Mon classement des films de 2018

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Un thriller politiquement incorrect époustouflant de maitrise et de justesse qui dépeint avec finesse les maux d'une Amérique profonde rongée par ses vieux démons racistes. Le casting est un sans faute (Frances McDormand qui m'exaspère parfois est ici exceptionnelle, tout comme Woody Harrelson). Le personnage de flic a priori détestable campé par Sam Rockwell incarne toute la complexité d'une œuvre sociétale qui mixe le meilleur de l'humour, de l'absurde et de la loufoquerie du cinéma des frères Cohen. Sans leurs artifices parfois agaçants. Impossible de deviner ce qui va se passer, Martin McDonagh nous prend sans arrêt à contrepied. A chaque fois pour le meilleur.

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A 71 ans, l'immense Spielberg réinvente une nouvelle fois le 7e art avec cette histoire d'amour futuriste en hommage au cinéma des années 80, à la pop culture et aux jeux vidéo. Un opus quasi testamentaire qui questionne les dérives ultralibérales de nos sociétés.

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Probablement la comédie de l'année. Bien rythmée, très drôle mais également engagée, gratte-poil et émouvante avec une certaine nostalgie. Le tout fait mouche grâce à une interprétation réussie de nos trois anars et des seconds rôles. Pierre Richard est définitivement un génie de l'humour. Gros coup de coeur.

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Un coup de poing dans la gueule admirablement réalisé jusqu'à nous rendre claustrophobe. Lindon est monumental de justesse. Un grand film social.

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Un superbe biopic sur un fait divers qui défraya la chronique sportive au début des années 90 : la carrière brisée de la patineuse Tonya Harding dont l'entourage peu recommandable s'en pris physiquement à la championne Nancy Kerrigan. Le film a un cachet fou et jouit d'un casting trié sur le volet (mention spéciale à Allison Janney, redoutable mère de Tonya). Servi par de très bons dialogues et une BO détonante, "Moi Tonya" est tourné comme un film mafieux qui nous fait parfois penser à "Les Affranchis". Il questionne entre autres sur l'image de l'excellence sportive aux Etats-Unis et la capacité à réussir suivant de quel côté de la barrière on naît. Brillant et jouissif.

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Un thriller hitchcockien glacial, oppressant, maîtrisé de bout en bout et servi par des acteurs d'une justesse absolue. Le final nous gratifie d'un bel uppercut qui nous laisse sans voix, lessivé. La salle n'était pas loin du KO.

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Incroyable prestation de Gary Oldman, méconnaissable, tout en finesse et en drôlerie, qui incarne toute la complexité de Winston Churchill. La réalisation est soignée et par moments ingénieuse. S'il n'a rien à voir avec "Dunkerque" sur la forme, "Les heures sombres" est un contrepoint intéressant l'opération Dynamo, qui permit l'évacuation des troupes alliés prisonnières des plages du nord.

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Un western crépusculaire qui entremêle finement des thématiques antagonistes telles que la vengeance et le pardon, la haine et l'acceptation de l'autre. Scott Cooper prend son temps pour nous entraîner dans cette chevauchée vers la mort mais aussi la renaissance, ce qui crée une alchimie entre les personnages. Christian Bale et Rosamund Pike sont parfaits.

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Foutraque. Psychédélique. Délirant. Drôle. Complexe. Inabouti. Complotiste. Mystérieux. Improbable. Dérangeant. Probablement le film le plus audacieux et déjanté de l'année. Un savoureux mélange de Lynch, d'Hitchcock et de De Palma. L'Ovni 2018.

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Un nouveau volet réussi avec un Tom Cruise toujours aussi convainquant et plus agité que jamais. Le scénario et la réalisation sont à la hauteur. Un blockbuster qui fait le job, du bon divertissement.

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Un bon polar à la Française servi par un Cassel génial en flic crasseux et un Romain Duris pour le moins inquiétant. Malaisant et jouissif.

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Loufoque. Décalé. Inattendu. Drôle. Subversif. Première pépite française de l'année servie par un casting génial. Le film nous parle des paradis perdus de notre enfance et de la nécessité de quitter les siens pour trouver sa place et vivre sa vie.

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Superbe immersion libertaire chez une famille d'érudits. Dans ce paradis perdu de la Lombardie des années 70, un hymne à la culture, à l'épicurisme et à la libération sexuelle. Maîtrisé et subtil.

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Ça reste en dessous de Memories of murderer sur lequel il prend modèle mais c'est très bien quand même. Le scénario qui nous fait gamberger est plutôt ingénieux, la réal soignée. On ne s'ennuie pas une seconde malgré la lenteur du film.

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Bonne surprise que ce nouvel opus de la franchise. On sent qu'il y a un vrai réalisateur aux manettes même si la fin est un peu too much. On attend la suite avec impatience.

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Un revenge moovie féministe et jubilatoire dans un bain d'hémoglobine que n'aurait pas renié Quentin Tarantino. Un sacré premier film pour Coralie Fargeat.

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Un polar complètement déjanté qui en laissera de marbre certains. Pour d'autres ça sent le film culte.

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Dans la lignée du premier opus. C'est bien foutu, ça cogne et ça saigne.

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Les amours de jeunesse le temps d'un été 1994 à Sète. Comme toujours Kechiche place ses caméras, étire ses scènes et fait confiance à ses acteurs, tous excellents. Quelques longueurs et un scénario un poil paresseux mais techniquement c'est très fort.