Mon Top 1974 des meilleurs films

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Oeuvre mythique de l'Histoire du cinéma, un sommet en matière d'épouvante. La mise ens cène de Friedkin est angoissante, le moindre plan transpire cette ambiance démoniaque (avec les musiques qui aident), plusieurs scènes aux images chocs d'une efficacité redoutable beaucoup d'entre-elles sont rentrées dans l'imaginaire populaire. Le style "pris sur le vif" fonctionne parfaitement, et fait qu'on se sent propulser au coeur de l'action, le plus gros du film est plus posés tout en réussissant à conserver cette tension. La narration voit l'alternance entre plusieurs personnages, créant ainsi de l'attente et du mystère, c'est franchement brillamment raconté. On peut toujours trouver les trucages un peu vieillit mais pas tant que ça, finalement, c'était sans doute une volonté de l'auteur.

Annotation :

Cet original Massacre à la tronçonneuse est un film culte et la référence de son genre. L'histoire ne se prend pas la tête, un groupe de jeunes se fait massacrer par un tueur sanguinaire, l'intrigue ne s'embarasse pas de fioritures pourtant pas encore les stéréotypes de ce type d'oeuvre n'apparaient ici. Mais l'ambiance est complètement malsaine et dingue, l'image granuleuse , la photographie qui fait ressentir la chaleur et la saleté des lieux puis le travail sur le son avec les partitions musicales (si on peut dire) dissonnantes et les bruitages flippants. La mise en scène est brillante surtout dans les 20 dernières minutes avec les gros-plans et un montage plus nerveux, une fin démentielle.

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Serpico est un classique et chef-d'oeuvre du polar américain et pourtant, il est assez atypique pour le genre et à cette époque. Faut dire que le film ne narre pas à proprement parlé une enquête usuelle, il brosse le combat d'un flic intègre contre la corruption quasi généralisée de la police de New York et cela sur plusieurs années. Le scénario est superbement agencé car des ellipses étaient obligatoires mais elles ne trahissent en rien la narration car l'écriture et la construction du récit sont de hautes qualités. Script qui s'attache aussi à rendre avec épaisseur les personnages et surtout celui de Serpico, ce qui permet à Al Pacino de composer un de ses rôles emblématiques. Lumet capte l'ambiance des commissariats, des ruelles glauques et des planques par sa réalisation avec l'aide importante de son directeur-photo.

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Un chef-d'oeuvre du thriller paranoïaque, le sujet de ce film permet à Coppola d'étaler sa maîtrise de la mise en scène et du montage images et sons. L'intrigue est prenante mais l'atout majeur c'est l'analyse du personnage de Harry Caul, on voit peu à peu cet enquêteur renommé plonger dans la paranoïa, il est littéralement ronger par les remords et la culpabilité. Gene Hackman en incarnant ce personnage offre probablement sa plus belle interprétation.