Octobre 2020 / Cinéma

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Sous un soleil zénithal, huilé dans la lumière de Coutard, sous les atours d'un jeu d'enfant, jlg fait son film suprême. Et accomplit la prophétie qu'il appelait de ses voeux pour "À bout de souffle" : faire le plus beau film du monde.

Vu avec Yoo-ran sur Netflix

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Cette maison qui vole vers l'aventure, c'est la salle de cinéma qui nous fait voyager vers d'autres mondes. Dans une mise en scène inspirée (pour un des plus beaux films en 3D), Pixar nous offre une ode à la liberté et aux rêves sans illusion.

Vu avec Yoo-ran sur Disney+

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En investissant le récit éculé par le cinéma français du marivaudage (et traité mal ces dernières années par de mauvais films), en mariant Truffaut à Rossellini, Mouret accomplit le miracle d'un film moderne anti-contemporain.

Vu au Lumière Terreaux

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Ni making of ni vraiment panégyrique 2.0, ce documentaire sur l'ascension de la fratrie toulousaine et leur tournée des grands ducs sent un peu l'autopromo tunée. Avec inspiration et sans trop de paresse, mais joliment orgueilleux.

Vu sur Netflix

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Jugé comme un Pixar mineur, ce Voyage d'Arlo est proche d'un joli conte. Ce qui reste étonnant, c'est qu'il fasse sa sauce dans d'aussi vieux pots, épuisés jusqu'à la corde par l'écurie Disney. Reste le cartoon design des personnages.

Vu sur Disney+

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En adaptant ce chef-d'oeuvre du théâtre à la sauce ultra-contemporaine, avec l'androgynie de Tilda Swinton, Almodóvar tisse le patron d'une oeuvre qui marie Cocteau et Chanel. En dévitalisant le drame pour l'étouffer de décorum.

Vu à l'Institut Lumière

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Le système Dardenne se met en place dans ce film. Caméra à l'épaule, saisie documentaire du réel pour bruler le scénario dans le corps du film, un jeune corps comme oeil sans jugement du monde. Tout est déjà là, à l'os.

Vu sur la Cinetek

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Pour la première adaptation de Monkey Punch en animation 3D, c'est un succès ! Virtuose dans sa gestion de l'espace, du niveau de l'allégresse plastique des adaptation ciné de "FF7" ou "Albator". Un bijou de japanime !

Vu en prévisionnement sur la plateforme de l'AFCAE

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Une partie du YouTube game se retrouve dans cette comédie horrifique. Lorgnant du côté de "Scary Movie", upgradant les sketchs Golden Moustache, ce "Manoir" remplit son contrat, avec une réal plus qu'honnête.

Vu sur Netflix

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Je connaissais sa réputation culte et son hitchcockisme décadent. Assez déçu par sa sagesse relative et par le trait de son message corrosif. Y a-t-il moins subversif que de croquer les golden boy de Wall Street en psychopathe en puissance ?

Vu sur Netflix

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Ça reste entre nous mais, franchement, y a toujours un potentiel nanardesque chez John Woo. Ici exploité à fond, malgré la présence charismatique (et capilairement huileuse de JCVD). Reste la dantesque séquence finale.

Vu sur Netflix

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Dans un style qui emprunte beaucoup à la BD (tendance graphic novel), c'est l'histoire des immigré·e·s espagnol·e·s en France à la fin des années 30, et de leur mémoire, que déploie le film avec humanisme et inspiration.

Vu en prévisionnement sur la plateforme de l'AFCAE

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Synthétisant beaucoup des signes de révolte dans la France de 2019/20, Dupontel réinvente le schéma de "Brazil" à la sauce comédie romantique. Offrant surtout à Virginie Efira et Nicolas Marié des rôles hauts en couleur.

Vu au Lumière Terreaux

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En 4h30 (!!), Wiseman développe, à sac, sans ornements, toutes les occurrences de la vie publique et politique de Boston. Non sans parfois quelques ventres mous pénibles. Mais avec une vision d'ensemble qui force le respect.

Vu au Lumière Fourmi

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V1 de "Heat", ce téléfilm campe sur la crête (comme souvent, en définitive avec Mann) entre le nanar kitsch et la joyau de mise en scène. Trouble saillant notamment en opposant l'interprétation des comédiens et l'art pur des cadrages.

Vu en DVD

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Sous influence rohmérienne (Marie Rivière en guise de blanc-seing), cette traversée aux atours de western déplie un amour au féminin, libre et sans féminisme au forceps. Un portrait de femme indépendante salutaire.

Vu au Lumière Fourmi

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Ce drame où un groupe de quarantenaires expérimente les vertus et les limites de l'ivresse au quotidien n'est pas la fable réactionnaire reprochée par d'aucuns. Mais bien une leçon philosophique sur la résilience face au temps qui passe.

Vu au Lumière Terreaux