Quand le ressenti final surpasse les attentes

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Véritable sentiment d'évasion que procure cette intrigue tout en faux rythme, mais en véritable suspense... Classieux, esthétique et novateur. Visionné seul en fin de soirée, destiné initialement à faire passer le temps, The American m'a été une claque d'une rare puissance, ponctuée par des accès de stress intense. Une bouleversante maîtrise pour un film inclassable. Un des rares ici à l'origine de cette liste.

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Bons Baisers de Bruges m'a ébloui par son vœu de détourner tous les codes clichés pour libérer une atmosphère tout à fait novatrice. A la fois drôle et déstabilisant, le film s'avère surprenant de par son alternance des tons, entre humour burlesque et tragédie extrapolée. Un film bipolaire qui m'a transcendé par son instabilité morale et l'intrication de ses personnages.

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Au summum de la controverse, Noé dévoile ses ambitions grâce à son caractère anti-spectaculaire et son originalité, laissant meilleure place au mysticisme et à l'extase. Tout cela faisant de lui un faux blockbuster, ou plutôt un blockbuster d'auteur, que je suis fier d'aimer. Revu à plusieurs reprises, j'estime toujours un peu plus ce film, que je défends avec conviction.

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Un film malheureusement sous-estimé à sa sortie. N'ayant bénéficié que de critiques très moyennes, j'ai été bouleversé par la tristesse qui ressort de cette Amérique profonde, sous les allures d'une modeste ville industrielle. Elle fait naître une véritable empathie envers ces personnages psychologiquement brisés. Une de mes meilleures expériences au cinéma en 2014.

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Un film à jamais dans mon cœur. Dans l'ombre d'un autre dont je ne citerai le nom, Equilibrium est une découverte fondamentale, un des rares à la base de ma passion pour le cinéma et plus particulièrement pour la science fiction. Un film qui garde son identité, qui ne cesse de se renforcer avec le temps.

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Plus aisé que son grand frère Cube, Cypher n'en est pas moins dénué d'ambitions. A la fois glacial et intemporel, il ne prend pas la moindre ride et renforce son charisme à mesure que le temps passe. De la science fiction indépendante, de la vraie. Tout ce que j'aime, à vrai dire. Une suite logique dans ma découverte du genre et, accessoirement, mon préféré de Natali.

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Surprise totale. Avalon dévoile sa puissance technique et visuelle grâce à des inspirations des plus grands monuments du genre, notamment Stalker, d'un point de vue visuel, ou encore Matrix, d'un point de vue thématique. Original car anti-spectaculaire, Avalon est un ovni de science fiction, libérant une prestance inimitable.

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Ignoré lors de sa sortie, THX 1138 est une oeuvre expérimentale et tristement cohérente, à l'esthétique aussi glaçante qu'irréprochable, accompagné d'une BO sophistiquée. Un des rares films dont le ressenti est progressif et durable pour qu'il fasse enfin partie, à mes yeux, des meilleurs films de science fiction de tous les temps. L'exemple même de l'inteporalité en matière de cinéma.

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Très loin de l'original, le Solaris de Soderbergh n'en est pas moins audacieux. Un autre regard sur le chef d'oeuvre absolu de Stanislas Lem, sensuel et lyrique, porté par un George Clooney irrépréhensible. J'ai rarement été touché à ce point par l'émotion que dégage le duo d'acteurs, au beau milieu de cette beauté glacée et hypnotique.

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Avant Her, il y avait Simone. Le film d'Andrew Niccol me paraît bien sous-estimé. Dans la suite logique de Bienvenue à Gattaca et The Truman Show, Simone aborde la thématique de la création numérique et du star-system hollywoodien, le tout sur le ton de la satire. Un film ambitieux rechignant de véritables qualités qui m'a séduit par sa légèreté et par la richesse de ses thématiques.

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Acheté en blu-ray trois euros en grande surface, Hardware est une science fiction fauchée, qui tient sa force de par ses espaces confinés, ses décors typiquement cyberpunk et ses thématiques inspirées des plus grands films du genre. Avec un visuel travaillé, parfaitement rendu en haute définition, Hardware est une vraie petite perle intemporelle à découvrir.

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J'ai longtemps ignoré son existence. Indignement porté par une notoriété médiocre, Le Sixième Sens est un thriller fascinant, d'une noirceur absolue, le premier traitant l'histoire d'Hannibal Lecter. Michael Mann confirme ici son identité de cinéaste, maître de la caméra, ne laissant que de bons présages pour la suite. L'adaptation des romans de Thomas Harris qui m'a le plus séduit, malgré la quasi-perfection du Silence des Agneaux.

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Un film dans l'espace comme on n'en voit maintenant que trop rarement. Outre certaines incohérences scientifiques, Sunshine est une perle visuelle portée par des acteurs inspirés, une réadaptation de nombreux thèmes du genre, sans une seule fois sombrer dans le déjà-vu. Il n'est peut-être pas aussi inspiré que certains aînés plus notoires, mais sa simple revisite de thématiques connues m'a ravi en tous points. De la science fiction sobre et efficace.

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Vincenzo Natali revendique son identité de cinéaste indépendant avec ce faux film d'horreur. Davantage fondé sur le genre fantastique, Haunter perd le spectateur entre rêve et réalité, passé et futur grâce à une mise en scène habile et des décors impeccables.

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Une petite merveille de SF qui, malheureusement, ne s'adresse qu'à un public restreint. Avec le strict minimum financier, The Machine reprend les thématiques de l'intelligence artificielle avec brio, ne faisant que flirter avec le spectaculaire pour s'avérer bien plus complexe dans la psychologie de ses personnages. En plus, servi par une BO tout droit inspirée de Vangelis pour Blade Runner, The Machine a dépassé mes attentes pour en avoir un vrai coup de coeur.

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Disposant d'une digne notoriété parmi tous les autres films sur la mafia, The King of New York ne s'en associe pourtant pas du tout. L'ambiance qui en ressort m'a littéralement transporté, très loin de tous les Parrains, Affranchis, Incorruptibles pour faire naître en moi un engouement que je n'avais encore jamais ressenti, comme s'il résidait une forme de familiarité entre le film et moi. Un coup de cœur pour ce film, que je préfère à tous les autres du genre.

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Pour qui ne connait pas la BD, Snowpiercer en a fait rire plus d'un avec ce concept du train qui roule indéfiniment autour de la planète (concept que j'adore). Pour qui connait un minimum le réalisateur de Memories of Murder ou The Host, Snowpiercer vaut son pesant d'or et parait d'emblée très loin de tous les blockbusters américains. Un film qui me donnait envie rien que pour ses critiques de presse unanimement positives, par rapport aux avis de certains spectateurs. J'ai été servi, bien plus que je ne le pensais...

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A revoir maintenant, Legend peut en dérouter certains, notamment par l'aspect cucul qui ressort des principaux protagonistes (je pense à Tom Cruise). Mais lorsqu'on se laisse embarquer, on se ravit de la poésie qui ressort de ce magnifique rendu visuel. Legend n'a décidément pas vieilli sur ce point et m'a permis de retrouver des émotions d'enfance, qui se font malheureusement bien plus rares.

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Parfois flippant pour les enfants, Scrooge est un film d'animation pour lequel mon attachement est fort. Visionné au cinéma en période de Noël, il m'a ramené 15 ans auparavant, lorsque je découvrais les perles gothiques de Burton, notamment Batman : Le Défi et Edward aux mains d'argent, films qui ont entre autres bercé mon enfance. De fortes émotions retrouvées dans ce beau film d'animation.

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La révélation suprême. J'étais visiblement destiné à le visionner, tardivement malheureusement, pour qu'il reste à jamais ancré dans ma mémoire et occupe désormais une place de choix parmi mes favoris. Un chef d'oeuvre en son genre, une allégorie pessimiste du passage à la puberté, illustrée ici par cette voiture de rêve.

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Un autre film qui rechigne d'indéniables qualités, au-delà de son titre bateau et de son slogan bas de gamme. Little New York se regarde d'abord sans conviction. Il délivre finalement de mémorable séquences, portées par un trio d'acteurs admirable et surprend par son alternance des tons, en passant par l'humour noir et le tragique bouleversant. Une très belle surprise !

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Mensonges d'Etat ne renouvelle rien et en aucun cas, il n'est le signe d'une phase ascendante pour Ridley Scott. Il m'a juste prouvé que le mélange de fiction et de réalité peut donner un impeccable divertissement. A la fois simple dans sa narration et captivant dans son intrigue, j'ai passé un excellent moment alors que je n'en avais que peu d'attentes.

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Longuement laissé de côté malgré une envie certaine de le voir un jour, Angel Heart m'a libéré ses prouesses d'une force inouïe, comme si mon envie avait maturé pendant tout ce temps dans mon inconscient pour finalement le savourer comme il aurait été voulu. Angel Heart est d'une noirceur à en pâlir, doté d'une structure narrative irréprochable. Un film qui, paradoxalement, n'est pas assez estimé.

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Un film qui a évité de justesse l'avortement, malheureusement maudit par la perte de son acteur Heath Ledger. Gilliam a tout de même su poursuivre son film, malgré quelques changements de scénario. Il en ressort une oeuvre emplie d'émotion et de sincérité. J'ai été touché par l'indéniable optimisme de toute l'équipe du film, qui à mes yeux, est une totale réussite.

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Tombé dessus par hasard, le film de Stuart Gordon m'intriguait seulement pour sa belle note sur le site. Ce fut une réelle surprise. Edmond m'a touché par sa puissance émotionnelle. L'odyssée d'un homme qui, suite à une révélation, lâche tout pour recommencer à zéro. Un homme qui est tellement habité par sa volonté qu'il suscite la méfiance des autres. Un véritable suicide social.

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De mauvais préjugés à son égard avant le visionnage. Puis, une abondance d'émotions, un goût inouï pour cette merveille du septième art à la prestance stylistique irréprochable. LE film qui m'a fait aimer les vampires, que je me faisais un plaisir, jusque là, de discréditer.

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Découvert grâce à l'excellente suggestion de Buddy_Noone, Kafka m'a ensorcelé par son originalité et sa quasi-perfection. Soderbergh, pour son second film, jongle avec un grand nombre de codes et livre un cocktail d'une richesse stupéfiante. Entre film noir, expressionnisme ou science fiction légèrement suggérée, Kafka est un objet atypique voué d'un charisme hors norme, porté par une BO extraterrestre, signée Cliff Martinez.