Mon récap' des films vus et revus en 2016 + avis

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Revu le 1er janvier

Dans une VF (plutôt potable) cette fois, et en loupant la première partie. Mon avis ne change pas : émouvant et très beau film sur la maternité (entre autres !). Pour l'instant, c'est mon Hosoda préféré.

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Vu le 1er janvier

Ou comment faire plus dérangeant que les thrillers et les films d'horreur en restant dans le genre dramatique... À part une mise en scène un peu rapide vers le début-milieu, c'est un film excellent qu'il m'est quand même difficile de recommander, au vu de son thème et de ses scènes dures ; les acteurs ont eu énormément de courage. Au moins son côté coup de poing a fait suffisamment de bruit pour changer les choses : après sa diffusion qui a choqué l'opinion publique, une pétition a réuni plus de 400 000 signatures, ce qui a permis la réouverture de l'affaire dont il est question.

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Revu le 3 janvier

Il y avait longtemps que je n'avais pas vu (ou plutôt revu) un film avec de Funès. Le film vieillit pas très bien à mon goût, et je l'ai trouvé un peu longuet sur les scènes parfois, mais il détend et fait rire. J'ai passé un bon moment.

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Revu le 4 janvier

Je me demande si je ne suis pas un peu sévère avec ce film que j'avais autrefois apprécié. Mais en le revoyant il m'a ennuyée et même agacée... À commencer par la fille de Cruchot et surtout sa bande de potes, qui sont plus lourds qu'autre chose. Et les clichés aussi, mais le film en joue, ce n'est qu'un demi-reproche. Cependant Gerbert et Cruchot me régalent plus ou moins et le film a son ambiance propre... Je ne peux pas le haïr.

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Vu le 9 janvier

La thématique choisie sort du lot je dirais, bien que ce soit traité à la va-vite... Normal puisque le but du film est simplement de divertir, et il le fait bien. Malgré le côté connard du héros et un scénar banal et attendu, il y a une (mini) évolution intéressante, de bons effets spéciaux et le tout reste un minimum bien foutu.

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(Re)vu le 10 janvier

Un peu tire-larmes par moments, ce film est une bonne surprise (si on peut dire ça comme ça) de la part de Spielberg. Beau et assez juste sur la condition des personnages dans leur contexte, et en-dehors des scènes telles que la fin, il évite d'en faire trop.

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Vu le 17 janvier

Bon, clairement j'ai préféré le premier opus, où les intrigues étaient un peu plus prenantes et mieux travaillées je dirais. Ici, on laisse place à un méchant fade et caricatural, au potentiel très vite abandonné façon poudre aux yeux. On laisse place à Don Cheadle qui ne joue ni mieux, ni pire que Terrence Howard. On laisse place à Scarlett Johansson qui est badass mais qui est aussi là parce qu'il fallait bien une bonasse (en-dehors de son lien avec les Avengers), et ça se fait sentir. Les gags ne marchent pas aussi bien que dans le premier opus, on ne se lasse pas mais il n'y a pas plus d'effet. On distille des éléments d'intrigue par-ci par-là, qu'on oublie assez vite. Ça veut installer le cadre d'Avengers, ça veut installer quelque chose, mais ça part dans tous les sens... Cependant je ne perçois pas ce film comme quelque chose de raté ; le côté divertissant reste présent. Faut-il avoir peur du dernier opus ?

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Vu le 23 janvier au cinéma

De tous les films que j'ai pu voir de Tarantino jusque-là, je dirais que celui-ci n'est pas mon préféré. Mais ce n'est pas le pire que j'ai vu non plus. Ce film se présente comme un film pessimiste, sans pour autant s'empêcher de marquer quelques ressemblances avec Django Unchained dans sa façon d'aborder le sujet du racisme par exemple. Mais là où le coup de patte du réalisateur se ressent le plus, c'est dans l'aspect bavard... Un aspect bavard et long derrière lequel il y a souvent une réflexion intéressante, parfois de la tension, et d'autres fois il ne s'y cache pas grand-chose, juste un côté presque prétentieux même. Tout ça pour 2h47 de film en tout, ça ne s'excuse pas facilement : j'aime que le temps soit "bien" utilisé dans un film, or là je n'ai pas eu l'impression que les lenteurs aient toujours été justifiées. J'avoue avoir failli décrocher à plusieurs reprises et c'est pourquoi je ne vais pas plus loin que le 7 (7,5 même)... Pour l'instant.
Autrement, avec un paysage qui a autant d'implication que nos 8 salopards, une BO qui force le respect (ce thème d'ouverture !!), et d'excellents acteurs (pas étonnant, cependant là encore il y a des ressemblances avec Django Unchained et celles-ci peuvent être presque dérangeantes par contre), ce film mérite vraiment d'être vu.

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Vu le 24 janvier

S'il fallait résumer ce film en un mot, je dirais : plat. Honnêtement le film n'est pas mauvais du tout, et au début il paraît même assez comparable au film Vol au-dessus d'un nid de coucou. Mais tandis que ce dernier parvenait à développer ses personnages en plus du message, on ne s'est pas donné cette peine dans L'Évadé d'Alcatraz. C'est dommage de ne pas avoir réussi à donner de l'intérêt aux deux frères qui ont participé à l'évasion par exemple, alors qu'on en apprend plus sur d'autres persos qu'on voit tout autant si ce n'est moins. Ça partait bien avec l'opposition marquée entre Morris qui incarne cette idée de liberté et le directeur qui s'impose en tant que personnification de la prison, mais il y avait largement moyen de faire mieux et de ne pas s'arrêter à ça, même s'il s'agit d'un film qui reprend une histoire vraie.

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Vu le 30 janvier

On ne retrouve pas exactement, dans cet opus, l'humour des deux précédents films, mais les erreurs du 2ème ont été corrigées ici : l'histoire n'est pas partie dans tous les sens, et le méchant ici a un peu plus de matière et d'intérêt que celui d'Iron Man 2. Le film semble reprendre à peu près les directions et le minimum d'ambition du premier opus en ce qui concerne les sujets, en y ajoutant le côté torturé du héros, et le tout sans en oublier l'esprit Marvel. Très satisfaisant.

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Vu le 31 janvier

Ce que j'en retiens : une ambiance digne d'un film d'horreur, une tension ascendante bien maîtrisée et une très bonne utilisation du temps, malgré le fait que je l'aie trouvé un peu court.

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Vu le 2 février

"Insaisissables" a un casting vraiment jouissif, et au début il y a de quoi s'emballer. Mais très vite on se rend compte que la mise en scène est prétentieuse par moments, comme les protagonistes, et plutôt impersonnelle : je pourrais croire que certaines scènes viennent d'autres films, avec un style à la Nolan par exemple. Ensuite, il y a comme défaut le traitement des protagonistes prestidigitateurs : on leur donne à peine du relief, puisqu'on se focalise sur leurs actes, on ne sait même pas ce qui les pousse à agir de la sorte. Et le pire est le personnage joué par Dave Franco, qui est beaucoup trop accessoire et qui n'existe pas dans ce quatuor. Sa pseudo-utilité semble tenir de la décision de dernière minute...
Et si j'ai trouvé le quatuor et ses relations internes peu développées, je retiens cependant l'alchimie entre Mélanie Laurent et Mark Ruffalo, ainsi que les moments avec Michael Caine et Morgan Freeman. Le film reste tout de même divertissant et j'aurais pu mettre un 7.

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Commencé en mi-janvier, fini le 7 février

Ce documentaire est nécessaire quand on en vient à parler de lobbying et d'OGM. Il fait plutôt bien son travail de dénonciation. Cependant la forme m'a paru un peu mauvaise, et le sujet n'est pas assez approfondi. Il laisse des parts d'ombre, non seulement parce que Monsanto refuse les interviews, mais aussi par choix de la réalisatrice, et il est alors difficile de se faire soi-même un avis sur les OGM puisque c'est très orienté. On apprend sans apprendre, en somme.

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Vu le 8 février, revu le 3 mars

Ce film est magnifique. Que ce soit la musique, l'image, les personnages, les valeurs représentées dans le film, la réécriture du conte et les multiples références, il m'est très dur de reprocher quoi que ce soit. Même le sujet choisi, la corrida, peut déranger au début - et qu'on se mette d'accord : je n'aime pas cette tradition -, mais paraît sublimée par la suite, grâce à la direction qui lui a été donnée. Je recommande et j'en redemande.

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Vu le 14 février

En voyant ce titre de film, même en sachant que c'est l'adaptation du roman de Jane Austen, on peut s'attendre à de la guimauve. Alors oui c'est un peu guimauve, de la romance prude quoi, mais dans le genre ça doit faire partie de ce qui se fait le mieux. C'est romantique et passionné sans être niais ni abusif, équilibré dans son traitement des multiples portraits, juste dans sa morale et son sujet autant que le jeu des acteurs, Emma Thompson et Alan Rickman en tête : le film est assez réussi.

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Commencé le 17 février, fini le 19 pour cause de migraine

A revoir, après je donnerai un avis.

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Revu le 20 février, le 16 mai et le 9 décembre

Il ne me paraît pas évident de critiquer complètement ce film et surtout, d'en saisir toute la symbolique. Mais je pense que cette fois a été la première où j'ai pu apprécier pleinement le film, avec mon regard d'adulte et dans sa version originale sous-titrée.
Bien que le rapport à l'environnement soit plus subtil ici que dans n'importe quel autre film de Miyazaki (je pense pas qu'il soit le seul dans ce cas mais tout de même), puisque ce n'est pas le premier propos du film, on sent vraiment que le réalisateur y a mis toute son âme : le film déborde d'idées et d'éléments à interpréter. Il a quelques airs d'Alice au pays des merveilles, que ce soit dans sa forme ou dans son fond (passage à l'âge adulte entre autres).
Ce film engagé, dense et fantastique, doté d'une esthétique soignée, a tout pour marquer. Même si je n'irai pas plus loin que 8 pour le moment, car j'ai toujours un souci avec son caractère un peu éparpillé à cause du trop plein d'idées. (Avis datant de février)

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Revu le 21 février

Note inchangée. On sent le découpage un peu difficile de l'oeuvre originale, et y a du bon comme du mauvais. Par mauvais, j'entends les longueurs du film sur la deuxième partie. J'aurais d'autres reproches à faire mais en-dehors du découpage : il s'agit du jeu d'acteurs plutôt faible et peu expressif du trio principal (mais ça c'est propre à la plupart des opus de la saga), ainsi que l'insistance sur la relation Ron-Hermione... Bon les autres liens du groupe ont quand même leur importance également, mais ce lien en particulier m'a semblé lourd. Sinon je n'ai rien à dire sur l'image et l'ambiance, et cet opus parvient à rattraper les faiblesses des deux films précédents, y compris au niveau de l'adaptation de l'histoire, ce que je tiens à saluer même si je ne supporte toujours pas le réalisateur.

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Vu le 23 février au cinéma

J'ai pris mon pied. Le film est vraiment jouissif malgré le côté vulgaire très prononcé (et complètement assumé) que j'ai pu trouver lourd quelques fois, ainsi que les zones d'ombres qu'il laisse. On y fait preuve de beaucoup de dérision : les personnages, les super-héros, même le cinéma et le héros en prennent pour leur grade. En soi il ne m'a pas tellement fait penser à un Marvel. Bien joué.

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Revu le 28 février

Note inchangée également. Plus dynamique que la première partie, il a toutefois son lot de lourdeurs et de moments plutôt stupides, pour n'en citer qu'un : le combat final. Si je les détaillais tous, j'atteindrais les limites de ce cadre d'annotation. L'avantage dans tout ça c'est que les qualités ressortent mieux, comme le cas Rogue. Et ça ne m'a pas empêchée d'apprécier le film, mais bon, c'est difficile d'ignorer ce qui le gâche.

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Vu le 1er mars au cinéma

Si je devais n'employer qu'un mot pour qualifier ce film, ce serait "intense". Car oui, sa photographie et ses acteurs dégagent une grande intensité. En outre, The Revenant s'en sort plutôt bien sur le thème du conflit Blancs/Amérindiens, avec un héros entre les deux camps (et même trois, en prenant en compte la nature) qui permet d'apporter de la justesse. Il nous donne aussi une vision multiple de la nature de l'Homme, tantôt ses vertus telles que l'honneur, tantôt ses vices tels que l'égoïsme, sans oublier le côté primitif. Du déjà vu bien sûr, mais ça a son effet. Léger bémol sur un certain camp discutable dans le film ainsi que sur le gore (bien personnel, puisque le choix me paraît malgré tout légitime), mais à part ça The Revenant ne manque pas de mérite. Aussi, j'ajouterais qu'on parle beaucoup de Di Caprio, mais on oublie Tom Hardy et même Will Poulter ; jusque-là on le connaissait surtout pour ses rôles dans les comédies et teenage movies, et ici il se révèle être une très bonne surprise.

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Commencé le 29 février, fini le 2 mars

Là je pourrai vraiment dire que j'aurai vu un film indien, un vrai de vrai, en entier malgré ses 3h30 (j'ai eu la chance de pouvoir emprunter une édition 2 dvd avec le film coupé en 2 parties), et pas juste quelques scènes... C'est de là que vient cette chanson assez connue de Bollywood https://www.youtube.com/watch?v=rDZU_FIf46E (les premières minutes suffisent). J'ai pu constater que le fameux Shah Rukh Khan était l'un des meilleurs acteurs du film, si ce n'est le seul... Beaucoup de surjeu pas toujours supportable, même venant des "meilleurs acteurs" en-dehors de Khan. De plus, la musique assez répétitive hors chansons finit par lasser ; là en regardant le film en deux parties ça a fini par m'agacer un tantinet, je n'imagine pas la réaction que j'aurais eu après 3h30 d'un coup.
Ceci dit, je n'ai pas eu de mal à apprécier le propos du film, bien que cela s'éloigne des codes occidentaux. Le titre annonce la couleur : le thème ici, c'est la famille indienne. Il faut donc se faire à l'idée de composer avec la tradition, la religion, le respect des aînés, la pudeur... Et ça se laisse plus ou moins apprécier. Il faut aussi avoir un certain degré d'auto-dérision, vu comment les occidentaux (et surtout leurs habits) sont représentés dans le film... Après, on est aussi dans du Bollywood, et pour les gens non avertis, le côté ouin ouin et les plans de caméra peuvent également rebuter. Les chansons sont assez sympathiques, ça bouge, c'est coloré, c'est un peu long par moments, mais c'est beau.
Côté personnages, les couples sont bien assortis, et si le couple des parents de la famille n'était pas marié dans la vraie vie, on aurait pu le croire (mais ils sont bel et bien mariés, et tant que ça marche, tant mieux !). Anjali est un personnage qui m'a bien plu malgré le surjeu, c'est une femme pleine de vie.
J'attends encore de voir Main Hoon Na, s'il me reste une chance... Bref, Bollywood et moi, ça ne fait que commencer, et ce film très connu dans le milieu est un bon tremplin.

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Revu le 6 mars

C'est un film que j'ai dû voir la première fois lors d'une période de Noël, pour savoir laquelle il faudrait que je cherche très loin. Quoi qu'il en soit, la chaîne tv Arte m'a permis de le revoir. C'est un film assez trompeur puisqu'au premier abord on le prend pour un film pour enfants, d'autant plus que l'histoire se déroule durant les fêtes de Noël... Or, il faudrait avoir plus de 10 ans pour apprécier le film sans être traumatisé, à mon avis. Le réalisateur réussit tout de même le pari audacieux de proposer une espèce de film d'horreur pour les jeunes - en effet, avec un jeune employé qui vit encore chez ses parents et qui a une mentalité d'ado, ainsi que son père qui est un peu gamin aussi dans sa tête, difficile de voir le tout comme un film très mature -, et rien que ça, ça le rend culte.
Il m'a bien plu en général, je n'ai pas grand-chose de plus à dire, si ce n'est que sur la dernière partie il m'a quand même paru un peu long, et par moments très bisounours, mais genre stupidement bisounours ; bon c'est pour les jeunes après tout.

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Vu le 7 mars

En commençant ce film, quelque chose me disait qu'il allait me plaire. Peut-être la narration. Et en fait, ça a été plus que ça : le côté méta, le cynisme autour du cinéma, Gloria Swanson, Gloria Swanson, et encore Gloria Swanson dans un rôle de diva déchue qui lui colle à la peau. Sans avoir le coup de coeur, je trouve quand même ce film quasiment parfait.

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Vu le 13 mars en version Director's Cut

La version Director's Cut contient une dizaine de minutes de plus que la version simple, ce qui est assez négligeable en quelque sorte. Cela n'empêche en rien d'apprécier le film. Ce qui a divisé par contre, visiblement, c'est l'aspect biographique : on ne prend pas plaisir à regarder ce film si on s'attend à voir une biographie de Mozart... Clairement ce n'est pas son propos. Le réalisateur a pris beaucoup de libertés avec la vie du compositeur et s'est permis d'y distiller quelques références à l'ère contemporaine. En tant que fausse biographie et donc fiction, le film est tout de même convaincant et possède de bons arguments : la musique de Mozart bien évidemment, mais aussi les acteurs principaux, le ton léger et la photographie en général. Dès le début, le fait que le film soit l'adaptation d'une pièce de théâtre se ressent, mais en bien.

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Vu le 17 mars

J'avais déjà essayé de voir ce film une première fois auparavant, et à ce moment-là j'avais vite abandonné. Je l'ai gardé dans mes envies au cas où, car je restais curieuse, et quand l'agenda SC m'a "avertie" que ce film allait être rediffusé, je me suis dit que c'était le moment de réessayer. Finalement c'est une comédie assez sympathique, un peu trop manichéenne à mon goût avec des gags qui ne marchent pas toujours mais ça passe, et le casting est plutôt cool.

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Vu le 20 mars au cinéma

Je ne pense pas pouvoir être en mesure de délivrer un avis très structuré en fait... Je vais simplement dire ce qui a empêché ce film, à mes yeux, d'être quasiment parfait :
- le placement de produit peu subtil autour de Shakira, qui fait que son personnage n'est pas suffisamment ancré dans l'histoire et sert de potiche. Ça aurait pu être mieux géré...
- le problème de rythme de l'intrigue : l'enquête s'imbrique toujours bien dans l'histoire de fond, mais vers le milieu ça devient tout de même confus, en voyant ça j'ai eu l'impression qu'on nous servait trop d'idées à la fois et que les choses allaient trop vite ; il était plus difficile de déterminer ce qu'était l'intrigue. Bref, ça a manqué de fluidité. Si moi à mon âge je me pose ce genre de questions, qu'est-ce que ça doit être pour un gosse...
- le fait de mettre le public face à des clichés ridicules... en se servant d'un cliché. Je pense notamment à ce moment qui fait référence à ce que vivent les filles aux cheveux crépus. Ça toucherait bien plus les Américains, à mon avis. J'ai aimé la référence et le sentiment de malaise, mais d'un autre côté la façon dont le message passe est presque insultante et ça dessert un peu la cause... Ce n'est qu'un détail, et l'intention est bonne, mais c'est une petite maladresse qui m'a interpellée.

Autrement, dans la lignée des films 3d de Disney, je dois dire que c'est le film que j'ai le plus apprécié. Il est très beau, coloré, vif, drôle, plein de dérision, et assez juste.

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Vu le 20 mars

Ce film a pour personnage principal une femme kleptomane et torturée, rejetant tout le monde et gardant le mystère sur elle-même. Le film est assez bon mais gagne en intérêt à partir du milieu, car il prend vraiment (un peu trop) son temps. Je n'ai pas tellement accroché aux personnages principaux. Ce ne sera pas mon Hitchcock préféré.

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Commencé le 22 mars au cinéma :/

A finir dans l'année. J'ai dû m'accrocher au début, mais une fois qu'on est dedans ça va. C'est plutôt sobre.

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Vu le 26 mars

Shokuzai est en réalité une série de 5 épisodes dont le découpage a été changé. Lorsqu'elle a été importée en France, elle est alors devenue un film en 2 parties. Dans cette partie appelée "Celles qui voulaient se souvenir", on y trouve les deux premiers épisodes de la série, coupés en "chapitres".
Tout commence dans une école dans la petite ville d'Ueda, avec l'arrivée d'une nouvelle élève, Emili. Très vite, elle se lie d'amitié avec 4 filles de la classe : Sae, Maki, Akiko et Yuka. Un jour, alors qu'elles jouent toutes les 5 dans la cour, un homme dont on ne voit pas le visage entraîne la jeune Emili à l'écart, et c'est la dernière fois que les filles la verront vivante... Quelques minutes plus tard, elles la retrouvent morte. Sous le choc, elles ne se rappellent pas du visage du meurtrier, ce que la mère d'Emili ne supportera pas, à tel point qu'elles va les soumettre à une sorte de pacte qui les hantera encore 15 ans plus tard.
Chaque épisode permet donc de voir ce que chacune de ces 4 filles est devenue 15 ans après le drame.

Ayant acheté le coffret DVD de Shokuzai, je dois dire que le début a suscité en moi une certaine amertume et a failli me faire regretter l'achat. Les réactions des filles quant au meurtre ne m'ont pas paru naturelles (même leur attitude en général), et dans le premier épisode (si on se réfère au découpage d'origine) les choses m'ont paru trop rapides. Je ne sais pas si c'est voulu pour traduire un certain dépassement face aux événements, s'il faut prendre une distance avec ça, si c'est pour annoncer la couleur... Mais le tout semblait manquer de crédibilité. Après ça on a l'histoire de deux des quatre filles restantes et là, il faut être un peu patient pour trouver le rapport avec le problème de départ. Les histoires n'en sont pas moins intéressantes, bien que la conclusion de la deuxième soit quelque peu ridicule.

Finalement j'ai bien aimé cette première partie, mais il faut tout de même s'accrocher et adhérer à cette ambiance où d'un côté les choses vont rapidement, et où de l'autre le temps s'arrête sur quelques éléments.