Mon année 2021 en Jeux Vidéo (liste commentée)

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◘ Janvier ◘

- Terminé pour la première fois le 05 Janvier

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- Terminé pour la première fois le 17 Janvier

Commencé l'année dernière avec un ami, Think of the Children est un jeu plutôt sympa à faire à deux car nécessitant une bonne coopération : le jeu m'a beaucoup fait penser à Overcooked dans sa manière de gérer les différentes situations et de se confier les tâches.
L'humour est l'un des plus gros points forts du titre et une grosse dose d'humour noir entoure l'intégralité des niveaux, le but étant de remplir différents objectifs tout en surveillant des enfants qui ne cherchent qu'à se suicider... dommage cependant que le titre ne soit pas traduit en français, on a sans doute dû passer à côté de certains gags.
Malheureusement, les niveaux sont plutôt inégaux et certains sont vraiment anecdotiques comme celui du saut d'un avion sans parachute. L'autre gros problème étant qu'on a dû s'arrêter au dernier niveau à cause d'un bogue qui fait qu'au moins une fois sur deux, sans aucune raison, une fois arrivée à la fin, le jeu nous indique que nous avons échoué.

Edit : bon bah j'ai finalement réussi à terminer le dernier niveau en solo après quelques essais. Vraiment dommage que ce soit bogué tout de même.
Au passage, ce n'était vraiment pas intéressant à faire tout seul.

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- Terminé pour la première fois le 20 Janvier

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- Terminé pour la première fois le 23 Janvier

Rogue-lite baignant dans un univers lovecraftien et mixant FPS et infiltration, Rogue n'est pour ainsi dire, pas sans défauts.
En fait, il se révèle très vite limité. Limité dans son gameplay, plutôt pauvre malgré toutefois la présence de certains pouvoirs ; limité dans son contenu, certains décors finissant rapidement par se répéter, les armes et accessoires étant eux aussi assez peu nombreux ; limité donc aussi dans sa durée de vie, m'ayant fallu moins de 8 heures pour terminer le jeu, son new game +, son mode de difficulté difficile ainsi que ses trois autres niveaux bonus ; enfin, limité aussi avec son scénario, se contentant de nous balancer à la gueule quelques lignes de textes, même avec ses deux fins. Le titre se montre aussi plutôt simple une fois que nous sommes en possession de la trousse de soins, accessoire nous garantissant pratiquement une totale invincibilité.
Par contre, Eldritch a réussi à me faire peur, et c'est là pour moi toute la force du titre, mais aussi de son aspect procédural. N'étant pas le genre de joueur à flipper devant des films ou jeux d'horreur, je dois avouer que je ne m'attendais pas à bien stresser lors de ma première arrivée dans les mondes 2 ou 3, ou encore dans l’asile. En fait, là où la plupart des jeux d'horreurs se contentent de nous balancer des scripts grossiers à la gueule pour nous faire réapparaître, une fois mort, seulement 5 mètres plus loin, Eldritch tire toute sa force de son aspect procédural, nous mettant très souvent nez à nez d'un ennemi au détour d'un énième couloir. Si la peur finit par disparaître, notamment une fois que l'on a appréhendé les niveaux, ses différents ennemis, mais surtout une fois que nous avons découvert comment ne plus « mourir » (encore une fois merci la trousse de soins), elle est néanmoins bien présente quand on découvre l'asile pour la première fois, niveau généré procéduralement et à terminer en temps limité, sans quoi un ennemi proche du fantôme de Spelunky viendra faire son apparition.
Bref, Eldritch est loin d'être parfait, à vrai dire je comprendrais même que l'on n'aime pas, mais il s'agit sans nul doute de l'un des rares jeux à m'avoir fait peur de toute ma vie… et franchement, ça reste quand même un exploit.

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- Terminé pour la première fois le 27 Janvier

Distraint est un jeu d'aventure avec une emphase sur l'horreur. Il s'agit d'un titre linéaire, court, se terminant en deux heures, et plutôt simple : les quelques énigmes ne posant que peu de problème dans l'ensemble.
Le jeu reste réussi tout de même, l'ambiance fonctionne, chose qui n'est pas forcément gagné pour un jeu 2D, et détient un charme certain : le titre possède sa propre patte, que ce soit grâce à ses différents décors et personnages où grâce à son cadre au format 4:1, qui rend certaines images facilement reconnaissables.
Le scénario est classique mais marche plutôt bien… sauf peut-être à la fin où les quelques « surprises » que nous laisse le développeur ne fonctionne pas car manquants de subtilités et d'originalités, avant de nous emmener vers un final sombrant plus dans la moraline qu'autre chose.
Sans être le meilleur jeu du genre ni une expérience inoubliable, l'ensemble est tout de même réussi et ça reste une aventure agréable à faire.

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◘ Février ◘

- Terminé pour la première fois le 01 Février

Là où je m'étais quand même un peu ennuyé sur The First Encounter, cette seconde rencontre (lol) avec Serious Sam m'a bien plus plu, notamment grâce à ses décors (on s'éloigne enfin de l’Égypte) et situations plus diversifiées qu'auparavant.
Cela dit, ce Second Encounter m'a confirmé l'idée que la saga Serious Sam n'est pas ma licence de Fast FPS préférée ; si je trouve le level design plus réussi qu'auparavant, notamment car j'ai eu la sensation de traverser moins de niveaux cloisonnées, de nombreuses zones d'affrontements se contentent d'être de vulgaires champs de bataille plats et sans aucune âme.
Je ne suis pas non plus fan du trop grand nombre d'armes… certaines d'entre elles finissant vite par devenir inutiles à cause de leur trop faible puissance, tels que les revolvers ou les armes au corps-à-corps par exemple, mais aussi les fusils à pompes qui perdent en intérêt une fois le lance-flamme obtenu.
La courbe de difficulté est aussi mieux gérée qu'auparavant… bien qu'il y ait encore quelques pics impromptus lors de certains moments.
Sinon, dommage que le titre se termine sur un niveau aussi moyen et qui a tendance à beaucoup trop s'éterniser. Il y avait matière à faire bien mieux.

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- Extension - Terminé pour la première fois le 01 Février

Legend of the Beast est une petite extension qui n'apporte pratiquement rien à la saga.
On retraverse l’Égypte (oh non !) à travers 3 niveaux mettant globalement l'accent sur les armes les plus faibles du jeu original, à savoir celles au corps-à-corps, les revolvers et les fusils à pompe. Autant ça pourrait être une bonne chose, autant force est de constater qu'il ne s'agit pas des armes les plus funs à jouer, notamment les revolvers, qui, en plus de ne faire pratiquement aucun dégât, ne possèdent aucun feeling. Du coup, si on ajoute à cela le fait que le DLC dure entre 2 et 3 heures, on finit vite par s'ennuyer. Bref, un DLC très moyen et donc dispensable.

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- Terminé pour la première fois le 04 Février

+ L'intégralité des extensions

Dommage que Redout n'ait pas été pensé pour les néophytes. N'ayant jamais joué à ce genre de jeu (les développeurs s'étant grandement inspiré de F-Zero, WipeOut, Rollcage et POD), je dois avouer que j'ai trop vite eu l'impression d'atteindre mes limites, comme si ces mêmes développeurs avaient posé une barrière difficilement franchissable devant moi et n'auraient pas daignés à m'aider ne serait-ce qu'un peu via un didacticiel plus complet, des astuces et indications que ce soit lorsque l'on perd ou dans les écrans de chargement, un mode fantôme ou replay pour voir les actions des autres joueurs ou encore une mini-carte. Même si j'ai réussi à me débrouiller sur la plupart des courses du titre afin de récolter l'or (en mode normal), je dois reconnaitre que le manque d'accessibilité pourrait freiner certaines personnes.
C'est dommage parce que mise à part ce gros défaut, le jeu est réussi sur pratiquement tous les autres aspects, que ce soit la partie technique ou artistique. Le jeu reste très plaisant à parcourir, notamment car ses circuits sont globalement réussis en plus d'être relativement différent entre-eux.
D'ailleurs, j'ai fait le jeu directement avec les DLC et, en plus d'ajouter un contenu monstre (il y en a limite trop en fait), les développeurs les ont parfaitement intégrés à la carrière… dommage par contre qu'il manque quelques petits ajouts afin de pimenter ce mode (il y a bien des contrats mais ils se révèlent vite anecdotiques) et que les meilleures musiques soient celles des DLC.
Franchement, vu le peu de jeux du genre vous auriez tort de vous en priver, surtout qu'en plus, aujourd'hui, le titre est trouvable à bas prix régulièrement.

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- Terminé pour la première fois le 15 Février

Je crois que tout a déjà été dit sur Undertale : de son approche innovante du JRPG en permettant au joueur de ne tuer personne durant son aventure, à ses nombreux mèmes internet et autres creepypasta entourant l'univers du titre (sans parler de la fameuse rule 34*), en passant par sa communauté, réputé pour être plutôt toxique… du coup, force est de constater que je n'ai pas grand-chose à ajouter sur le sujet. Oui, Undertale est excellent ! Et oui, on devrait avoir droit plus souvent à ce genre de production atypique et qui prouve que le jeu vidéo peut être autre chose qu'un simulateur de massacre.

Du coup, inutile de vous dire qu'Undertale est drôle, touchant, bourré de détails, surprenant à bien des égards, doté de musiques excellentes en plus de nous proposer une aventure totalement différente en fonction de nos actions effectuées auparavant (et durant même nos précédentes parties) ; inutile aussi de vous préciser que le système de combat est pour le moins original, mêlant shoot'm up et règles du JRPG plus traditionnelles, tout en nous proposant d'interagir de manières surprenantes avec chacun des monstres rencontrés afin de les pacifier ; inutiles de vous dire aussi que… bon bref… Jean-François Dolisi, sors de ce corps !

Pour apporter tout de même ma touche perso (au moins vous ne m'aurez pas lu pour rien), je vous recommande sans hésitation de passer par la traduction française, certes amateur, mais brillamment écrite, tout en transposant certaines références américo-américaine afin qu'elles soient comprises par le public francophone.
Aussi, je trouve qu'Undertale s'apprécie plus par petite tranche d'heure de jeu que par grosse session : ça parle beaucoup, les évènements s'enchainent rapidement… en fait, j'avoue le considérer presque comme un simulateur de marche (je déteste le terme utilisé pour qualifier ce genre de jeux par contre), tel que The Beginner's Guide, tant Undertale se révèle être un jeu où on se laisse guider de droite à gauche, non pas pour gagner une quantité infime d’XP ou remplir une quête à la con, mais juste par envie de découvrir l’univers et ses différents secrets.
…
Effectivement, je n'avais pas grand-chose à ajouter, hein ?! Je suppose que vous avez déjà tous joué à Undertale de toute façon… si ce n'est pas le cas, et bien… vous savez ce qu’il vous reste à faire.

*: intrigué, je suis (malheureusement) allé faire mes propres recherches

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- Terminé pour la première fois le 22 Février

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◘ Mars ◘

- Terminé pour la première fois le 03 Mars

Après avoir lâché Pokémon durant approximativement 20 ans, j'ai eu envie de me replonger dans la série en reprenant directement là où je m'étais arrêté : à savoir aux épisodes GBA.
Pokémon oblige, l'aspect mercantile est toujours aussi présent : deux versions distinctes, une troisième version "+", une seule sauvegarde, des pokémons exclusifs à obtenir via des événements Nintendo… bref, on sent qu'il y a bien GameFreak derrière. Par contre, Émeraude est bien plus intéressant comparé à Rubis/Saphir par rapport à ce que Cristal apportait en son temps face à Or/Argent. Les nouveautés sont bien plus conséquentes puisqu'en plus d'ajouter du contenu, notamment via les zones de combats (nouveauté déjà présente dans Cristal mais sans grand intérêt), ou de modifier le scénario en faisant opposer directement la team aqua contre la team magma, il est possible d'obtenir les deux pokémons légendaires de R/S en plus d'un nouveau exclusif à cette version : Rayquaza.
Bien sûr, l'intérêt de cet épisode est très discutable si on a déjà joué à R/S : il s'agit d'une version améliorée et non d'un véritable nouveau jeu.

Cette troisième génération ne propose certes pas de grandes nouveautés par rapport à Or/Argent (les combats en duo étant très dispensables) mais reste toutefois toujours aussi addictif et chronophage… de toute façon, après 20 ans sans avoir touché à la série, ce n'est pas comme si j'étais susceptible au manque de nouveautés : mon but en lançant Pokémon Émeraude était tout simplement de retrouver la licence que j'adorais étant gosse.
Par contre, je n'avais pas souvenir que la progression était aussi lente. Pour avoir tenté de compléter le pokédex le plus possible (je me suis arrêté avec un total de 136 capturés pour 174 vus), j'ai passé/perdu beaucoup de temps à faire évoluer les quelques pokémons dont la version évoluée n'était pas présente sur la carte… c'est lors de ces moments-là que l'on peut bénir les émulateurs (en l'occurrence le Glorieux Saint mGBA), nous permettant de diviser la durée des combats par cinq.

Après, si j'avais eu l'occasion de jouer à cet épisode quand j'étais plus jeune, j'aurais surement adoré. Et puis si on se lance dans cette troisième génération sans avoir joué à Or/Argent, le manque de nouveautés devrait être moins problématique… en tous cas, je pense que mon moi plus jeune aurait adoré.

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- Terminé pour la première fois le 06 Mars

Bot Vice est un croisement entre un shoot'm up et un cover-shooter, édité et développé par DYA Games, et ma première rencontre avec le studio.

Je n'ai pas trouvé le titre spécialement réussi, notamment à cause de sa maniabilité plutôt bancale et plus particulièrement concernant la manière de viser, imprécise, et qui n'est clairement pas des plus agréables puisque nous obligeant à appuyer sur le bouton dédié quasiment en permanence. Si on ajoute à cela le fait que le jeu n’a pas d’auto-fire, on se retrouve à devoir presser les deux mêmes touches durant pratiquement l'intégralité de nos sessions de jeu.
Le gameplay se révèle néanmoins plutôt acceptable et la nécessité de devoir jongler entre roulade, mise à couvert et attaque au sabre (pour dévier certains projectiles) reste une bonne idée… même si là encore, ce n'est pas forcément bien optimisé puisque l'on utilisera la grande majorité de notre temps la roulade comme seul moyen d'esquive.
Vous l'aurez compris, sans être mauvais, je trouve que le gameplay aurait mérité d'être plus peaufiné.

Le point le plus réussi du titre est sans nul doute les parties graphique et sonore : que ce soit au niveau des bruitages ou musiques, le tout est plutôt convaincant. Aussi, les 25 stages à parcourir ont tous leur propre design et les ennemis sont plutôt variés. Le jeu est coloré, bien animé, sans toutefois devenir illisible ; d'ailleurs, les 6 armes du jeu sont globalement réussies et se complètent plutôt bien, à l'exception peut-être du lance-flamme, inutile sur certains niveaux.
Certains stages sont d'ailleurs introduits via une cinématique, banales certes, mais ça reste un bonus sympa pour ce genre de production. Par contre, je ne vois pas l'intérêt de finir le jeu sur un “à suivre” tant son scénario se révèle inintéressant. Entre ça et le fait que le jeu se montre plutôt court, ça donne surtout l'impression qu'il manque 5-10 niveaux au titre.
Par contre, je ne comprends pas la manière de gérer la difficulté. Que l'on finisse le jeu en facile ou difficile ça ne change rien : pas de vraie fin à débloquer en terminant le jeu en difficile, pas de classements, pas de succès spécifiques à un mode de difficulté, ni de modification dans le rang obtenu à la fin de chaque niveau.

Bot Vice reste en somme un jeu sympathique, pas trop cher et qui saura occuper quelques heures… par contre, c'est très loin d'être une expérience indispensable.

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- Terminé pour la première fois le 08 Mars

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- Reterminé le 12 Mars
+1

Après avoir terminé Pokémon Émeraude, j'ai eu envie de me replonger dans un autre épisode de la série, notamment l'un de ceux que j'avais déjà parcourus jusqu'à présent. Ayant été déçu par la version Jaune à l'époque pour son manque de contenu par rapport aux versions Rouge et Bleu, j'ai décidé de lui donner une seconde chance.
Évidement, si on a déjà joué aux deux précédentes versions sorties juste avant, Jaune est très clairement dispensable : il reprend quelques ingrédients présents dans l'animé pour les introduire dans le jeu… on peut donc créer sa dream team composé de Pikachu ainsi que du starter des jeux originaux… mise à part ça, les ajouts sont bien maigres et la plupart sont justes des retouches graphiques. Pikachu a beau nous suivre durant l'aventure, c'est là aussi plus un bonus qu'autre chose puisqu'il n'y a rien à faire avec lui si ce n'est voir dans quelle humeur il se trouve.
Ça reste la meilleure mouture des trois si on le compare directement à Bleu et Rouge sans tenir compte du fait que Jaune est sortie bien plus tard (ce qui vaut bien un 8 ou un 9)… mais c'est un jeu clairement inutile si on a déjà joué aux autres version (et là du coup, ça vaut 5 grand maximum).

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- Terminé pour la première fois le 16 Mars

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- Extension - Terminé pour la première fois le 16 Mars

Secrets of The Maw est un regroupement de trois DLC pour Little Nightmares formant tous ensemble une aventure complète presque aussi longue que celle du jeu original. On contrôle ici un autre personnage, le Fugueur, qui vit son histoire en parallèle à celle de Six, la fille que l'on incarne dans le jeu original.
Les plus gros changements concernent les puzzles, bien plus nombreux qu'auparavant ; mais aussi la structure des niveaux, bien plus organiques : deux des trois chapitres ayant une sorte de hub central par lequel on repassera plusieurs fois.
Là où on possédait un briquet pour nous éclairer dans le jeu original, on ramasse ici très vite une lampe torche, plus utile que ce dernier, et qui justifie enfin le fait que l'on puisse bouger la caméra. Les nomes sont encore de la partie mais n'ont pas la même utilité que dans le jeu original, ce ne sont plus de simples collectibles mais bel et bien des alliés qui nous viendront en aide afin de surmonter certains passages.
Par contre, si les bogues de collisions sont eux aussi encore de la partie, ils sont même encore plus présents qu'auparavant. Pour le coup, c'était l'un des plus gros problèmes du jeu original, dommage de ne pas y avoir remédié.
L'un des deux nouveaux ennemis est clairement inspiré d'un autre déjà présent lors du second chapitre du jeu original, plus précisément celui présent dans la salle remplie de chaussures (mais le concept reste cependant bien mieux exploité ici) et je ne suis pas un grand fan des seconds, les ombres masquées, sortes de lutins épaulant « la dame ». Un peu déçu de ce côté-là, j'aurais aimé être surpris comme j'ai pu l'être lors de l'aventure avec Six.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai trouvé ce second acte de Little Nightmares moins bon que le jeu original. Ça reste tout de même à faire pour peu que vous ayez aimé l'aventure de base.

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- Terminé pour la première fois le 21 Mars

Pour commencer, la remastérisation de NiGHTS Intro Dreams n'est pas des plus réussis : certaines textures, notamment dans les menus, sont pixelisés, et quelques possibilités de paramétrages auraient été souhaitables comme pouvoir inverser les axes des sticks analogiques. C'est loin d'être le pire remaster HD pour autant puisque le titre dont il est question ici englobe quelques ajouts supplémentaires en sus de ceux du jeu original (Christmas Nights, la possibilité de rejouer avec les graphismes d'origine, des bonus à la con et des classements en ligne) ainsi que des graphismes rehaussés avec support du 16/9. Ça n'en fait pas le plus beau jeu de la terre mais ça reste présent.
 
Le jeu en lui-même n'est pas désagréable à parcourir, le gameplay étant plutôt atypique, ça a au moins le mérite d'être original encore aujourd'hui. Aussi, les niveaux sont variés et colorés, et accompagnés de musiques sympathiques. Par contre, le système de scoring n'est pas très compréhensible et les quelques indications données dans les menus sont assez limitées : je n'ai franchement pas eu le courage d'aller sur internet pour voir ce qu'il fallait faire pour avoir le meilleur score possible. Le problème étant que la notion de score reste tout de même très présente au sein de l'œuvre, c'est sans aucun doute la partie qui a le plus mal vieillit. Enfin, si les niveaux sont agréables à parcourir, les combats de boss et les quelques phases à pied ne sont pas du même niveau.
 
Bref, sans être totalement inintéressant aujourd'hui, comme pourrait l'être un Red Faction Guerrilla, ce remaster de Nights Intro Dreams n'en demeure pas moins très dispensable. Après, ça se termine en un peu plus de deux heures, donc vous ne perdrez pas grand-chose à l'essayer.

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- Terminé pour la première fois le 27 Mars

+ L'intégralité des DLC

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◘ Avril ◘

- Terminé pour la première fois le 1er Avril

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- Terminé pour la première fois le 6 Avril

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- Terminé pour la première fois le 10 Avril

Un titre clairement dispensable, surtout en solo, et clairement plutôt répétitif. Ça reste tout de même sympa à 2, le gameplay est simple mais fonctionne, le bestiaire est varié, tout comme le nombre de pouvoirs disponibles. Les niveaux sont entrecoupés de dialogues plutôt sympas à lire, bien que le fait que le tout soit uniquement en anglais pourrait être décourageant pour certains.

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- Terminé pour la première fois le 13 Avril

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◘ Mai ◘

- Extension - Terminé pour la première fois le 18 Mai

Se terminant en environ 15 heures, Heart of Stone est la première grosse extension de The Witcher 3.
Les quêtes sont dans l'ensemble très variées. Certaines font écho à The Witcher 1, l'une d'entre elle faisant d'ailleurs directement référence à la Rose Ardente… l'autre écho au premier titre de la trilogie est sans nul doute le retour de Shani. Dommage d'ailleurs que la relation avec la jeune rousse s'arrête si tôt tant celle-ci se montre bien plus intéressante que Triss mais surtout Yennefer.
La quête principale est elle aussi très variée, il y a pas mal de moments plus détendus comme la soirée de mariage en compagnie d'un mort un brin rieur ou le braquage d'un coffre-fort avec le choix dans le recrutement de nos compagnons. Cela n'empêche pas le DLC d'avoir son lot de scènes plus touchantes, notamment une fois arrivée vers la fin.
Bien sûr, le plus gros point fort de cette extension est sans nul doute le retour de Gaunter De Meuré, ce mystérieux voyageur que l'on rencontrait lors de l'intro du jeu original. Autant je trouve le grand méchant de The Witcher 3 inintéressants, autant l'antagoniste qui nous est présenté ici arrive à rendre n'importe laquelle de ses scènes scotchante tant celui-ci se montre vil et sournois. Pour le coup, cette réincarnation de « Méphistophélès » justifie à elle seule l'achat de l'extension.
Il y a aussi une nouvelle manière d'enchanter son équipement… mais cela coute vachement cher, et étant donné que j'ai arrêté le jeu peu de tant après (je n'ai pas touché à l'extension Blood & Wine à l'heure où j'écris ces lignes) je ne sais pas encore si tout cet investissement se révèle réellement bénéfique.
Par contre, dommage qu'il n'y ait pas une nouvelle carte. Sans nul doute le plus gros défaut de l'extension… ce qui ne l'empêche pas d'être intéressante cependant.

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- Terminé pour la première fois le 21 Mai

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◘ Juin ◘

- Terminé pour la première fois le 5 Juin

Sans surprise, le premier Mega Man fait partit de la longue liste des jeux 8bits ayant mal vieillit. La maniabilité n'est par exemple pas agréable à cause d'un léger décalage (imput lag) entre notre action et sa retransmission en jeu. Aussi, une fois le dernier niveau atteint, la difficulté s'accroit vraiment énormément. Il y a un boss, Yellow Devil (j'en avais déjà entendu parler avant de lancer le jeu tant celui-ci est réputé pour sa difficulté)… franchement, les jeunes joueurs qui ont du vouloir battre le boss à l'époque de la sortie du titre ont tous certainement dû finir masochiste tant le niveau de difficulté se révèle indécent.
Je dois avouer de mon côté que jouer à ce genre de jeu rétro à la difficulté mal gérée me passionne de moins en moins… un signe de vieillesse ?

Quoi qu'il en soit, la plupart des défauts du titre reste des défauts très liés à son époque. C'est sûr que pris avec un œil d'aujourd'hui, le titre reste forcément moins intéressant. Par contre, par rapport à d'autres jeux sortit eux aussi des années 80, Mega Man n'est pas non plus celui qui a le plus mal vieillit
Le principe de battre les boss dans l'ordre de notre choix est plutôt sympa par contre. Sur le papier en tous cas, car une fois qu'on a compris l'ordre dans lequel les battre pour y arriver le plus facilement possible, ça perd un peu en intérêt.
Bref, reste à voir ce que vaut ce premier épisode de la série par rapport à ses cinq premières suites… la Legacy Collection saura répondre à cette question.

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- Terminé pour la première fois le 12 Juin

Après un premier épisode perfectible et qui a mal vieilli, cette suite se révèle très surprenante tant un gap qualitatif a été franchi.
Les niveaux et boss sont plus variés que dans le premier et les développeurs n'ont pas fait l'erreur de remettre les mêmes. Les niveaux sont dans l'ensemble un poil plus court mais ce n'est clairement pas dérangeant.
Les armes aussi sont plus sympas à utiliser et on ressent clairement la différence entre chacun d'entre elles : contrairement au premier, elles sont toutes très sympas à utiliser. Aussi, pas de gadget à la con caché en plein milieu d'un niveau… et obligatoire pour terminer le jeu. C'était l'une des choses les plus stupides du premier et heureusement (logiquement même) ça n'a pas été conservé.
Autre défaut, les hitbox ne sont pas bien découpées. Dr Willy en devient d'ailleurs extrêmement frustrant tant ces attaques arrivent à nous toucher alors qu'on n'en a pas l'impression visuellement.

Bref, dans l'ensemble ça reste vraiment bon, encore aujourd'hui. Hâte de voir que vont proposer les suites : vont-elles conserver la même formule ou vont-elles réussir à l'améliorer encore et encore ?… Wait and see.

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- Terminé pour la première fois le 19 Juin

Quelle déception !
Après un second épisode vraiment excellent et qui a réussi à survivre au poids des années, ce troisième opus donne plus l'impression de jouer à un Mega Man 1.5 qu'autre chose tant il baisse en qualité par rapport à son prédécesseur.
L'un des plus gros défauts du titre est sans nul doute ses boss. Là où MM2 arrivait à être plutôt bien équilibré en permettant au joueur de battre n'importe quel boss avec l'arme de base ; ici, c'est presque mission impossible pour certains d'entre eux tant ils ont l'air plus d'être des sacs à PV qu'autre chose. C'est extrêmement frustrant de débarquer sur un boss, de se rendre compte qu'il va falloir plusieurs minutes pour le tuer alors que celui-ci va pouvoir nous enchainer facilement à coup de tirs autoguidés ou de hitbox mal réglées… Ah oui ! Les hitbox ! Si ce défaut est présent depuis le premier épisode de la saga, rien n'a été réglé avec ce troisième opus… bien au contraire en fait puisqu'il m'est arrivé très souvent de me faire toucher par un ennemi alors que j'avais sans aucun souci esquivé son attaque. Pour en revenir aux boss, là encore si dès le premier épisode de la saga l'élément/l'arme permettant de vaincre certains d'entre eux n'était déjà pas tout le temps claire (des bombes pour battre Guts Man dans MM1 ou l'air pour battre Crash Man dans MM2), mais que le tout restait tout de même cohérent dans l'ensemble… dans le jeu dont il est question aujourd'hui c'est à se demander si les points faibles n'ont pas été tirés au hasard tant il semble n'y avoir aucune logique. Ça m'a tellement frustré que je suis allé chercher sur le net un guide pour savoir dans quel ordre les battre. Aussi, les armes sont clairement moins inspirées que pour Mega Man 2 : il y en a plusieurs que je n'ai pratiquement pas utilisées car pas assez intéressantes à utiliser.
Que dire d'autre ? Le bestiaire est moins varié et moins réussis que MM2, les munitions ne se régénèrent pas quand on meurt. Points positifs, les musiques sont toujours aussi sympas, j'aime bien le chien mécanique qui peut servir de propulseur ou encore de sous-marin et j'aime bien Proto Man (même si pas assez exploité).
Bref, encore une fois, une grosse déception. Le fait de l'avoir terminé juste après Mega Man 2 a très certainement dû jouer dans mon appréciation du titre, mais tout de même, il y avait matière à faire bien mieux.

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- Terminé pour la première fois le 26 Juin

Si ce Mega Man 4 corrige, au moins en partie, les gros défauts de son prédécesseur, notamment ses boss qui ne deviennent pas insupportables du moment qu'on ne possède pas l'arme adéquat pour les battre, il se montre cependant décevant sur d'autres points. Le principal défaut de cet épisode est sans nul doute le manque d'inspiration. Sans être mauvais, on a clairement à faire aux moins bonnes musiques et aux moins bons niveaux de la saga. Aussi, les points faibles des boss sont toujours aussi illogiques. Comme pour Mega Man 3, lorsqu'on fait le jeu pour la première fois, c'est au petit bonheur la chance d'arriver à battre les boss dans le bon ordre du premier coup. En ce qui concerne les qualités, outre le fait que le menu pour changer d'arme est bien plus lisible et ergonomique qu'auparavant, il est dorénavant possible de charger son tir afin d'occasionner encore plus de dégâts à certains ennemis.
Ça reste cependant loin d'être mauvais. J'aime d'ailleurs le twist de fin concernant Cossack, le "méchant" de cet épisode.

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◘ Juillet ◘

- Terminé pour la première fois le 1er Juillet

Un Mega Man 5 qui ne brille pas par ses nouveautés. Hormis les lettres "MEGAMANV" qui permettent de débloquer une nouvelle arme et quelques passages un peu plus novateurs dans ses niveaux (passage en jet-ski, gravité), on ne peut pas dire que c'est l'épisode qui révolutionne la série… ah si ! On en a enfin une capsule qui permet de récupérer l'intégralité de ses munitions. Bonne nouvelle ! Le jeu est cependant assez facile, peut-être trop même, mais c'est surtout les musiques qui s'avèrent décevantes tant elles se révèlent être moins bonnes que celles des autres jeux de la série.

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- Terminé pour la première fois le 3 Juillet

Mega Man 6 est considéré par beaucoup comme le moins bon épisode sur NES. Pour le coup, je ne suis absolument pas d'accord avec ça. Mega Man 6 est certainement l'épisode qui synthétise le mieux les qualités des précédents épisodes de la saga. Les boss de cet épisode font partie des plus réussies de la série, les armes (sans être totalement originales) restent équilibrés, mais le plus gros point fort est sans nul doute les modifications liées à Rush, le chien robot de Mega Man. Ici, on a un jetpack (appelé Jet Mega Man) ainsi qu'une combinaison de « destruction » (appelée Power Mega Man) permettant de détruire certains murs, bouger certains blocs et bien évidemment, défoncer la gueule à quelques ennemis. Premier point positif, ces tenues ne consomment pas de munitions et ceci permet donc au joueur d'avoir plusieurs « gameplay » variés à portée de mains… ça change des précédents épisodes de la série où il fallait à la fois collecter des munitions pour les armes et pour les gadgets. Autre nouveauté, beaucoup plus discrète, il est possible de récupérer « l'energy balancer » qui remplit les munitions de l'arme la plus vide de notre inventaire. Le fait étant qu'à moins de récupérer le Jet MM et le Power MM le plus rapidement possible, il y ait de grandes chances pour que le joueur rate quelques bonus comme ce même energy balancer ou les lettres BEAT (qui comme dans Mega Man 5 sont disséminées dans plusieurs niveaux) permettant de débloquer une nouvelle arme. Ces particularités font de Mega Man 6 le jeu avec le plus de rejouabilité de la série. Finalement, le plus gros défaut de ce Mega Man 6, tout comme pour Mega Man 4 et 5, est sans nul doute le fait que les niveaux et les musiques ne sont pas les plus inspirés de la saga.