Moments de grâce

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Quand un de mes cousins à eu la NES, on a passé des après-midi entière sur cette cartouche. On était surement pas très doué à l'époque, on jouait à tour de rôle, et le simple fait d'aller 1 niveau plus loin dans le jeu que l'autre avant de mourir piteusement pouvait nous remplir de fierté jusqu'au mercredi aprem suivant.

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Allumage de ma 1ère console, reçue pour Noël, et je tombe face à ce mangeur de hamburger. On était fait pour s'entendre.

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Je me rappelle avoir découvert qu'un de mes frères avait une gameboy avec plein de jeux, mais je n'osais pas y toucher... Puis, après avoir lu intégralement une soluce de Zelda, je n'en pouvais plus, j'ai inséré la cartouche dans la gameboy et regardé le générique d'intro jusqu'à ce que les piles lâchent...

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La première arrivée dans l'immensité de la plaine, avec la musique, le temps qui passe... et plus tard Epona...

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Je me souviens d'un jeu qui n'était pas vraiment attendu dans la presse spécialisée, mais qui cristallisait pour moi l'arrivée d'un "Goldeneye"-like sur PsOne, avec un univers crédible qui rappelait le Soldat Ryan, une nouvelle ambiance (oui oui, à un moment les FPS 2nde Guerre mondiale étaient rare !), de beaux graphismes et la caution Spielberg. Et j'ai frissonné du premier niveau dans le maquis silencieux d'une nuit d'été au dernier "Papiere Bitte !". Sans oublié le multi

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Après avoir usé les pages du test japonais de MGS dans Consoles +, j'ai compté les jours avant la sortie US en fantasmant de pouvoir jouer un james bond hi-tech... Je me souviens encore de la 1ère partie, du logo Konami avec le riff de Policenauts, de l'intro démentielle et du premier niveau avec le générique dans l'ascenseur.... Le tout en Noir & Blanc car je ne savais pas qu'il fallait un cable péritel pour les jeux imports :D

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Les frissons en téléchargeant l'intro du jeu sur internet, puis 6 mois après en jouant, rejouant et surjouant à la démo. Les graphismes incroyables, le mystère du scénario et la classe de Solid Snake, le tout enrobé de nouvelles possibilités. Un moment de grâce qui se résumera donc à 15 petites minutes sur un bateau, le reste du (vrai) jeu m'ayant passablement ennuyé.

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Quand le gameplay du jeu montre sa magie, dans le niveau sur Gymnopédie de Satie. Poétique.

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Un jeu qui se permet d'analyser la personne qui se joue de lui, c'est assez étrange.
Quand arrive la fin, on comprend que si on s'est fait avoir, c'est parce que le jeu détenait toutes nos clés (le générique de fin est fascinant pour peu qu'on ait "joué le jeu" honnêtement)