Orient rêvé, Orient fantasmé

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L'Orientalisme occidental typique avec tous les clichés et truismes du genre : architectures mélangeant Perse médiévale et Inde Moghole dans une profusion de couleurs, mosaïques, entrelacs, muqarnas, arcs outrepassés, dômes ronds et bulbeux, tentures et tapisseries voltigeant de toutes parts, bazaar foisonnant de bruits, ruelles dédaliques ; Djinns, sultans, sorciers et tapis volants.

L'histoire est très librement inspirée du conte persan éponyme qui à l'origine n'est PAS dans les Mille et une Nuits et plus ancien de plusieurs siècles.

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Joli travail de costumes et des décors en dur, sorte de version réelle et légèrement remise au goût du jour d'Aladdin avec toujours des réminiscences d'architectures iranienne et indienne dans le même chatoiement de couleurs et de motifs. L'Histoire est très très vaguement inspirée du premier volet de la trilogie vidéoludique et donc sans rapport aucun avec des contes locaux.

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Inspiration de la saveur des contes orientaux mais l'histoire est originale. Richesse visuelle des décors et des costumes inspirés pêle-même de la miniature orientale avec un souci évident du détail et de la précision : des Ottomans, des Omeyyades d'Espagne, des Perses Safavide et également de son bestiaire fantastique (le Simurgh, les Djinns).

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Une volontée de faire dans l'Orient rêvé digne de Prince of Persia et d'Aladdin mais sans moyen ni talent, filmée en Inde dans une architecture totalement sans rapport avec l'époque supposée - et juste quelques mousselines accrochées à des colonnes en carton. Dans la salle du Trône un lion dressé totalement imaginaire mais des statues géantes inspirées (ils aiment transformer une statuette en truc géant) du petit "Lion de Suse".

L'histoire biblique, violente et directe, avant tout théologique, devient histoire ici d'amour mièvre.

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Souci du détail indéniable, notamment des costumes, des armures, des décors et des batailles. Quelques erreurs, ou plutôt, quelques exagérations toute cinématographiques dans les décors babyloniens (l'Etemenanki trop haute de plusieurs étages, des statues et panneaux glaçurés disséminés de ci de là contre toute logique). L'entrée d'Alexandre dans la ville, elle, est clairement copiée sur le célèbre tableau de Lebrun.

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L'Orient médiéval des Croisades n'est pas souvent représenté ; ici dans une démarche se voulant, tout du moins sur la forme, réaliste. Le fond lui, en plus d'être romancé, n'évite pas les clichés.

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Egyptomanie classique avec dunes de sables, tombeaux enfouis, artefacts bibliques, etc. Tous les clichés limites-limites de l'oriental.

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Egyptomanie classique, sur le mode parodique, avec toujours du sable à foison, des pyramides et de la magie ancestrAaAaAle pour faire revenir des momies.

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Des statues vaguement Perses Achéménides perdues dans le sable (désert trop sableux pour la région) au début. Le bloubiboulga habituel pour l'Egypte.

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Le temple caché abritant le Graal est le fameux Khazneh, tombeau royal nabatéen de Pétra.

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Une Perse antique totalement fantastique avec les Immortels en ninjas voltigeurs bien loin de leurs représentations, Xerxès en géant sado-maso imberbe plus proche d'un Pharaon que du Roi des Rois Perse (chez qui la barbe était symbole de pouvoir), sur son trône fait, par contre ici, de protomes de têtes de taureaux provenant directement des chapiteaux de l'Apadana de Suse.

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Perses et Persépolis : mélange totalement anachronique et baroque de bas-reliefs et de lamassus assyriens, de décors persépolitains divers (Escalier de la terrasse, Porte de toutes les nations, reliefs), un bout de tête de Sargon, petit lion de Suse fait statue de 10 mètres (le même que pour Esther), génies ailés, beaucoup de statues inventées vaguement inspirés du registre local, quelques motifs islamiques. La plupart des ces morceaux séparés de plusieurs siècles, évidemment.
Petit détail amusant : le trône d'Eva Green est surmonté de pattes de lions... qui servaient de pieds de chaises et de tables.

Sans même parler des Immortels Samouraïs-GIGN, les soldats Perses sont plus proches des Abbassides (Arabes) que des Achéménides (Iraniens, indo-européens. comme les Grecs), comme si les Grecs étaient dotés d'armures de Croisés.

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La Troie antique, cité grecque mais pas tout à fait, est présentée avec un art Grec archaïque déformé, librement adaptée et les Kouroi et le Zeus chryséléphantin sont alors enflés en style Dédalique.

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Egyptomanie "teintée" d'élément de Science-Fiction.

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Mélange hétéroclite et hasardeux entre la Guerre du feu, Rahan, l'Egyptomanie classique et des éléments fantastico-SF à la Stargate.

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Orient teinté de science-fiction sur la planète "Nouvelle Mecque".

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Egyptomanie habituelle fortement agrémentée d'éléments plus ou moins fantastiques.

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Soupe encore plus incohérente – c'est possible – que le premier : Akkadiens contemporains des Grecs, les paysans ont des noms de dieux (version sumérienne), etc. Pour la façade du palais de Sargon, un mélange de Lamassu et de griffons persépolitains.

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Les Pyramides de Gizeh et encore Pétra pour le "Tombeau des Primes".

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Orientalisme assez particulier, onirique teinté de surréalisme et de quelques touches espagnoles. De nombreuses scènes tournées en Inde à Agra et Ladakh et en Turquie à Sainte Sophie.

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Reprises des décors des ruines du Choc des Titans pour l'entrée de la Cité des Voleurs, toujours en chèche, fortement typée cité des Mille et une Nuits.

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Ruines de Nimrud Dagh (Royaume de Commagène) : têtes géantes de rois et de dieux; et quelques chapiteaux animaliers de Persépolis lors de la bataille contre les scorpions géants dans le sable. Les Djinns, créatures tirées du folklore musulman, ici sorte de ninja oriental (encore) avec, bien entendu, le chèche.
Pour la partie grecque, un joli travail de "monumentalisation" ou de simples dessins de poteries devenant fresques et des sculptures des statues géantes.

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Inspiré d'Aladin et la lampe merveilleuse et de contes des Mille et une Nuits. Les silhouettes reprennent la profusion ornementale de l'architecture, des décors et miniatures orientaux et chinois.

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L'Espagne des Omeyyades de Cordoue, Séville.

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Cliché sur cliché et de poncif en poncif.