Mes lectures (livres)

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Ce livre se décompose en deux parties : l'enquête sur les meurtres de jeunes filles, et un retour sur les activités de flics corrompus dans les 70's, dont le père du héros faisait partie. Entre les deux, le héros, Frank Parrish, tente de jongler entre son enquête et ses démons. Le problème c'est que les deux aspects peinent à se marier convenablement, et j'avoue avoir été plus passionné par l'enquête que par les retours dans le passé et les séances chez la psy, qui arrivaient comme des cheveux sur la soupe. Au final, cette oeuvre aurait gagné à être moins longue et plus directe, et le final semble également plutôt bâclé. Une oeuvre très ambitieuse, qui contient cependant ses fulgurances et qui se lit plutôt agréablement malgré tout.

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C'est un carnet de voyage, extrêmement précis et bien écrit, qui arrive à nous faire ressentir certaines scènes et atmosphères comme si nous étions présents, tout en proposant une photographie très parlante de ces régions du monde quelques années après la deuxième guerre mondiale. Vraiment, l'écriture est remarquable, et les quelques dessins de Thierry Vernet sont souvent anecdotiques, mais parfois accompagnent parfaitement le texte. Pourtant j'ai eu du mal avec ce livre. Trop personnel peut être, mais aussi parsemés de quelques remarques agaçantes (sur les femmes, sur les "indigènes"...) qui traduisent le narcissisme de l'auteur (rien que le titre du livre m'énerve, "l'usage du monde", comme si le monde ne servait à rien tant que l'auteur n'y a pas posé les pieds). Déception donc, car je n'ai pas été embarqué comme je l'aurais souhaité, mais indéniablement l'oeuvre en elle même est bien exécutée.

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Rien de bien neuf par rapport au site ou à l'excellente émission d'Allociné, mais un joli florilège de ces perles cachées dans les recoins du 7ème art. C'est extrêmement bien documenté, la lecture est très agréable et soulignons que l'objet est magnifique.

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Enormément de personnages, qui monopolisent chacun à leur tour le récit en effaçant complètement les enjeux principaux. je comprends la démarche, une ville va être décimée et il est important que nous connaissions les personnages pour nous faire ressentir un minimum d'empathie, mais trop c'est trop. D'autant plus que King termine encore et toujours sur le même schéma (la grande confrontation avec le héros écrivain et un enfant), bon dans "Salem" c'est une des premières fois qu'il faisait le coup, mais pour avoir découvert certaines de ses oeuvres avant, je trouve qu'il a fait mieux avec ce même registre ("Sac d'os", "Doctor sleep"). Et puis il traite les vampires de manière ultra-classique, et c'est assez dommage (notamment vis à vis de leur rapport avec la religion, la croix, l'eau bénite tout ça...). D'autant plus dommage que le livre est pas si mal. Trop long certes, et avec un final rushé, mais avec des scènes bien flippantes par ailleurs (les 2 enfants dans la forêt, la scène de la morgue, celle chez Matt). Non franchement ça reste de la bonne came, malgré ses défauts...

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J'attendais ce livre avec impatience et je n'ai pas été déçu. Ultra bien documenté et avec du beau monde dedans. Par contre il confirme ce que je savais déjà : on a beau parler de tactique et énumérer les systèmes de jeu, le foot n'est pas une science, il n'y a pas de recettes miracles. Parce que le foot est magique. Parce que le foot est la plus belle chose du monde...

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Soit c'est ultra-inspirant, soit c'est vraiment abusé, dans tous les cas c'est absolument passionant.

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Après "Moonlight mile", Lehane confirme qu'il a malheureusement la sale manie de gâcher la dernière partie de ses sagas. Les deux premiers livres de cette trilogie étaient absolument sublimes, et celui-ci se perd dans une intrigue de base vraiment bof, et les archétypes "héros taiseux fascinant qui se tape une tigresse un peu connasse et qui a un enfant vraiment exceptionnel", ça me gonfle. Reste que c'est du Lehane, donc quand il envoie il fait pas semblant. Et le chapitre final est très beau.

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Rien à voir avec le film de Will Smith. Bien plus rugueux et sombre, voire même déchirant parfois (ce putain de chien bordel...). L'utilisation des vampires changent complètement des zombies, ce qui fait plutôt du bien et le final est vraiment intelligent. Un incontournable.

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Je me suis arrêté aux 2/3 j'en ai eu marre. Il y a quelques fulgurances cool mais le côté plusieurs histoires racontées en parallèle est raté, le rythme est complètement désordonné. Les personnages présentent peu d'intérêt entre Chuck Norris et les terroristes / trafiquants standards. La moyenne pour le chapitre qui se passe lors de la formation du héros (et qui a rien à voir avec le reste de l'histoire d'ailleurs)

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Même si c'est un livre très personnel raconté à la première personne, c'est la description des personnages secondaires qui donne au livre toute sa puissance émotionnelle. Je pense à l'oranger bien sûr, mais aussi aux frères Luis et Totoca, à la soeur Gloria, au portugais bien sûr, à la maîtresse et même aux parents de José. Même si ces derniers sont peu présents dans le récit, et semblent parfois résumés à des figures fantomatiques lointaines (la mère) ou violentes (le père), la subtilité de leur traitement fait qu'on semble tout savoir d'eux, sans besoin de les décrire à outrance. Pour moi le passage le plus touchant du livre reste le passage où Zézé offre des cigarettes à son père après lui avoir fait de la peine, c'est poignant. Et le fait de savoir, grâce à la préface, que Luis et Gloria se sont suicidés lorsqu'ils avaient la vingtaine, hante notre lecture et la rend d'autant plus mélancolique.

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Cujo est extrêmement dense et raconte plein de choses alors que l’intrigue en elle-même est assez courte et avec peu de péripéties. On sent que King veut faire des parallèles et des métaphores entre la violence et la rage involontaire du chien et le mal que nous faisons à ceux qu’on aime, notamment à travers les relations des deux couples, mais il se perd parfois et c’est dommage. Je pense surtout à l’arc sur la vie pro de Vic Trenton et ses céréales qui font vomir. Il y a une métaphore quelque part, mais elle est mal dosée et empiète sur l’intrigue principale, à savoir Cujo, qui apparait comme un personnage moins que secondaire. Le passage sur le monstre du placard aussi ne m’a pas convaincu et il y avait peu d’intérêt à faire basculer cette histoire dans le paranormal. Néanmoins il y a quelques passages très réussis et la lecture fut agréable.