles

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Voir l'article "Beau" notamment, qui soutient une conception relativiste du jugement de goût.

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Projet entre 1751 et 1772

Voir les articles "Art", "Beau", "Beau, Joli", "Laideur".

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Réflexion sur la musique et le statut de l'artiste

écrit en 1773 au plus tard

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Les magnifiques Lettres sur le dogmatisme et le criticisme sont une première version de l'esthétique de la tragédie de Schelling.

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Texte de jeunesse, probablement écrit par Schelling, mais retrouvé dans les papiers de Hegel après sa mort.

"La poésie reçoit ainsi une plus haute dignité, elle redevient à la fin ce qu'elle était au commencement – l'éducatrice de l'humanité ; car il n'y a plus de philosophie, plus d'histoire, la poésie seule survivra au reste des sciences et des arts.

En même temps on entend si souvent que la grande masse devrait avoir une religion sensible. Ce n'est pas seulement la grande masse, mais c'est aussi le philosophe qui en a besoin. Monothéisme de la raison et du cœur, polythéisme de l'imagination et de l'art, c'est ce dont nous avons besoin !

D'abord, je parlerai ici d'une Idée, qui, autant que je sache, n'est encore jamais venue à l'esprit de personne – nous devons avoir une nouvelle mythologie, mais cette mythologie doit être au service des Idées, elle doit devenir une mythologie de la raison." (trad. Margantin)