Notes festivalières : Festival du cinéma de La Rochelle 2019

Ce festival du film de La Rochelle est sous le signe du changement, avec une nouvelle équipe de sélection. Je suis globalement satisfait de leur nouvelle direction (qui met en avant des films plus grands publics, avec des rétrospectives Louis de Funès et Jim Carrey).

Il est vrai que ...

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Liste de

40 films

créee il y a presque 5 ans · modifiée il y a 7 mois

Portrait de la jeune fille en feu
7.4

Portrait de la jeune fille en feu (2019)

1 h 59 min. Sortie : 18 septembre 2019. Drame, Historique, Romance

Film de Céline Sciamma

Marius Jouanny a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Il y aurait beaucoup à dire sur ce quatrième film de Céline Sciamma, tant il se révèle être son métrage le plus ambitieux. Partant d'un intérêt pour une période de l'histoire (la seconde moitié du XVIIIème) qui fut une parenthèse enchantée pour les femmes peintres voulant exercer leur art en France, elle réalise un anti-biopic tellement son film dépasse très largement ce postulat initial. Car c'est avant tout un film sur l'amour, décrivant avec une sensibilité et une virtuosité peu commune la naissance du désir et de la passion amoureuse. Peu commune car le film prend son temps pour amener les choses, quitte à être un peu déconcertant dans sa première partie, pour mieux foudroyer ensuite. La démarche est d'autant plus louable qu'elle déploie une éthique de l'amour très touchante, avec un duo d'actrices furieusement douées. Et puis, entre le travail sur la bande-son, sur la suggestion des sentiments par la mise en scène, la forme est finalement aussi admirable que le fond.

Georgia
7.3

Georgia (1981)

Four Friends

1 h 54 min. Sortie : 17 février 1982 (France). Comédie dramatique

Film de Arthur Penn

Marius Jouanny a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je suis définitivement un amoureux du cinéma d'Arthur Penn. Avec du recul, il est peut-être le plus sensuel et le plus charnel des cinéastes du Nouvel Hollywood, et cette impression explose avec ce film qui retrace l'amitié et l'amour entre quatre personnages sur une décennie à partir de leur adolescence. Et retrace par la même occasion l'histoire de l'Amérique des années 60, à la manière d'un Forrest Gump qui pour le coup est très fortement inspiré par ce film (on pourrait presque parler de remake, d'ailleurs). Il est ainsi passionnant de suivre les mouvements politiques de l'époque au rythme du mouvement des cœurs des personnages. De ce côté-là, Penn ne se refuse rien en terme de dramaturgie, et je dois dire qu'il m'a complètement emporté malgré un récit somme toute assez classique. Il travaille le temps qui passe, les tragédies qui se nouent, les joies qui surviennent avec une attention et une sincérité terrassantes. Il ne choisit pas la désillusion et l'espoir, mais mêle les deux avec ivresse.

Ne croyez surtout pas que je hurle
6.8

Ne croyez surtout pas que je hurle (2019)

1 h 15 min. Sortie : 25 septembre 2019. Biopic, Drame, Expérimental

Documentaire de Frank Beauvais

Marius Jouanny a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Voir critique.

La Fugue
7

La Fugue (1975)

Night Moves

1 h 40 min. Sortie : 17 septembre 1975 (France). Policier, Thriller

Film de Arthur Penn

Marius Jouanny a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Penn s'essaye au genre quelque peu balisé du polar noir, et je dois dire que c'est une franche réussite, tellement l'exécution est remarquable. Tout en restant certes dans les clous esthétiques et narratifs de ceux qui l'ont précédé (Le Privé, Le Grand Sommeil, etc.) le cinéaste insuffle sa propre patte en ajoutant une touche de sensualité et d'intimisme à la recette. Le personnage principal, doublement castré par sa relation houleuse avec sa femme et la distance paternelle qu'il établit avec l'adolescente qu'il doit protéger dans son enquête, est ainsi très émouvant. Et puis finalement, le registre désabusé des films noirs est cohérent avec l'état d'esprit de Penn, qui évoque une fois de plus l'assassinat de Kennedy au détour d'un dialogue assez marquant. Ce n'est pas un film particulièrement éclatant, mais il est parfaitement à la hauteur de ses propres ambitions.

Ingeborg Holm
6.9

Ingeborg Holm (1913)

1 h 36 min. Sortie : 27 octobre 1913 (Suède). Drame

Film de Victor Sjöström

Marius Jouanny a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Hommage Victor Sjöström.

En décrivant des problèmes sociaux qui lui sont contemporains, le cinéaste affirme le caractère politique du cinéma, une dizaine d'années après son invention. Et il le fait avec un registre pathétique qui m'a bien plus touché que "La lettre écarlate", tant l'actrice principale exprime à la perfection son rôle de veuve déchirée par sa séparation de ses propres enfants.

Holy Motors
6.8

Holy Motors (2012)

1 h 55 min. Sortie : 4 juillet 2012 (France). Drame, Fantastique

Film de Leos Carax

Marius Jouanny a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Hommage CAROLINE CHAMPETIER

Carax n'avait pas sorti de long-métrage depuis 20 ans avant de sortir ce film, et ça se sent, tellement Holy Motors donne l'impression qu'il veut proposer un fourre-tout de tout ce qu'il voulait expérimente au cinéma sans avoir pu le faire (comédie musicale, drame familial, théâtre filmé, etc.). Je comprends ainsi pourquoi les critiques des Cahiers du Cinéma s'y complaisent comme dans de la fange. Perso, j'y vois quelques grands moments de cinéma, qui confirme que Carax est un grand cinéaste du mouvement, et de l'inventivité plastique, que ce soit dans sa représentation des décors ou des personnages. Beaucoup ont trouvé ça laid, je ne suis pas d'accord tellement je trouve au contraire la forme admirable. Mais ce qu'il manque à ce film c'est du liant, de la narration, tellement Carax semble être avec l'âge devenu acerbe, cynique, presque nihiliste. Je préfère largement le sentimentalisme exacerbé de ses trois premiers films, bien que je convienne que celui-ci a de grandes qualités et des scènes qui restent en tête, comme celle des accordéons, la scène de comédie musicale, la scène de relation père/fille... L'autre problème étant que d'autres scènes de ce mélange hétéroclite fonctionne moins bien, comme la scène de théâtre filmé ou la scène de la grotte qui cherche vraiment à subvertir pour subvertir, dans un élan qui pour le coup est assez peu créateur.

Nos défaites
5.5

Nos défaites (2019)

1 h 34 min. Sortie : 9 octobre 2019.

Documentaire de Jean-Gabriel Périot

Marius Jouanny a mis 6/10.

Annotation :

JB Périot expérimente la pédagogie par le cinéma avec une classe de première, et sa démarche est intéressante sur plus points. Elle démontre tout d'abord l'efficacité du cinéma politique pour poser des questions et politiser les têtes d'ados que l'éducation nationale veut à tout prix préserver de toute "idéologie". Elle pose aussi un regard très empathique sur la jeunesse française, montrant que son désintérêt pour LA politique (au sens institutionnel) ne signifie pas forcément un désintérêt pour l'engagement (au contraire), et cela fait plaisir à voir. Une discussion a suivi la séance en présence du réalisateur qui s'est fait critiqué par des profs effarouchés et un puriste lui reprochant de ne pas faire comme Chris Marker, ce qui prouve encore une fois que son film a une vrai portée politique ! Après, le dispositif qu'il construit avec les élèves est finalement un peu décevant : ils se contentent de rejouer des scènes du cinéma post-68, les rejouant même plusieurs fois dans le film avec des élèves-acteurs différents. Cela donne quelques beaux moments, mais j'aurais préféré des expérimentations aux représentations plus proches des élèves en question, comme c'est le cas dans le très bon épilogue qui rejoue les événements à Mantes-la-Jolie, où une vingtaines d'élèves ont été mis à genoux par des CRS.

La Lettre écarlate
7.5

La Lettre écarlate (1926)

The Scarlet Letter

1 h 20 min. Sortie : 9 août 1926 (États-Unis). Drame, Muet

Film de Victor Sjöström

Marius Jouanny a mis 6/10.

Annotation :

Je ne regarde pas assez de cinéma muet pour l'apprécier à sa juste valeur, et c'est assez frustrant. Du coup, toute l'émotion que ce récit d'amour impossible devrait me procurer s'évapore en grande partie entre l'écran et moi. Reste que le film dresse un portrait assez drôle et plutôt crédible des chrétiens intégristes du XVIIème.

Les Amants crucifiés
7.9

Les Amants crucifiés (1954)

Chikamatsu monogatari

1 h 42 min. Sortie : 15 mai 1957 (France). Drame, Romance

Film de Kenji Mizoguchi

Marius Jouanny a mis 5/10.

Annotation :

C'est triste à dire, mais je suis en très grande partie passé à côté du film. Il va falloir que je fasse une pause sur le cinéma classique japonais, ou au moins sur ses productions théâtrales comme celle-ci, tant leur académisme me touche peu. Et puis, si le film met le doigt sur les problèmes de hiérarchies au sein de la société japonaise, il reste très peu subversif, tant les personnages y sont passifs.

Missouri Breaks
6.8

Missouri Breaks (1976)

The Missouri Breaks

2 h 06 min. Sortie : 20 octobre 1976 (France). Western, Drame

Film de Arthur Penn

Marius Jouanny a mis 5/10.

Annotation :

Que reste-il d'un western dont le climax est raté ? Vous avez quatre heures.

Blague à part, ce "Missouri Breaks" est frustrant tant sa violence et son esprit turbulent aurait pu le faire compter parmi les très bons westerns crépusculaires du Nouvel Hollywood. Mais on voit bien qu'entre les cabotinages de Brando qui a apparemment saboté le tournage avec son ego et les problèmes d'écriture qui amènent à une conclusion honteusement bâclée, Penn n'était pas dans de meilleures conditions pour réaliser un grand film. Reste quelques scènes marquantes et une réalisation globalement satisfaisante.

Les Frissons de l'angoisse
7.6

Les Frissons de l'angoisse (1975)

Profondo rosso

2 h 06 min. Sortie : 17 août 1977 (France). Épouvante-Horreur, Thriller

Film de Dario Argento

Marius Jouanny l'a mis en envie.

Annotation :

Hommage Dario Argento

Woman at War
7.2

Woman at War (2018)

Kona fer í stríð

1 h 40 min. Sortie : 4 juillet 2018. Comédie, Drame, Policier

Film de Benedikt Erlingsson

Marius Jouanny a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Focus cinéma islandais

Celui-ci, je l'ai déjà vu et je le recommande chaudement. Voir ma critique.

Heartstone - un été islandais
7.1

Heartstone - un été islandais (2016)

Hjartasteinn

2 h 09 min. Sortie : 27 décembre 2017 (France).

Film de Guðmundur Arnar Guðmundsson

Marius Jouanny l'a mis en envie.

Béliers
7

Béliers (2015)

Hrútar

1 h 33 min. Sortie : 9 décembre 2015 (France). Drame

Film de Grímur Hákonarson

Marius Jouanny l'a mis en envie.

Le Feu follet
7.6

Le Feu follet (1963)

1 h 44 min. Sortie : 15 octobre 1963. Drame

Film de Louis Malle

Marius Jouanny l'a mis en envie.

Les Proscrits
7.2

Les Proscrits (1918)

Berg-Ejvind och hans hustru

2 h 16 min. Sortie : 1 janvier 1918 (France). Muet, Drame

Film de Victor Sjöström

Marius Jouanny l'a mis en envie.

Le Vent
8.1

Le Vent (1928)

The Wind

1 h 35 min. Sortie : 23 novembre 1928 (États-Unis). Comédie dramatique, Muet, Western

Film de Victor Sjöström

Marius Jouanny l'a mis en envie.

Annotation :

(A VOIR ++)

La Folle Ingénue
7.8

La Folle Ingénue (1946)

Cluny Brown

1 h 40 min. Sortie : 4 juin 1947 (France). Comédie romantique

Film de Ernst Lubitsch

Marius Jouanny a mis 7/10.

Annotation :

Rétrospective Charler Boyer

Elle et lui
7.5

Elle et lui (1957)

An Affair to Remember

1 h 55 min. Sortie : 2 octobre 1957 (France). Drame, Romance

Film de Leo McCarey

Marius Jouanny l'a mis en envie.

Le Gaucher
7

Le Gaucher (1958)

The Left Handed Gun

1 h 42 min. Sortie : 26 septembre 1958 (France). Western, Biopic

Film de Arthur Penn

Marius Jouanny l'a mis en envie.

Annotation :

Rétrospective Arthur Penn

A VOIR

Miracle en Alabama
7.9

Miracle en Alabama (1962)

The Miracle Worker

1 h 46 min. Sortie : 10 octobre 1962 (France). Biopic, Drame

Film de Arthur Penn

Marius Jouanny a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Déjà vu, je le recommande chaudement (voir ma critique).

Mickey One
6.7

Mickey One (1965)

1 h 33 min. Sortie : 27 avril 1966 (France). Policier, Drame

Film de Arthur Penn

Marius Jouanny l'a mis en envie.

La Poursuite impitoyable
7.9

La Poursuite impitoyable (1966)

The Chase

2 h 15 min. Sortie : 15 septembre 1966 (France). Policier, Drame, Thriller

Film de Arthur Penn

Marius Jouanny a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Déjà vu, il est instantanément devenu l'un de mes fils préférés.

Cela fait presque deux ans que je n'avais pas été à ce point bouleversé par la découverte d'un film. En grand amateur d'Arthur Penn, je m'attendais à quelque chose, mais jamais à ce point-là... La seule chose que je pourrais dire du film dès maintenant (il va falloir laisser décanter) c'est qu'il incarne magnifiquement la transition entre le cinéma holywoodien classique et le Nouvel Hollywood, que son cinéaste amorcera complètement avec son film suivant "Bonnie and Clyde". Celui-ci, dans sa mise en scène, sa représentation de l'amour ses figures masculines fortes incarnés par des acteurs comme Marlon Brondo et (sublime du sublime !) Robert Redford, a encore un pied dans le classicisme. Et c'est ce qui fait une grande partie de son charme, tant il reprend le lyrisme propre à cette mise en scène en le décuplant avec virtuosité (je n'ai jamais autant pleuré devant un film, tout simplement).

Cependant, dans l'analyse très fine qu'il fait des rapports sociaux de la ville qu'il décrit, avec bon nombre de personnages secondaires qui ont chacun un rôle dans cette analyse, il a déjà un pied dans le Nouvel Hollywood. Il y a déjà toute la lucidité sur les rapports de domination et de pouvoir (en l'occurrence, entre un grand exploiteur de pétrole et un ancien fermier en reconversion forcé) que produira ce cinéma tout au long des années 70. Et derrière, il y a le portrait d'une société décadente : l'ensemble du corps social est en effet rendu responsable de la délinquance suicidaire d'un de ses membres. Ce dernier, incarné par Robert Redford, est peut-être d'ailleurs l'une des plus flamboyantes figures d'outsider de toute l'histoire d'Hollywood, bien au-dessus de James Dean et de bien d'autres.

Bonnie et Clyde
7.5

Bonnie et Clyde (1967)

Bonnie and Clyde

1 h 51 min. Sortie : 24 janvier 1968 (France). Biopic, Drame, Gangster

Film de Arthur Penn

Marius Jouanny a mis 8/10.

Annotation :

Déjà vu, je recommande chaudement.

Arthur Penn dresse un portrait on ne peut plus ambigu du couple de gangsters le plus célèbre de son temps. Non content de les filmer avec malice et complicité, il offre la part belle à l’émotion, l’intimisme et les errances de nos deux tourtereaux sanguinaires (ils ont, rappelons-le, abattus un grand nombre de flics durant leur cavale) superbement interprétés par Warren Beauty et surtout la sublissime Fay Dunaway. Sans rien édulcorer, le cinéaste nous apprend à les aimer dans toute leur éclatante contradiction : eux qui rêvent de liberté, ils se condamnent à devenir fugitifs. C’est lorsqu’il montre les hésitations et angoisses des personnages, toujours extérieurs à leur condition d’ennemis publics, que Penn fait le plus mouche. Eux deux qui défiaient la mort jusqu’à lui sourire dans une flamboyante scène finale, n’éprouveront que des problèmes bien plus futiles, l’impuissance sexuelle de Clyde, les regrets familiaux de Bonnie.

Ce ton léger, doux-amer qui fait prendre au film tantôt les atours de vacances à la campagne, tantôt de fresque sociale décrivant la misère des années 30, a des ambitions formelles toute particulière : celle d’appuyer l’ironie du sort de notre duo par une bande-son et un rythme enjoué, sautillant, pour mieux porter la tragédie dans la dernière partie du film. Ce mélange est certes moins majestueux et grandiose que dans « Little Big Man », mais ne manque jamais d’efficacité et surtout de panache cinématographique, qui me fait cruellement regretter cette époque bénie du cinéma américain, dont « Bonnie and Clyde » montrait déjà les prémices : le Nouvel Hollywood.

Alice's Restaurant
6.7

Alice's Restaurant (1969)

1 h 51 min. Sortie : 27 février 1970 (France). Comédie dramatique, Musique

Film de Arthur Penn

Marius Jouanny l'a mis en envie.

Little Big Man
7.8

Little Big Man (1970)

2 h 19 min. Sortie : 31 mars 1971 (France). Western, Historique, Aventure

Film de Arthur Penn

Marius Jouanny a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Déjà vu, je le recommande très chaudement (voir ma critique).

Man on the Moon
7.5

Man on the Moon (1999)

Man on the Moon

1 h 58 min. Sortie : 15 mars 2000 (France). Biopic, Comédie dramatique

Film de Miloš Forman

Marius Jouanny a mis 7/10.

Annotation :

Mimiques en folies : Jim Carrey

A VOIR ++

Eternal Sunshine of the Spotless Mind
7.8

Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004)

1 h 48 min. Sortie : 6 octobre 2004 (France). Drame, Romance, Science-fiction

Film de Michel Gondry

Marius Jouanny a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Déjà vu, je recommande très chaudement.

Les Contes de la lune vague après la pluie
7.9

Les Contes de la lune vague après la pluie (1953)

Ugetsu monogatari

1 h 36 min. Sortie : 18 mars 1959 (France). Drame, Fantastique

Film de Kenji Mizoguchi

Marius Jouanny a mis 8/10.

Annotation :

Hier et aujourd'hui

Déjà vu, je recommande chaudement.

Mon entrée dans le cinéma de Mizoguchi est pour le moins fructueuse : drame déchirant, fresque sociale et historique, conte aux accents surnaturels, « Les contes de la lune vague après la pluie » (quel titre !) est tout cela à la fois, et bien plus encore. Le portrait de ces deux couples de paysans dont les maris veulent faire fortune alors qu’une guerre éclate et que leurs femmes ne désirent que de les garder auprès d’elles, est instantanément touchant. Les registres variés permettent un renouvellement narratif constant : les situations sont successivement pittoresques voire burlesques, pour mieux s’engouffrer ensuite dans une plus grande amertume qui s’approche de plus en plus du tragique. Le parfum de mystère qui englobe certains passages est aussi très appréciable, d’autant plus grâce à la propreté des mouvements de caméra et à la lumière subtilement saturée qui irradie les scènes de beauté. Assurément du grand cinéma japonais, qui puise sa force dans le classicisme d’écriture et de mise en scène pour mieux s’en affranchir au détour de quelques idées lumineuses.

Les Chemins de la haute ville
7.4

Les Chemins de la haute ville (1959)

Room at the Top

1 h 52 min. Sortie : 29 mai 1959 (France). Drame, Romance

Film de Jack Clayton

Marius Jouanny l'a mis en envie.

Annotation :

A VOIR ++

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