Puppet Master, fun vendu séparément

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En voilà une suite sympa, qui arrive à réparer toutes les erreurs du premier film, surtout en ce qui concerne l'histoire, plus simple et dotée de vrais enjeux schématiques du genre, les poupées ont un vrai rôle à jouer, le créateur André Toulon revient en mode zombie (avec sans doute un clin d'oeil à l'Homme Invisible de 1933) pour tirer les ficelles, et on nous donne (enfin !) notre dose de fun, suffisante pour passer un bon moment. La faiblesse vient surtout des personnages humains qui ne restent que de la chair à découper, d'un côté ils sont là pour ça mais d'un autre les relations manquent beaucoup trop de bon sens, et ça se ressent dans la mise en scène (le premier meurtre par exemple où le type se fait percer le crâne), la dramaturgie est quasi burlesque, il faut l'accepter. Parce que globalement le film ne reste qu'une petite série Z qui joue à fond la carte du fantastique et que les absurdités ne sont à mon sens pas assumées jusqu'au bout, on n'est pas dans du Evil Dead 2 ou La Fiancée de Chucky, mais c'est tout de même très correct, difficile de s'ennuyer, sans oublier qu'on partait de loin...

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Un Puppet Master pour le coup plutôt bien produit par rapport à ses ainés, on sent qu’ils ont mis les moyens pour convenablement opérer le redémarrage de la franchise, ça surprend assez je dois dire, le film fait d’ailleurs des choix plutôt payants pour palier le caractère éculé du scénario, notamment le traitement tragi-comique à l’extrême et quelques ruptures de tons qui prennent de court (dans le style Cabane dans les bois). Après je dirais que c’est à double tranchant, car à un moment donné c’est tellement fou (l’apothéose étant surement la scène de la femme enceinte) qu’on s’attend à une escalade, mais il ne nous sera offert qu’une compilation de scènettes gores accompagnant la destiné des personnages, peu intéressante sans trahir de secrets, jusqu’à un final un brin expédié.
Volet dans la plus pure tradition donc, généreuse et sans queue ni tête, remise à neuf avec quelques idées et un ou deux zéros en plus sur le chèque tamponné de la prod, de quoi ravir les fans, perso sans être forcément client je ne me suis pas ennuyé.

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Un paraquel de la séquence d'ouverture du premier Puppet Master, et franchement je trouve que le film s'en sort pas trop mal, à ma grande surprise, l'histoire réussie à convaincre malgré quelques raccourcis plus ou moins grossiers pour imbriquer tout ça. Le personnage principal, nouvel apprenti maitre des poupées, est développé de manière intéressante tout du long comme le fait de passer d'un estropié confisqué de conflit à celui de héros espion anti-nazi, par contre les méchants sont vraiment ratés. Du côté des puppets on retrouve donc les modèles d'origine en plus d'une poupée ninja dans la dernière partie, quelques moments de bravoure mais sans jamais parvenir à atteindre le degré de fun du second épisode, toujours ce regret de constater ce manque cruel de délire déjanté, sans aucun doute la vraie déception tout au long de la saga. Quoi qu'il en soit le divertissement promis ne remplit pas totalement le cahier des charges mais reste correct dans ce qu'il propose, notamment l'évolution de son personnage et le kill and revenge, je ne me suis pas ennuyé et rien que ça c'est déjà pas mal, surtout qu'on en est au dixième opus mine de rien...

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C'est un peu la douche froide, après un deuxième opus fantastico-horrifique fun à souhait celui ci promettait du lourd, les poupées d'André Toulon qui s'attaquent à des nazis, franchement sur le papier ça te vends un truc de fou, la continuité du délire semblait évidente... Sauf que ça ne franchit jamais vraiment la barrière, pourtant le postulat de base est bon, le méchant principal dégage quelque chose d'un vilain de Indiana Jones, le scientifique qui trahis les nazis pour s'associer à la vengeance de Toulon, l'origine des poupées, le contexte d'espionnage, etc, et au final le film arrive a être chiant, le réalisateur nique complétement le potentiel fun, de A à Z. Alors que dans le 2 on ne peut pas dire que le metteur en scène avait plus de talent, tout autant médiocre l'un et l'autre, mais au moins il savait utiliser le matériau au profit de l'histoire, une symbiose se produisait naturellement pour fournir un divertissement, tout ce qu'on recherche dans une saga pareille, mais ici on sent que le type veut faire dans la tragédie, et coller du premier degré là dedans reste tout sauf une bonne idée. Un peu comme dans le premier Puppet Master on s'intéresse plus aux à-côtés qu'à un schéma de genre, le réalisateur détourne l'intérêt et ça ne fonctionne pas, ou pas assez, surtout que les poupées sont encore une fois sous-exploitées, ressortez-moi le robot au bras lance-flammes là dedans bon sang (!), ça aurait été génial, bref c'est du gâchis. Par contre le film a le mérite de raccrocher les wagons dans la timeline, plaçant des points d'ancrage dans l'univers de la saga, ce qui la rend d'un sens lisible et cohérente pour la suite des aventures ...

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Le point positif du film c'est qu'il raconte une histoire qui en elle-même se tient et se suit sans déplaisir, DeCoteau montre également des signes de progrès en terme de mise en scène, cela est somme toute relatif aux précédents navets et évidemment à mettre en parallèle à ses deux autres réalisations pour la franchise (le III et le VI), il y a du mieux. Mais le vrai soucis c'est : pourquoi réinventer l'histoire d'André Toulon ? Si je ne me trompe pas Toulon apprend la magie grâce à un sorcier oriental comme il est montré lors d'un flashback dans le deuxième volet, il avait un certain âge et était déjà en couple avec sa femme, alors qu'ici ce prequel efface tout pour que le personnage, jeune adulte, puisse à la fois découvrir les pouvoirs de Puppet Master et rencontrer sa future épouse, tout en étant traqué par trois hommes en noir. En fait j'ai l'impression que les scénaristes de cette saga ont vraiment été payé à rien foutre, c'est presque hallucinant, pourquoi encore revenir en arrière et qui plus est refaire ce qui a déjà été fait ? Alors que, je le redis pour la énième fois, la matière est infinie pour créer des histoires de poupées tueuses, par exemple je ne pige toujours pas que personne n'ai encore eu l'idée de les faire s'affronter contre d'autres poupées maitrisées par un antagoniste Puppet Master, là tu peux balancer du fun sans problème. Que là non, on nous bourre le mou, et en plus il n'y a quasiment aucun meurtre. Enfin comme je disais le film en lui-même se regarde et n'est pas nanardesque du tout, avec peut-être les meilleurs personnages humains de la saga d'ailleurs, leur construction est pas mal du tout, encore une fois c'est dommage, à la limite il aurait tout simplement fallu raconter cette histoire à travers les yeux de quelqu'un d'autre que Toulon, parce qu'on est obligé de relever l'incohérence.

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Il est atrocement court ce film la vache, 1h15 pour au final n'être qu'un opus qui redistribue les cartes, en plus le scénario est digne d'un épisode de Power Rangers, t'as des démons d'une autre dimension avec des têtes en latex qui conspirent pour voler le secret de Toulon, donc ils envoient des monstres émissaires, et du coup les poupées ont pour mission, aidé d'un jeune scientifique, de le préserver. Bon en vérité je ne me suis pas vraiment ennuyé mais l'objet cinéma en lui-même reste très faible, c'est mal réalisé, les effets spéciaux sont à la rue (on est quand même en 1993) et la mise en scène des combats/exterminations est d'un nanardesque assommant, genre l'affrontement entre la poupée au crochet et un monstre vers la fin, limite gênant. Le vrai point positif c'est qu'en guise de conclusion la saga montre qu'elle franchit une nouvelle étape, je ne sais pas ce que ça donnera par la suite mais le schéma devrait être moins rébarbatif, à confirmer.
Un volet kitschouille qui fait le strict minimum, sans forcément être ridicule ou consternant.

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Ce qui est dommage en fait c'est que le film part vraiment sur de bonnes bases, avec le secret qu'emporte André Toulon dans la tombe, un pouvoir donnant vie à des poupées, de quoi s'amuser à les voir zigouiller des gens à tour de bras... Mais je trouve que le scénario se trompe de voie, cette histoire de médiums n'a pas grand intérêt, ou alors fallait-il le faire bien parce qu'ici les fameuses figurines qu'on attend de voir passer à l'action sont trop souvent reléguées au second plan, et mis à part peut être le coup des sangsues aucune scène de tuerie n'est forcément mémorable. Et puis bon la réalisation est faible, les personnages sont kitschissimes et les animations stop motion restent timides, le charme n'opère pas, l'humour non plus d'ailleurs, c'est peut être le plus décevant. Car pour le reste c'est juste bête, mais pas méchant, arrivé au dénouement je me suis demandé si tout ce procédé de semi Cluedo méritait un développement, pour ce genre de film ce n'est pas ça qu'on a envie de voir, on veut du fun, de la rigolade, merde ce sont des poupées avec des crochets et des gros bras, fait un délire ! Même pas.

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Un Puppet Master Christmas Special donc, sorte de tentative de réanimation au forceps, genre téléfilm au rabais, nanardedesque à souhait, avec un Corey Feldman au bout du roul' (qui garde une voix caverneuse tout du long, why ?!) et la meuf de Code Lisa en guise de méchante. En fait je n'ai pas vraiment détesté cette suite parce que je m'attendais à bien pire sincèrement, et puis sur le papier faut reconnaitre que ça ose des trucs, comme l'affrontement des poupées emblématiques de Toulon avec celles d'une compagnie rivale, mais malheureusement ça ne va pas bien loin, ou ce pacte avec le diable qui doit détruire le monde le matin de Noël, et qui fini en eau de boudin. Du coup c'est très con mais ça manque encore beaucoup trop de fun, on ne se laisse pas porter par l'histoire, ce sont les multiples maladresses et incohérences qui prennent le dessus, que ce ne soit pas sérieux c'est une chose mais j'aurais préféré voir l'action mise en avant pour me faire oublier ce scénario (et ces relations absurdes) totalement futile. Et il n'y a pas de moments marquants non plus, sauf peut être celui où les poupées partiellement détruites sont rafistolées avec de l'acier et des armes lasers, l'idée reste sympa, bien que peu utilisée pour le reste du film (deux séquences à tout casser).
Il aurait fallu exploiter certains points bien avant dans la franchise à mon avis, parce qu'ici on est déjà bien en fin de course, ça ne relance pas grand chose.

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Le point positif par rapport au 4 c'est qu'il y a du mieux niveau animation, je serais même tenté de dire que le combat final est plutôt bien fichu pour une série Z fauchée, mais le gros problème c'est que c'est quasiment le même film que le précédent, un putain de calque. La deuxième fournée de démons arrive et le scénario rajoute juste des types mal intentionnés dans les basques du nouveau Puppet Master et ses marionnettes, du coup c'est totalement rébarbatif, ce qui est quand même fou après avoir justement redéfini un axe ouvert à une multitude d'histoires possibles que cette suite ne propose qu'une copie quasi conforme. Et puis c'est toujours aussi mal réalisé, vieillot à souhait, on est en 1994 mais le film semble paumé dans cette période funeste de la fin des années 80, le charme en moins évidemment, heureusement que le type qui supervise les FX sauve un minimum le doss parce que sinon c'était le naufrage total. Très décevant.

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Une saga qui se termine en beauté si je puis dire, même si contrairement à ce que je craignais à la fin du film précédent il y a bien une continuité dans l'histoire, les deux opus se raccordent.. pendant à peine 5-10 minutes, pour redémarrer sur autre chose, bien plus pourrie. En fait on est un peu dans le délire Iron Sky où le projet de scénario fabule sur le nazisme avec des caricatures absolues, ça pourrait être drôle mais l'échec est total, Pupper Master III avait d'ailleurs déjà essayé, en gardant plus de sobriété, et ça marchait tout de même un peu mieux. Là tout respire le navet low-coast, l'acting est épouvantable, le background est inexistant et les poupées emblématiques n'agissent que durant 5 minutes grand max, les nouvelles leurs piquent la vedette sans aucun brio. Et puis sans y aller par quatre chemins le réel soucis est simple: c'est CHIANT, de toute manière ça a été très récurent durant une majeure partie de la saga, les réalisateurs qui se sont succédé n'ont que trop rarement su exploiter le potentiel fun des puppets, et je trouve cela difficilement explicable, surtout au bout du 11ème volet, quand tout à déjà été fait, lâchez les rênes, faites vous plaisir, même pas... Désespérant.
Bon apparemment la fin appelle encore à une suite, cinq ans après toujours rien, et pas sûr que je reste attentif aux news de cette conclusion à la trilogie Axis.

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Clairement le film de trop, et on est qu'à la moitié de la saga, hormis la présence des poupées on ne fait pas le lien avec les opus précédents, l'histoire tombe de nulle part après un collage d'anciennes scènes en guise d'intro, rien que pour ça j'ai senti l'escroquerie. L'histoire n'a aucun intérêt à faire un 360°, et puis j'en ai un peu marre qu'il n'y ai quasiment 'à chaque fois aucune continuité, un attachement avec des personnages ou un véritable enjeu/objectif qui rattacherait les films pour avoir conscience que quelque chose évolue, soi on calque un schéma soi on te sort un truc du bois. Et dans celui là on compile mise en scène au 36ème dessous et idée scénaristique pourrie (ce truc de cobaye humain neuneu alors que tu peux faire 1000 films avec des putains de poupées vivantes, c'est n'imp !), de plus les animations ont une nouvelle fois régressé, le rythme est lent (on se fait tellement chier mon dieu), les meurtres bien trop rares, la fonction des poupées est très secondaire, et pour couronner le tout la fin est nullissime et expédiée, inutile de A à Z. NAVET.

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Non mais je rêve, ils ont osé, j'avais déjà remarqué lors des derniers volets que les scénaristes lâchaient progressivement l'affaire mais alors là c'est un comble absolu, puisqu'ici on nous propose tout simplement un "best of" des "meilleurs scènes" de la saga entrecoupées d'un fil rouge où l'héritier du secret de Toulon raconte les grandes lignes de l'histoire des Puppet Master à une espionne. Sérieux j'ai jamais vu ça pour un film, ça arrive dans certaines séries pour j'imagine faire des économies de production mais là c'est une arnaque pure et simple, je me mets à la place du fan de la franchise qui achète le DVD à l'époque et qui voit ça, mon dieu, limite je porte plainte contre le distributeur, ce truc ne devrait même pas être considéré comme un film.

En plus, en guise de générique final on nous colle un carton pour "remercier les producteurs et l'équipe d'avoir oeuvrés au succès de la saga au fil des années", et même pas un mot pour le public ou pour le pauvre abruti que je suis d'avoir été au bout de cette farce, bordel allez vous faire foutre !