Mon top personnel horreur/fantastique 2020! (en construction)

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Une belle découverte, certainement parmi les toutes meilleures propositions horrifiques sorties en 2020. Si, dès sa 1ère séquence, le film ne cache pas son aspect allégorique, il brille ensuite par son travail d'ambiance, avec son lotissement diabolique sorti tout droit d'une plaquette mensongère d'un promoteur véreux. Ce cauchemar immobilier et familial installe un malaise pesant et croissant, jusqu'à une conclusion très noire. Dommage toutefois que l'univers ne soit pas un tout petit peu plus développé.
Un réalisateur de toute évidence à suivre. Comme souvent (cf. le précédent It comes at night par exemple), ce genre de propositions vraiment originales et à l'esthétique très travaillée ne rencontrent pas souvent un public très réceptif, si j'en juge aux notes senscritique...Il est vrai que le film parlera d'autant plus fortement à ceux d'un certain âge qui ont passé le cap de la recherche immobilière et de la paternité/maternité. ;-)
Peut-être un grand gagnant pour cette édition 2020? ^^

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(8/10 + 0,5 pour le résultat obtenu avec des moyens aussi modestes) Entre horreur psychologique et horreur sociale, ce sobre et malin "rent-a-pal" est définitivement une bien bonne surprise. Le film nous propose une variation pour le moins originale sur le thème (désormais rebattu) du retour aux années 80-90 pré-internet, autour d'un quadra solitaire (devant s'occuper de sa mère grabataire) qui cherche à faire des rencontres à travers une version archaïque de Tinder (à partir d'annonces sentimentales immortalisée sur VHS!). Je n'en dirai pas plus pour ne pas déflorer le scénario. S'appuyant sur 4-5 acteurs seulement (et 2 bons acteurs masculins principaux, dont un Wil Wheaton bien connu des spectateurs de "Big Bang Theory"), le film monte lentement mais sûrement en tension, à travers une mise en scène convaincante; on s'attache véritablement au personnage principal et à son devenir (sentimental et psychiatrique). La BO électro du film est également excellente. On regrettera peut-être seulement une conclusion quelque peu convenue et attendue, mais l'expérience fut dans l'ensemble convaincante. N.B.: il ne fait définitivement pas bon être un aidant auprès d'une personne grabataire dans cette cuvée 2020, cf. également "The Mortuary Collection"...

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Ce film s'inscrit dans un sous-genre (et même un sous-sous-genre) horrifique bien spécifique puisqu'il s'agit d'un film anthologique (4 récits courts avec un récit-cadre se déroulant chez un croque-mort des plus étranges), mais réalisé de A à Z par un même réalisateur. S'il ne marquera pas durablement le spectateur a priori, le film peut néanmoins se targuer d'une véritable homogénéité dans la qualité des récits présentés, qui relèvent en outre tous de sous-genres différents (une courte pastille lovecraftienne, une parabole sociale et ironique sur le patriarcat, de l'horreur plus poétique et enfin du slasher pur et dur). Des 4 récits, je retiendrai surtout le 2e et le 3e, et en particulier le 3e, à l'esthétique macabre très intéressante autour d'un homme coincé auprès de sa jeune femme comateuse). Le réalisateur brille aussi par sa capacité à croquer des personnages intéressants. On regrettera cependant quelques (légères mais présentes) incohérences au niveau des scénarios, parfois un peu "légers"; par ailleurs, le film, même si s'il s'appuie sur des effets spéciaux et un travail d'ambiance des plus convaincants, ne parviendra pas à faire peur aux spectateurs un tantinet endurcis. Bref, un film vraiment sympa sans être renversant, et un réalisateur prometteur dont il faudra sans doute suivre le parcours.

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Avec ses héros réfugiés, difficile de ne pas penser au Dheepan d'Audiard (2015), le film d'action social faisant place ici à l'horreur (et la France à la Grande-Bretagne, ce qui peut faire sourire connaissant le final "anglo-édenique" du Audiard). Inspiré de légendes africaines, le récit injecte une dose de nouveauté bienvenue au sein du genre par ailleurs éculé de la maison hantée, même si l'ensemble reste tout de même convenu avec ses bruits chelou dans les murs, son discours sur la difficile intégration et sur le poids de la culpabilité du survivant.

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Il ne s'agit bien sûr pas ici du film "Ghostbusters" connu de tous, mais bien de la série "Truth Seekers" avec Simon Pegg et Nick Frost sortie en cette année 2020 (on contourne les limitations de senscritique comme l'on peut...).
On peut sans prendre de risque inscrire cette série dans la continuité directe de la "trilogie Cornetto" du duo Nick Frost / Simon Pegg (le premier étant ici le premier rôle, le second un figurant récurrent). Cette courte série (8 épisodes de 30 minutes) nous propose une vision toute british et pince-sans-rire des youtubers spécialisés dans le paranormal. Elle s'inscrit dans ce genre (si compliqué) de la comédie horrifique. Il y a clairement de (très) bonnes idées (toutes les connexions entre le job officiel de notre truth seeker principal - employé de l'année d'un opérateur internet un peu étrange - et les phénomènes paranormaux auxquels il va être confronté, le passif de nos personnages, etc.) et de bons moments, notamment autour des séquences les plus légères et les interactions au jour le jour de notre galerie étrange de personnages. Celles-ci viennent compenser un budget de toute évidence riquiqui. La balance comédie-horreur bascule toutefois sans doute trop du côté de la comédie, les séquences horrifiques souffrant d'une écriture un peu trop "légère" et manquant souvent d'efficacité, Le budget contraint favorise structurellement la comédie, les auteurs étant dès lors forcément tentés d'en rajouter des couches dans le burlesque-absurde quand les "moyens" de faire peur viennent à manquer. Une semi-déception donc pour une série éminemment sympathique, avec une vraie personnalité, mais qui peine à captiver sur le long-terme.

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Partant sur les chapeaux de roue, le film prend les personnages (et le spectateur) à la gorge in medias res, faisant brillamment monter la tension et développant un grisant sentiment d'urgence, de panique et d'illisibilité (abyssale) des événements dans sa 1ere 1/2H. On a l'impression d'aller vers une perle du genre "film de catastrophe", aidée par un beau travail d'ambiance (et il faut le dire un travail très intéressant et poussé sur les scaphandres - bien classieux et crédibles - de nos survivants). Malheureusement, le film s'effondre totalement (comme sa station de forage) dans sa dernière ligne droite, accumulant dans la plus grande maladresse tous les clichés associés à ce type de récits (cf. ma critique pour plus de détails). Un potentiel gâché des plus irritants, même si on retiendra une entrée en matière qui est un modèle du genre en termes d'efficacité.

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Une adaptation assez ambitieuse de la célèbre nouvelle de H.P. Lovecraft qui se révèle trop tâtonnante et assez bouffie (1h50...). Modernisant le propos et le contexte autour d'une famille aux membres bien esquissés, le film s'applique à construire une ambiance mais, mal rythmé, échoue à faire monter progressivement la tension et se mue en film de monstre étonnamment banal (lorgnant fortement sur le "The thing" de Carpenter). Les réactions des personnages et des institutions face à des événements aussi insolites ne sont souvent guère crédibles, et la direction d'acteur (Nicolas Cage en tête) est parfois des plus étranges...Le film tente des choses mais a trop de défauts pour véritablement faire la différence, et s'est avéré pour moi une déception dans l'ensemble, étant donné le bien que j'avais entendu à son sujet (celui-ci aura cependant eu pour qualité de me donner envie d'aller relire la nouvelle initiale du maître de Providence).

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Comme "Underwater", critiqué récemment, le film part sur de bonnes bases (un peu comme un "First contact" russe) mais ne parvient pas ds sa 2e partie à concrétiser le potentiel entrevu. Faute sans doute de budget, le film s'enferme dans un long huis-clos où se nouent des relations de moins en moins crédibles (notamment entre l'astronaute et sa neuropsychologue) et semble bientôt ne plus savoir quoi faire de son intéressant point de départ. Une relative déception (je ne m'attendais pas non plus à un pur chef-d'oeuvre).