Mon cycle Martin Scorsese

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http://www.dailymotion.com/video/x6kah0_m-scorsese-the-big-shave-court-metr_shortfilms

" The Big Shave " (1967) apporte déjà le style personnel de son réalisateur; choquant/dérangeant instantanément (peut être trop)...c'est seulement au deuxième coup d'oeil que j'ai perçu son contexte.

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Une première expérience au format long peu convaincante qui déballe déjà l'esprit/la pâte du réalisateur (je retiendrais la scène de drague sur le banc ; une technique has-been mais qui fonctionne à l'écran).

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" Boxcar Bertha " me laisse le souvenir d'une fin surprenante dans l'esprit scorsesien et non grâce aux formes rayonnantes de Barbara Thompson.

* Conférence sur le film avec Jean-Baptiste Thoret => https://www.youtube.com/watch?v=oRtF4n3jCyo&feature=youtu.be

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" Mean Streets " est un pilier pour les adorateurs de Scorsese ; il est une mise en bouche de la technique, de la vie urbaine violente & cloisonnée d'un individu avant « Les Affranchis » et « Casino » abordé quelques années plus tard.

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https://www.youtube.com/watch?v=bxYl93p0ksc

C'est dans l'empressement général que Scorsese va garder les empreintes à ceux qui risquent de disparaître. Les deux portraits conviviaux aux forts caractères, autour d'un repas, vont parler des transmissions de valeurs ( la recette de cuisine par exemple ), l'immigration vers l'Amérique au début du XXeme siècle ou encore les histoires dont les anciens contaient. Un souvenir des deux êtres chers au bonhomme.

http://cinema.arte.tv/fr/article/vous-connaissez-les-courts-metrages-de-martin-scorsese-suite

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" Alice Doesn't Live Here Anymore " est une agréable surprise car c'est, à mes yeux, la première fois chez Scorsese qu'un rôle féminin explose à l'écran.

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" Taxi Driver " est un incontournable dans la carrière du réalisateur & pour son prochain acteur fétiche ( reçoit la Palme D'or à Cannes en 76 ) même si j'ai ce sentiment désagréable d'avoir une narration qui piétine du pied comme son personnage.

* La conférence de Jean Baptiste Thoret => https://www.youtube.com/watch?v=VMfUAjaSVE4

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« New York, New York » n'est, à mon sens, pas un projet à bouder afin d'éviter une routine du cinéma même si cela va aboutir à un échec économique ou critique malgré une personnalité remarquée.

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Un coup de poing dans la carrière du réalisateur qui renforcera ce lien auprès du public; se classant parmi son bilan filmique.

* Conférence de Bamchade Pourvali => https://vimeo.com/51667064

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" La Valse des pantins " adopte un humour sarcastique qui n'est pas une mauvaise plaisanterie en soit pour un long-métrage Scorsesien même si je ressens une insatisfaction après le rideau tombé.

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Okay, « After hours » n'est pas une nuit magique d'une histoire d'humour qui tourne à l'amour mais il peut faire disjoncté le rire so 80's du public sans trop y croire.

* Replay Cine Club des Hooperiens

https://www.youtube.com/watch?v=Pwxb0bsNyy8

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« La Couleur De l'Argent » apporte sa touche de couleur ( N&B la version 61 ) dans un monde sportif discret au cinéma.

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« La Dernière Tentation Du Christ » transpire l'âme perturbée d'un homme face à sa destinée ( théme cher au réalisateur ) proposant une fiction alternative étonnante d'une personnalité implantée dans l'esprit du monde entier.

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« Les Affranchis » est une longue balade intimiste d'un gangster qui reste indémodable avec le temps.

* Analyse vidéo introduction par Valérian Wetzel => https://vimeo.com/77334749

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Malgré cette affiche intrigante par ce regard accusateur, ce remake coloré paraît déjà vieillot aujourd'hui même si cela boost l'intrigue sous une nouvelle forme.

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« Le temps de l'innocence » n'a pas été mon classique mélodrame surprise du réalisateur ; il gagne cependant un succès critique discret.

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« Casino » descend lentement vers l'effondrement d'un système ; la finalité d'un cycle dans la carrière du réalisateur qui est partagé pour la plupart ( l'alliance De Niro/ Joe Pesci qui est, normalement, renouvelé pour 2019 ).

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« Kundun » est une invitation à un voyage sur la transmission de la mémoire luttant pour gagner un repos éternel de l'espèce humaine ; impassible émotionnellement tout de même.

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« A tombeau ouvert » n'est pas une urgence absolue mais vaut son coup d’œil pour sa plongée psychédélique du chaos ambiant urbain.

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« Gangs of New York » revient à une fresque historique mi-figue mi-raisin avec son lot de flux sanguin & de crasses masculines dans ce monde en perdition.

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"Aviator" montre la passion dévorante d'un homme seul contre tous, qu'on aime ou non la folie directive du bonhomme.

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« Les Infiltrés » est une jolie exécution donnant du sens à ce renouveau dont va profiter le public lambda grâce à l’influence du réalisateur qui est une valeur sûr au sein des foyers.

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« Shutter Island » n'est cependant pas le film le plus représentatif de sa carrière mais se décortique comme un bon divertissement psychologique haletant sur la nature d'un marshall au passé trouble.

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« Hugo Cabret » est ordinaire ( il semble, en 2019, boudé dans les top du réalisateur ) et vu comme un virage chaleureux ; cela dit, il transmet aux grands comme aux petits la curiosité sur la transmission du cinéma et son commencement.

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« La Loup de Wall Street » chavire rapidement dans le non-limite à coup de luxure/drogue/fric qui vous donnera soit le vertige et/ou l'adrénaline.

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« Silence » n'est pas d'une accessibilité divertissante pour un large public malgré un casting attisant la curiosité ; peut il, sans doute, provoquer une faiblesse à ceux qui tissent un lien fort à la personnalité de Scorsese.

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« The Irishman » raconte une vie passée d'un homme enclin vers sa solitude et ses regrets tout en tombant dans l’oublie avec sa propre histoire.