Ocha no eiga : 2018

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La Force échue et qui reviendra au bout, a disparu aussi de la qualité scénaristique et du souffle de l’œuvre première. N’est-elle pas traquée par le spectateur ?

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Dérangeant, de la femme violée à celle qui mue, un destin retors qui brise les enclaves sociales nippones si puissantes par la voie du sang

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Vacuité de l'héroïsme, de la ferveur guerrière des peuples et de la jeunesse qui se mutile dans l'horreur. Le plus grand film anti-militariste ?

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La rebellion née de l'injustice conduit les hommes au désaveu de leur patrie, un exil d'authenticité, de conquête d'une vraie identité

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Puissante peinture marquante, et non légère, de l'avénement d'un trauma historique, dont la réalisation s'avère majestueuse et fascinante

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Emouvante réflexion sur la mémoire de nos pères, la vanité d'argent et la véritable qu'est la transmission. Retour aux sources marines

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Femme aimée, sauvée dont le rejeté cherche la remplaçante, noyé dans un matérialisme absurde et malsain, fatale allégorie du Japon corrompu

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Défense d'un droit fondamental des démocraties par le truchement historique de Graham du Wash.Post. Efficace, prenant, mais trait trop forcé

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Couvée dans le gigantesque dédale du huis clos labyrinthique où se perd la psyché, la folie absorbe les isolés, géométrie abyssale sanglante

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Cérémonies de vie & mort rythmant et désarticulant un être-pantin désavoué, fresque de la famille japonaise décadente, absurde & morbide

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Et Kong, roi mythique, création d'Hollywood trôna alors. Se côtoyèrent furie/amour, sauvages/ civilisés, l'enfoui/l'aérien, monstre/beauté.

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Toile de soldats brisés, pantins assoiffés de tueries, livrés en pâture au conflit où le mobile incertain génère l'hémorragie vaine, absurde

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1912, Perret nous livre un des premiers films policiers en 45 min et la résolution de l'énigme grâce au cinéma même. Intéressant !

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Enfants cachés du bitume, dont le salut, rêves de revanche et réussite, s’envole, empreint de nostalgies de beauté et lumière diurne...

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Mélancolique et captivant miroir fragmenté, où le présent cherche son identité dans la distorsion du passé familial et collectif. Fascinant.

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Caméléon dans la foule, un probe chamarré haï des siens sans caches entre véreux flics et cadres poltrons. Inouïe enclave inique de l’Ordre.

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Loin d’être de vagues vies qui divaguent, du flot ne craindre le fond, parvenir à s’immerger durant notre existence dans la transcendance...

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Éclatant rêve coloré et hymne lyrique où les liens se font et défont, le carrousel mène une farandole enchantée d’amours perdus & retrouvés.

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Meurtrier chant totalitaire des nations à l’unisson, lapidant l’intimité des souffrants emmurés, assourdissante apoplexie de la civilisation.

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“ いらっしゃいませ！Entrez voir un grand spectacle et les strip-teaseuses dignes de Tokyo !" : Les annonces du vendeur de billets qui dévoile ce que sera le cinéma d'Imamura : plus populaire, plus enfoui et lié au désir profond des êtres. Tout était déjà annoncé. Incipit d'une nouvelle vague à venir. Cinéma populaire du bas du corps Imamura s’éloigne du noble Ozu.

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Oh Succube, ta flamme perverse brûle l’étoffe familiale. La fibre de la fratrie déracinée consumée génère héroïsme et monstruosité aveugles...

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Jolie fleur, que reste t-il de ta vie une fois cueillie, l'été fini ? Des sabots de labeur et de foi broyants ta fraîcheur, cruel terreau.

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Au fil de l’eau, l’idiot Boudu bouffon électron-libre brise toutes normes et met en branle la bienséante bourgeoisie sexuée. Moralité noyée.

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Amours conjugués ou conjugal ? Pris en flag, les dérives de Pierre, de fragrances de nymphettes aux franges du réel, n’amassent pas mousse.

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Marge de villes, vies en marge, mensonge moderne de l’espoir d’une vie meilleure assené au pauvre, au retrait carcéral aliénant l’exploité.