Mince, en français, comics se dit bande dessinée.

Annotation :

Andreas, une des révélations de mon enfance, lorsque je lisais sur la route des vacances les intégrales du journal Tintin. Ce n'était pas de mon âge, les parents ne s'en rendaient pas compte, c'était de la BD, comme on regarderait Ken le Survivant un peu plus tard.
Soyons honnête, je n'y comprenais rien, mais le héros avait une telle classe, un tel charisme, l'univers était si mystérieux, l'ambiance si lourde, que je pressentais malgré moi une portée bien supérieure à la moyenne.
Plus tard j'ai commencé à collecter les albums, au gré des brocantes et des bouquinistes.
Puis encore plus tard, voilà que je découvre l'intégrale, le tome 2 regroupant exactement les tomes qui me manquaient.
Qu'en dire ? Un aboutissement ? une genèse ? Une introduction ? Je peine à trancher, Capricorne me fait de l'oeil.
Mais bon sang que la nostalgie est douce quand le trait d'union a conservé son lustre.

Annotation :

Etonnante coIncidence ! Offert par mon beau-frère sur la foi de son originalité graphique au moment où je commandai le premier tome.
Expérimental, c'est le mot qui me vient le premier, une exploration du medium pour repousser toujours plus loin les règles de la narration, de la mise en page, et jusqu'au format dans ce tome 6.
Petit bonheur à savourer.

Annotation :

Donc.
Donc il y a bien un début à cette folle aventure.
Je doute encore à ce stade qu'une fin soit possible, mais il y a bien un début, qui lorgne du côté de Brazil, en un sens, cette immersion impromptue de l'aventure dans un quotidien sagement démentiel.

Annotation :

Ainsi est-ce.
Les auteurs auront eu la correction de chercher une issue satisfaisante à leur prolixe univers, manifestement abandonné sans repreneur.
Soit.
C'est dans l'esprit, c'est l'esprit, le concept a touché à son terme.
Peux pas m'empêcher d'avoir un serrement au coeur à l'idée de ne plus découvrir d'aventure dans cet univers ...

Annotation :

L'opus pair clôturant cette saga aussi épique que drôle.
Sacrés chouettes moments.

Annotation :

Poursuite du détricotage de la narration traditionnelle, mise en Abymes, barrière du quatrième mur, on ne sait jamais, ni où, ni comment on va, juste cette excitation née de la découverte d'un inconnu sous le connu.

Annotation :

Troisième opus.
A se demander comment peut se dégager une narration sous ces artifices, ces ruptures de techniques, ces remises en question de l'art séquentiel.

Annotation :

J'avoue avoir gardé un souvenir très condescendant de ma précédente lecture du machin.
A la relecture, force est de reconnaître que c'est adolescent en diable, convenu bien souvent, fourre-tout de références pop, avec de beaux héros un peu niais, des nénettes court vêtues à tous les coins de page, et des jeux de mots plus ou moins vaseux à tout bout de champs.
Néanmoins, cette relecture, parfois en diagonale, c'est vrai, répond à la vocation première de cette création : divertir des ados et jeunes adultes de sexe mâle. Ce qui fonctionne.
De toute façon j'ai l'intégrale sous la main, et pas beaucoup mieux en terme de volume.

Annotation :

Bon.
Ca n'aura pas bouleversé ma vision du monde, mais j'aurai passé un moment agréable.
La fin est honnête, au moins en est-ce une, aucune volonté de tirer en longueur.

Annotation :

Nouveau départ, élargissement de la connaissance du monde et des personnages, nouveaux enjeux, nouvelle quête initiatique pour le personnage principal.
Les références pop sont plus nombreuses que jamais, et si le personnage ne gagne pas en maturité, c'est le cas de ceux qui l'entourent.
Bref une certaine progression qui ne gâche rien.

Annotation :

Bon.
La fin paraît un peu pauvre, ou facile, après les efforts déployés dans les précédents tomes.
Fin tout de même, conclusion du cycle, rupture avec l'environnement et retour aux origines.
Correct.

Annotation :

Bwof ...
Le retour des étoiles, des années après, aurait pu avoir de l'intérêt si l'imagination des auteurs ne s'était pas arrêtée aux dites étoiles. C'est pesant, plutôt artificiel, et me revient la condescendance ...

Annotation :

Pas mieux.

Annotation :

Malgré le côté ouvertement potache, pour ne pas dire pipi caca, il y a quelque chose de drôle dans cette société sans tabou.
Puis au bout de quelques tomes, le besoin de faire de tout ceci un miroir déformé de notre univers ne rend que le tout ridicule.