Pour fuir les ténèbres, 2021

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1er janvier - 4 janvier // 374 pages

J'ai eu comme l'impression que l'on abandonnait Temple à chaque fois que l'histoire se déroulait pour les autres personnages.

" "Il m'arrive quelque chose !" hurla-t-elle au vieux assis sur sa chaise au soleil, les mains croisées sur la poignée de son baton. "Je vous avais bien dit que ça arriverait !" clamait-elle, et ses paroles s'envolaient comme des bulles brûlantes et silencieuses pour se fondre dans l'éclatant silence qui les entourait. Enfin, le vieux tourna vers elle son visage aux deux crachats coagulés, vers l'endroit où elle se tordait et se débattait, renversée sur les planches brutes rayées de soleil. "Je vous l'avais bien dit ! je n'ai cessé de vous le dire !" " (Temple, au vieux aveugle et sourd).

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5 janvier - 12 janvier // 505 pages

Faute de n'avoir jamais lu le résumé correctement, je pensais que Voyage au bout de la nuit était un roman se déroulant principalement pendant la Guerre. Elle n'est en fait présente concrètement qu'au début ; sans compter la trace qu'elle laisse dans chacun des personnages tout au long de leur vie.

Je me suis pas mal ennuyée quand Bardamu était dans "les colonies".
J'ai beaucoup aimé quand la mère Henrouille meurt et que Bardamu... s'en fout complètement.

"C'est tout vibrant, tout rayonnant qu'elle m'aurait voulu et moi, de mon côté, je ne concevais pas du tout pourquoi j'aurais été dans cet état-là, sublime, je voyais au contraire mille raisons, toutes irréfutables, pour demeurer d'humeur exactement contraire." (52)

"À mesure qu'on reste dans un endroit, les choses et les gens se débraillent, pourrissent et se mettent à puer tout exprès pour vous." (275)

Moment antivax. (283)

"On découvre dans tout son passé ridicule tellement de ridicule, de tromperie, de crédulité qu'on voudrait peut-être s'arrêter tout net d'être jeune, attendre la jeunesse qu'elle se détache, attendre qu'elle vous dépasse, la voir s'en aller, s'éloigner, regarder toute sa vanité, porter la main dans son vide, la voir repasser encore devant soi, et puis soi partir, être sûr qu'elle s'en est bien allée sa jeunesse et tranquillement alors, de son côté, bien à soi, repasser tout doucement de l'autre côté du Temps pour regarder vraiment comment qu'ils sont les gens et les choses." (288)

"Il faudrait alors qu'il se résigne à accepter son croupissement et sa détresse. Mais pour le moment il était encore tout occupé, tout passionné à s'en barbouiller l'âme d'une façon dégoutante de son malheur et de sa détresse. Plus tard, il mettrait de l'ordre dans son malheur et alors une vraie vie nouvelle recommencerait. Faudrait bien." (329)

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13 janvier - 17 janvier // 418 pages

Une épouvantable déception... Je partage entièrement l'avis de VilCoyote dans sa critique ici. Un enchainement de violence, scalps, têtes sur des pieux, chevaux morts, enfants morts ; qui au final ne nous procurent plus aucune sensation.

On ne rentre pas dans la tête des personnages, ils sont extrêmement hermétiques. Cet aspect psychologique m'a particulièrement manqué.

Enfin l'histoire en elle-même est extrêmement rébarbative, ce sont juste des personnages qui avancent, qui rencontrent d'autres personnages qui se ressemblent tous et qui parlent espagnol. On s'ennuie vie.

J'avais adoré La Route ; il me reste Suttree chez moi qui je l'espère sera plus intéressant.

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17 janvier - 22 janvier // 295 pages

Un peu de légèreté après cette violence du début d'année ne fait pas de mal. Peut-être même un peu trop léger, c'est un 7 généreux. Comme souvent avec Austen, on est dans la retenue pure, les silences, les observations ; un peu plus de grandes scènes auraient été appréciées, ainsi que plus de vivacité des personnages.

"Sûrement, s'il a attachement constant de chaque côté, il faut que nos deux coeurs se comprennent avant longtemps. Nous ne sommes plus des enfants pour nous irriter d'un rien, pour nous laisser égarer par une quelconque inadvertance et pour jouer follement avec notre bonheur." (259)

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23 janvier - 24 janvier // Kindle (192 pages)

Je me suis, comme beaucoup, laissée influencer par la série Lupin (que je n'ai pas vue d'ailleurs). Et je ne regrette pas. C'est ingénieux, drôle, d'une écriture fluide et agréable. J'en lirai sûrement d'autres au cours de l'année.

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24 janvier - 31 janvier // 709 pages

On ne va pas se mentir, je suis quand même un tantinet déçue de ma lecture. C'est un livre qui traîne chez moi depuis des années et que je souhaite lire depuis au moins mon inscription sur ce site (2013). Le film ayant de bon échos, autant qu'Eco lui-même (haha), je me faisais une montagne de ce roman.

Je l'ai trouvé un peu dense pour quelqu'un (comme moi) qui n'a aucune culture médiévale et encore moins de culture médiévale religieuse. Ça n'enlève rien au fait que c'est très intéressant, instructif et extrêmement bien documenté, mais ça fait beaucoup d'informations pour un novice. Autre bémol, les personnages m'ont énervé, en particulier celui d'Adso, qui n'est autre qu'un adolescent un peu bête et peu intéressant...

J'ai trouvé une énorme satisfaction dans le fait de lire l'Abbaye en feu. Je ne me l'explique pas.

Au final un peu une impression de "tout ça pour ça". Même si ça reste une lecture enrichissante et divertissante quand même.

"Oh, vous l'avez parfaitement compris, et tremblez d'en dire le nom, parce que c'est aussi le vôtre et vous en avez peur, mais si la peur vous étreint, elle ne m'étreint pas moi, et ce nom je le dirai à très haute voix afin que vos entrailles se tordent d'épouvante et que vos dents claquent jusqu'à vous couper la langue, et que la glace qui se formera dans votre sang fasse tomber un voile sombre sur vos yeux... C'est la Bête immonde, c'est l'Antéchrist !" (Jorge, l'aveugle) (572)

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31 janvier // 42 pages

Où Umberto Eco nous confie ses secrets d'écriture. Je trouve ça passionnant d'avoir la possibilité de rentrer dans le mécanisme de grands auteurs (similaire au texte de Maupassant dans Pierre et Jean).

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31 janvier // Kindle // (96 pages)

J'ai trouvé ça furieusement drôle et léger.

"DÉMÉTRIUS - Je vais m'enfuir loin de vous, et me cacher dans les fougères vous laissant à la merci des bêtes féroces."

Pour chaque pièce de théâtre lue cette année, j'essaierai d'y associer une adaptation (facilement accessible). Sans rien n'y connaître ; mais histoire de garder la pièce en tête plus longtemps.

Cette fois-ci : https://www.youtube.com/watch?v=7SCA5hIwkbg

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1er février - 4 février // Kindle (240 pages)

J'ai beaucoup aimé la première partie, les balades, la pêche, la découverte de leur nouveau lieu de vie. J'aimerais lire plus de nature à travers les livres. J'ai apprécié, plus que ce que je pensais. Je me suis peut-être vaguement identifiée à cet adolescent qui fait en sorte d'être présent pour son père parce qu'il a peur pour lui, et est contraint de recueillir ses confessions les plus intimes... La fin est correcte, je voyais pas trop comment ça pouvait se terminer mais le fait que le père se fasse tuer me convient.

Ça m'a beaucoup fait penser à Swiss Army Man.

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4 février // Kindle (~ 100 pages)

Par comparaison, j'ai gardé un meilleur souvenir de Rhinocéros. Oui l'idée de conversations usuelles sans intérêt est... intéressante. Mais ça ne m'a pas transcendé.

Représentation : https://www.youtube.com/watch?v=HgU6HZ-__28

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5 février - 6 février // Kindle (240 pages)

Difficile à noter, un 7 ou un 8. J'ai préféré le Arsène Lupin lu plus tôt dans l'année par exemple. Ici c'est un peu trop factuels, un peu trop d'enchaînement de faits qui tombent à pic, mine de rien. Mais la panoplie des personnages est tellement diversifiée qu'on se laisse prendre au jeu. Les personnages sont très caricaturaux mais appréciables. Le fait que la victime du crime soit un assassin lui-même change la donne ; on s'en fiche un peu de qui l'a tué malheureusement (un comble pour un roman policier). Tout de même, certains rebondissements improbables aident bien l'histoire...

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6 février - 8 février // Kindle (256 pages)

Pas un livre que j'avais nécessairement envie de lire follement. Lu histoire de et c'est finalement une bonne surprise. Holden Caulfield est attachant et sa manière de raconter sa vie aussi. On le suit sur quelques jours, après qu'il se soit fait renvoyer de son lycée. Le fait qu'un gamin de seize ans puisse se trimballer dans les rues et dans des bars et dans des boîtes toute la nuit est assez dingue. Vive les années 50. J'ai aussi beaucoup aimé sa façon d'être, sa spontanéité et sa gentillesse envers sa soeur. Vraiment pas une mauvaise lecture ; une petite histoire de vie, sans grands enjeux mais plaisante.

J'ai aussi beaucoup aimé le discours de son professeur M. Antolini sur la nécessité d'apprendre et de lire les écrits d'autres êtres tourmentés.

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8 février - 9 février // 133 pages

J'ai commencé ce roman à mon 27ème jour de traitement par cortisone ; et sans le savoir, dès les premières pages, je rencontre un M. Bernhard également sous cortisone et qui annonce sa "face de lune". Ce curieux hasard me réchauffe le coeur (et me terrifie, moi qui n'a pour l'instant pas cette face de lune justement).

Cet auteur est une superbe découverte. La façon qu'il a de parler de son ami, d'être là pour lui, c'est touchant.

"le mot cortisone et la thérapie associée à ce mot assombrissaient mes pensées." (22)

"Pourtant je n'étais pas absolument sans espoir du matin au soir. Je me réveillais sans espoir et j'essayais d'échapper à cette désespérance, et je lui échappais jusque vers midi. L'après-midi, la désespérance reprenait, elle disparaissait à nouveau vers le soir, et la nuit, quand je me réveillais, elle était évidemment de nouveau là, plus brutale que jamais. (22-23)

"et je ne veux pas être confronté en permanence à moi-même, et surtout pas au café, où je vais pour me fuir, mais c'est justement là que je suis confronté à des gens comme moi. Je ne me supporte pas moi-même, et, moins encore, une meute de gens comme moi." (114)

"Et, la vérité, c'est que je ne suis heureux qu'installé en voiture entre l'endroit que je viens de quitter et celui vers lequel je roule, je ne suis heureux qu'en voiture et pendant le trajet, je suis le plus malheureux des arrivants que l'on puisse imaginer, où que j'arrive, dès que j'arrive, je suis malheureux d'être arrivé." (117)

"Je l'ai vu, sur le trottoir d'en face, comme quelqu'un qui est déjà rayé du monde depuis longtemps, mais qui est encore obligé d'y séjourner, quelqu'un qui n'en faisait plus partie, mais devait encore y jouer sa partie." (121) (À propos de Paul)

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9 février // 37 pages

Plaisamment surprise. L'écriture en prose me plaît. Je m'attendais honnêtement à quelque chose de "compliqué" à lire. Un poil moralisateur bien sûr. J'aurais aimé l'étudier au collège ou au lycée.

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10 février - 11 février // Kindle (150 pages)

Dernière de mes "petites lectures". Étant en période de partiels mon cerveau n'était pas trop disponible. Mais fort heureusement demain tout sera terminé.

C'est pas incroyable. Même ressenti que quand j'ai lu "Mythologie nordique", l'écriture de Neil Gaiman est vraiment très très pauvre. À moins que ça ne soit dû à un problème de traduction.

L'histoire est mignonette, mais je me suis pas trop attachée à cette Coraline. Je tenterai le film.

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12 février - 16 février // 541 pages

Wow, vraiment. Je ne m'attendais pas à apprécier autant. J'ai aimé le personnage de Julien Sorel. J'ai trouvé ça extrêmement facile à lire, toutefois tout en beauté. J'ai du me replonger dans mes cours d'histoire politique et constitutionnelle pour tenter de comprendre tous les enjeux politiques. J'ai été subjuguée par la relation de Mathilde et Julien, du moins au début. Même si les "je t'aime en fait non" ont été quelque que peu lassant. Puis cette fin, l'Église, la guillotine, la tête de Sorel...

"Oui ! que mon âme te semble atroce, mais que je ne mente pas devant l'homme que j'adore ! Je n'ai déjà que trop trompé en ma vie. Va, je te pardonne si tu ne m'aimes plus. Je n'ai pas le temps de relire ma lettre. C'est peu de choses à mes yeux que de payer de la vie les jours heureux que je viens de passer dans tes bras. Tu sais qu'ils me coûteront davantage." (139) (Mme de Rênal)

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17 février - 19 février // 254 pages

Où je me rends compte que lorsque j'ai lu et adoré "Sur la route", j'avais 17 ans ; et maintenant j'en ai 24 et Kerouac me fait beaucoup moins rêver. C'est pas grave, c'était sympa le temps que ça a duré. Je n'ai pas eu le coeur à mettre moins de 5, et pourtant je n'ai vraiment pas apprécié. On s'ennuie. Ses états d'âme ne m'intéressent pas ; ses trips et bad trips non plus. Sa relation avec sa mère remonte un peu le vide de ce roman. Ses réflexions sur l'existence, sur la vie et la mort, plairaient certainement mieux à un adolescent.

"Ce qui veut dire qu'avec tous les Clark Gable, tous les Gary Cooper qui naissent et la prétendue gloire qui les accompagne (Hemingway) viennent aussi la maladie, la décrépitude, l'affliction, les lamentations, la vieillesse, la mort, la corruption. Que chaque adorable petit bout d'homme sur lequel une mère se penche en fredonnant est une viande pourrie que les vers détruisent à petit feu dans les sépulcres de cette terre." (93)

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19 février - 26 février // 480 pages

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26 février - 28 février // Kindle (272 pages)

"Tu te rends compte aujourd'hui c'est tellement speed que j'ai même pas le temps de chanter"

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28 février - 3 mars // Kindle (384 pages)

Pas grand chose à dire à part que j'ai vraiment adoré ; tome 2 à lire.

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4 mars - 13 mars // Abandon p°110

Soit je suis dans une période où je n'ai pas envie de lire ; soit j'ai fait un mauvais choix de livre. Après avoir abandonné Le Seigneur des Anneaux au moins trois fois, c'est maintenant au tour du Hobbit... J'ai peut-être un problème avec Tolkien.

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14 mars - 19 mars // 352 pages

Beaucoup beaucoup de longueurs. Je me suis ennuyée les 3/4 du livres. Mais, la fin rattrape tout, le "twist", l'idée générale du roman. C'est mon premier Chuck Palahniuk, c'est particulier, je m'y replongerai pas tout de suite.

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19 mars - 5 avril // 645 pages

Ce livre a peut-être changé ma vie.

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6 avril - 15 avril // 176 pages

J'ai trouvé dommage le manque de linéarité. Je suis absolument novice sur le sujet, j'ai lu cet essai juste parce que "Une histoire de presque tout" a attisé ma curiosité sur un tas de nouveaux sujets. C'est un ouvrage qui sans doute s'adresse à un public déjà un minimum connaisseur, pas par sa difficulté mais par son manque de développement.

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1er avril - 24 avril // 478 pages

J'ai eu un certain regain d'intérêt aux alentours de la page 150, lorsqu'on se plonge pour l'une des premières fois dans le journal d'Ignatius.

Mais j'ai plutôt été déçue d'une manière générale. Ça faisait longtemps qu'il était dans mes envies, j'en attendais beaucoup mais au final tout ce côté burlesque m'a dérangé.

"T'as tout appris Ignatius, sauf à être humain." (442)

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24 avril - 8 mai // 220 pages

Intéressant mais la petite leçon de morale sur la société actuelle à la fin de chaque chapitre c'est lourd...

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1er mai - 13 mai // 639 pages

L'Oncle John est probablement le personnage qui m'a le plus touché. Le traitement du sentiment de culpabilité m'intéresse beaucoup. Il faut que je me renseigne sur cet aspect dans d'autres romans.

J'ai mis un certain temps à rentrer dans l'histoire, un léger ennui au début. Mais une fois qu'on est dedans, on est sur la route avec eux et on meurt avec eux.

La scène finale est vraiment choquante.

"Peut-être bien que les hommes n'ont qu'une grande âme et que chacun en a un petit morceau." (38) (Casy)

"Quéq'chose me dit que je porte malheur à ma propre famille. Quéq'chose me dit que je devrais m'en aller et les laisser en paix. Je ne me sens pas dans mon assiette." (314) (Oncle John)

"Dans l'âme des gens, les raisins de la colère se gonflent et mûrissent, annonçant les vendanges prochaines." (492)

"Je serai toujours là, partout, dans l'ombre. Partout où tu porteras les yeux. Partout om y aura une bagarre pour que les gens puissent avoir à manger, je serais là. [...] Dans les cris des gens qui se mettent en colère parce qu'ils n'ont rien dans le ventre, je serais là. [...]." (590) (Tom à sa mère)

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14 mai - 16 mai // 121 pages

Tout simplement terrifiant et triste. Vraiment pas quelque chose pour remonter le moral. Sinistre. La transmission des sentiments négatifs est vraiment bien exécutée. Premier Kafka. Le Procès sera sûrement le prochain.

Annotation :

16 mai - 19 mai // 496 pages

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19 mai - 31 mai // 347 pages