Mon Top Films 2020

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Plus qu'une prouesse technique, Sam Mendes fait de son tour de magie un vrai soutien émotionnel pour 1917, jouant avec les notions de temps, avec les possibilités de points de vues et avec la variété des enjeux humains. Le voyage est éprouvant, fort et transcendé par des passages détachés de tout, tantôt cruels, tantôt poétiques, qui rendent le film magnifique.

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Conte satirique sur l'endoctrinement de la jeunesse exécuté avec une grande compétence. Taika Waititi capte fameusement l'âme innocente et rebelle de l'enfant pour y démontrer l'influence absurde du nazisme en passant habilement de la comédie noire au drame poignant. Le jeune Roman Griffin Davis est une révélation.

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En Avant n'est esthétiquement pas le film le plus inspiré de Pixar mais son scénario chargé d'émotions est clairement sa grande force, abordant un très beau message sur le deuil qui se retrouve incarné par un duo d'elfes très attachant, devant beaucoup à l'alchimie entre Tom Holland et Chris Pratt.

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Pas encore entièrement certain de mon avis sur cet Inception augmenté, Tenet affiche beaucoup de lourdeurs et de procédés chaotiques tout comme il déborde de concepts fascinants et de séquences incroyablement tournées. Il me faudra attendre un revisionnage pour savoir si le tour de passe-passe de Nolan est malin ou perfectible.

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Si les fibres humanistes de Clint Eastwood sont amenées avec de gros sabots, Le Cas Richard Jewell témoigne une nouvelle fois du talent du metteur en scène pour filmer l'Amérique et parler de l'Amérique à travers un scandale médiatique très intéressant à suivre et porté par Paul Walter Hauser et Sam Rockwell.

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Même si le rendu tout numérique donne un aspect trop lisse du Grand Nord Canadien, la façon dont Chris Sanders revisite L'Appel de la Forêt en mélangeant animaux en CGI et acteurs en chair et en os a du bon dans le reflet de la quête identitaire du chien et le ton léger et exagéré aide à accepter la démarche du réalisateur.

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Michael Bay mis de côté, Bad Boys For Life est moins insolent, moins culotté et plus soft mais reste fidèle à la formule et l'esprit de ses grands frères. La lourdeur et la bêtise n'ont pas disparu mais Will Smith et Martin Lawrence ont suffisamment gardé la pêche pour qu'on regarde ce revival sans broncher.

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Portant tous les espoirs de voir une nouvelle voie pour les remakes Disney, Mulan sacrifie l'émotion, l'intensité, le message et le voyage de l'héroïne pour un film de sabres non-maîtrisé, mal écrit et décousu. On retiendra au moins un affranchissement de l'original, une recherche d'identité visuelle et des idées prometteuses mais mal exploitées.

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Les quelques légers espoirs laissés par Cathy Yan dans le premier quart d'heure ne se prolongent pas sur la durée, Birds of Prey n'osant jamais faire de Harley Quinn une vraie foldingue immorale digne de sa réputation et faisant avancer son film avec des effets tape-à-l'oeil vite épuisants et une narration très mal construite.

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Sans être une bouse intersidérale, Sonic, le film n'a que deux arguments pour se défendre, la représentation fidèle du hérisson bleu et Jim Carrey en Robotnik. Sans ça, il n'est qu'un film familial médiocre fait sans passion, sans créativité et sans énergie, un comble pour un héros supersonique.

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Gros pot-pourri de toutes les licences de Hanna-Barbera, Scooby! est totalement privé de ce qui fait le charme et l'identité de Scooby-Doo pour un crossover raté et paresseux, faisant s'ensuivre les guests, les morceaux d'intrigues mal collés entre eux et les styles d'humour inconciliables.

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Ratage de A à Z qui saute tout ce qui aurait pu donner du corps ou de la logique à cette adaptation. Film sans sujet et sans ton, Le Voyage du Dr. Dolittle est embarrassant à regarder tant le montage atroce, le scénario sans queue ni tête, le casting gâché, les effets spéciaux laids et un Robert Downey Jr. au plus bas font sérieusement pitié.

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Punition visuelle et auditive, Les Trolls 2 : Tournée Mondiale est aussi exécrable et abrutissant que ne l'était son aîné, si ce n'est plus, avec les mêmes morales idiotes, les mêmes arcs superficiels et la même imagerie dégueulasse. Et ce n'est pas l'excuse de célébration à la gloire de la variété musicale qui sauvera ce supplice pour les yeux et les oreilles.