Cover Rap US : encore un parcours

Rap US : encore un parcours

Et un top de tous ces albums, si j'y arrive.
Une tentative de chronique avant tout (j'écoute surtout morceau par morceau).
À l'intérieur, des top 3 morceaux forcément arbitraires.

Réécoutés : All Eyez on Me, Ready To Die, Life After Death, The Chronic, 2001, Encore, The ...

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Liste de

21 albums

créee il y a plus de 7 ans · modifiée il y a plus de 6 ans

All Eyez on Me
7.9
1.

All Eyez on Me (1996)

Sortie : 13 février 1996 (France). Gangsta, Thug Rap, Hip Hop

Album de Tupac Shakur (2Pac)

Aloysius a mis 9/10.

Annotation :

Je songe depuis un moment à en écrire une critique mais je ne suis pas sûr d'y parvenir ; 2Pac (dans All Eyez on Me tout du moins) est, à mon sens, la légende à la hauteur de sa réputation, dans les faits, dans la musique et par sa puissance évocatrice.
À part quelques morceaux très dispensables, il ne laisse pas trop de répit à son auditeur et balance les classiques en rafale. Tout tient par la qualité et la grande rigueur de trois éléments : la production (instru, beat, cohérence, contrastes), 2Pac en lui-même (son flow, ses rimes, son énergie), la structure (le choix du format en double-album, les featurings et leur place dans le son). 2Pac - ou All Eyez on Me ? - est un mythe dans le rap, un mythe dans la musique en général et semble parfois même "incarner le rap", ce qui est excessif mais significatif. Là où 2Pac pose - encore aujourd'hui - question, c'est en tant que parolier ; le contraste entre la vulgarité provocatrice et la justesse presque poétique des rimes et du rythme donne à tout ça un ton très particulier, jamais foutraque, bizarrement perfectionniste. Le G-funk, l'agressivité, l'engagement vocal, Dr. Dre, Snoop, les Outlawz, Big Syke, CPO, Rappin' 4-Tay... c'est un extraordinaire album pour se motiver, où se cachent, derrière l'immaturité générale, des instants de grâce lucide et humaniste sur la violence, la vanité, la paranoïa, la cruauté...

Double-album et tête de liste, cinq morceaux-clés :
"2 of Americaz Most Wanted", "Picture Me Rolling", "Only God Can Judge Me", "Tradin' War Stories", "Can't C Me"

2001
8
2.

2001 (1999)

Sortie : 16 novembre 1999. Gangsta, West Coast Hip Hop, Hardcore Hip-Hop

Album de Dr. Dre

Aloysius a mis 9/10.

Annotation :

2001 l'odyssée du hip-hop ou le meilleur album de rap du... 21e siècle ? Plébiscité à raison, c'est la soundtrack d'un film très étrange et violent (le mot "violent" risque de revenir souvent dans ces notes), où l'on croise ni plus ni moins meurtre, baise, orgie, drogue, stéréotypes féminins (guerrières ou nymphomanes), alcool, braquage... Snoop Dogg persiste et signe après la collaboration de The Chronic : il est le bras droit de Dre, mais également un Monsieur Loyal classieux, majordome en chef de l'univers de 2001. Son flow compte parmi les plus justes de tous ceux que j'ai croisés, en toute circonstance, sur n'importe quelle prod. La rigueur des compos et le choix minutieux des MC's, couplé à la nature évidente d'album-concept de 2001, notamment par le déploiement de ses "fables", nous balance dans un monde : celui de la décadence, de la sidération, de la résistance, de la misogynie, de la paranoïa. Les images se créent en nous et nous voyageons au rythme des beats dans les bas-fonds et les rues d'un Compton enfumé, ensoleillé, insomniaque, proxénète, défoncé, explosif. On a l'impression que ça dure vingt minutes. La chronique définitive de toute une réalité.

Je contourne les (excellents) singles dans ce top 3 :
"Let's Get High", "Ed-Ucation", "Bang Bang"

The Chronic
7.9
3.

The Chronic (1992)

Sortie : 15 décembre 1992 (France). Gangsta, Hip Hop

Album de Dr. Dre

Aloysius a mis 9/10.

Annotation :

Top 3:
"Fuck Wit Dre", "Nuthin' But a G Thang", "Stranded on Death Row"

Choix difficiles pour ce top. "Fuck Wit Dre" et "Nuthin' But a G Thang" sont des morceaux évidents, en tant que singles et surtout par la qualité de leurs compos - c'est incroyablement catchy, réécoutable et, grande qualité de Dre, minutieux -, mais il y a beaucoup de sons comparables à "Stranded on Death Row" (notamment le très épuré "Bitches Ain't Shit"). Entre l'omniprésence de Snoop Dogg et cette espèce d'enivrement du jeune label Death Row (qui ne sera pas sans... Conséquence), l'offensive de Dre est déjà celle d'un univers qui s'assume complètement, dans un espace, Compton, une époque, le début des années 90, et une musique, le funk. L'introduction interminable sur le même loop d'instru suraigu qui reviendra sur des morceaux comme "High Powered" donne tout de suite le ton : c'est un délire, une grosse blague, mais aussi une ambition de marquer à jamais le rap. Tout est bon ou presque dans la Chronique, puisque tout s'écoute sans effort, varie à l'intérieur d'une cohérence globale, se cherche à travers deux "skits" (transitions narratives) marquants, soit très inventif (le "20$ Sack Pyramid"), soit juste trashos ("The Doctor's Office"). Ils préfigurent le chef-d'oeuvre 2001. Mais le capital sympathie de ce portrait, à l'instar de sa couverture d'album, son énergie et la qualité de son hip-hop très hip-hop, très old-school et déjà gangsta (mais gentil ! ce n'est pas la vocation de Dre, contrairement à Ice Cube. Après tout, dans 2001, il le dira : "I'm anxious to believe in real G's don't cry / If that's the truth, then I'm realizing I ain't no gangsta"). C'est un grand garçon qui veut jouer les durs, qui écrit un son nommé "Rat-Tat-Tat-Tat", mais qui, au fond, nous fait juste lire un journal intime rempli de fantasmes, de peurs et d'espoirs.

Ready to Die
8.1
4.

Ready to Die (1994)

Sortie : 13 septembre 1994 (France). Thug Rap, Hip Hop

Album de The Notorious B.I.G.

Aloysius a mis 8/10.

Annotation :

Top 3:
"Warning", "Suicidal Thoughts", "Juicy".

Un top 3 difficile à nouveau car le B.I.G. est extrêmement régulier ; pour trancher j'ai choisi un morceau "classique", une vraie surprise et un single qui claque. Ready to Die est entré dans le panthéon définitif du rap US, et je l'ai tant et tant réécouté en découvrant le genre que j'ai de plus en plus de mal à m'en faire une intégrale. Malgré tout, il suffit d'une occasion (cette liste, par exemple) pour me replonger dans son flow légendaire. Il fait claquer les mots comme des balles et des gifles, maîtrise les accélérations, les ruptures, les prolongations de séquences, et nous étale avant tout sa dégustation des mots, des consonances de l'anglais américain sur des beats épurés mais drôlement bien foutus. Ready to Die est le roman d'une thug life parallèle, celle d'un rappeur de Brooklyn mort à 24 ans, pessimiste et hédoniste, prêt, comme il va le démontrer, à tout risquer. "I got big plans, nigga, big plans" sont les derniers mots de son introduction. (Et quelle intro ! l'une des plus classes et complètes du rap US que je connaisse). Si Tupac est un phare dans l'océan du hip-hop des années 90, alors Biggie en est l'ombre froide et puissante.

Doggystyle
7.9
5.

Doggystyle (1993)

Sortie : 23 novembre 1993 (France). Gangsta, Hip Hop

Album de Snoop Dogg

Aloysius a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Comment ne pas aimer le D.O. double G. si on aime le rap US ? Je conçois que c'est possible, mais j'ai vraiment du mal à l'imaginer.
J'aurais adoré coller 8, 9 ou 10 à Doggystyle. Mais je le trouve un peu paresseux, contrairement aux albums de Dre. Je veux dire dans l'organisation, les choix, ou l'énergie. Il peut se targuer d'une des plus chouettes intros que je connaisse (quand George Clinton lâche son "YEAHH!", c'est bien simple, on sent que quelque chose de grand se joue, et le combo Snoop/Lady of Rage est orgasmique). Il y a de gros classiques, les singles bien sûr, mais aussi Ain't No Fun, Gz & Hustlas, For All My Niggaz & Bitches, mais je trouve que les instrus sont beaucoup moins folles que dans The Chronic et 2001, plutôt simplistes, et elles rendent Doggystyle un peu redondant à l'écoute. Snoop est toujours excellent par contre, vraiment inventif avec son flow, les paroles, les ruptures, les effets, très séduisant mais jamais putassier. Et c'est aussi un luxueux album d'ambiance. Je crois qu'on aurait du mal à faire mieux en hip-hop dans cette "catégorie", avec les Wu-Tang ou les Fugees.

Top 3 : "G-Funk (Intro)", "Who Am I (What's My Name)?", "Gin and Juice"

The Score
7.7
6.

The Score (1996)

Sortie : 12 février 1996 (France). Conscious, Hip Hop

Album de Fugees

Aloysius a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je suis un peu amoureux des Fugees, The Score frôle une vraie excellence, parce qu'il y a Lauryn Hill, rappeuse-chanteuse extraordinaire, et une très belle synergie avec Wycleaf et Pras (mais les morceaux s'articulent quand même autour d'elle). Ce sont des petits génie de la vocalise, qui savent parfaitement rythmer leurs sons et trouver la bonne alchimie entre instru, flow et r'n'b. C'est même parfois de la soul (et on sait le titre qui fait le plus la bascule). Leur style est comme leur pochette, épuré, clair-obscur, organisé avec des éléments simples, principalement eux-mêmes. C'est juste un peu inégal. On a de belles et surprenantes interludes, des couplets qui cassent la baraque, des chants et une reprise ultra bienvenus, une identité black coffee / scotch whiskey assez aboutie, mais ça ne décolle jamais totalement, parce que c'est toujours tranquille. En fond sonore, par contre, c'est parfait. Je vais dire un truc peut-être idiot, mais ça manque de folie, de danger, de "muscle", de 2Pac en quelque sorte, vous voyez ?

Top 3 : "Fu-Gee-La", "Family Business", "Manifest/Outro"

Life After Death
7.9
7.

Life After Death (1997)

Sortie : 25 mars 1997 (France). Hardcore Hip-Hop, Thug Rap, Hip Hop

Album de The Notorious B.I.G.

Aloysius a mis 7/10.

Annotation :

Life After Death, album maudit et surtout faux classique. Paru deux semaines seulement après la mort de Biggie, apparemment déjà mixé avant la fusillade, on a pourtant l'impression que la production gâche quelque chose, souligne de gros traits, édulcore cette radicalité propre au rappeur dans Ready to Die. En résultent néanmoins de véritables moments de grâce ("Notorious Thugs", malgré son affreuse intro, "I've Got a Story to Tell" par exemple, et toute la fin du deuxième CD à partir de "Sky's the Limit", catchy et efficace). Album que je définis "maudit" de par la mort de son auteur et le succès commercial qui aura provoqué une suite douteuse de compils posthumes assez inintéressantes, "faux classique" parce qu'il ne sonne pas juste, pas assez Biggie, pas authentique - surproduit, en somme.

Une question se pose : s'il avait survécu, aurait-il mieux géré l'identité de ce double album ? Serait-ce devenu son All Eyez on Me, en rival légendaire de 2Pac ? Aurait-il tamponné le rap par ces couplets au potentiel incroyable ? En attendant, l'histoire retient Ready to Die et elle a raison. Reste en Life After Death la possibilité d'y trouver son bonheur. Et son horreur ("Miss U", "Fuck You Tonight")...

Top 3:
"My Downfall", "Somebody's Gotta Die", "Long Kiss Goodbye"

good kid, m.A.A.d city
8.1
8.

good kid, m.A.A.d city (2012)

Sortie : 21 octobre 2012 (France). Hip Hop

Album de Kendrick Lamar

Aloysius a mis 7/10.

Annotation :

Kendrick incarne un avenir du rap US et ce n'est pas pour rien. Cet album plane dans les mêmes volutes que celles qu'inspire et souffle au quotidien Snoop Doggy Dogg (mais ses albums récents à lui ne sont vraiment intéressants je trouve). Il s'empare d'outils de composition ultramodernes et parfois déroutants que j'ai du mal à décoder. Par contre, oui, il change quelque chose, et contrairement à de trop nombreux imposteurs, il exploite ses idées à fond, et avec humilité. Peut-être pas l'album par lequel j'aurais dû découvrir Lamar.

À réécouter.

Encore
6.6
9.

Encore (2004)

Sortie : 12 novembre 2004 (France). Hip Hop

Album de Eminem

Aloysius a mis 6/10.

Annotation :

Incapable de télécharger de la musique et de passage à la médiathèque, j'emprunte les seuls albums d'Eminem disponibles. J'ai goûté vite fait le Marshall Mathers LP2 sur Spotify, mais ma première écoute intégrale d'un album de Marshall est avec Encore. Je sens que ce n'est pas du tout par là qu'il faut commencer, d'abord parce qu'Encore est bien sûr le rappel de The Eminem Show. Et puis bordel, qu'est-ce que c'est long - comme décidément beaucoup d'albums de rap - et la prod' de Dre n'est pas toujours au niveau. Même si Marshall est, lui, à la hauteur de sa réputation, l'écriture est fine et pleine de fureur, d'ironie, de parodies (notamment du r'n'b), tout ça est beaucoup trop irrégulier et "bavard" au point qu'à un certain stade de l'album on se demande si ça va finir un jour. Quelques perles valent qu'on s'y intéresse, et si on aime Eminem, je suppose qu'on ne s'ennuie pas.

Top 3:
"Puke", "Rain Man", "Spend Some Time"

Straight Outta Compton
7.7
10.

Straight Outta Compton (1988)

Sortie : 8 août 1988 (France). Gangsta, Hip Hop

Album de N.W.A

Aloysius a mis 7/10.

Annotation :

Cet album a marqué une époque mais son côté dirty extrême le rend plus "coup-de-poing-à-tout-prix" que réellement agréable à écouter. Il manque d'aspérités, d'un petit truc en plus qui le ferait sortir du rentre-dedans gangsta rap premier degré. Reste une collaboration de très grands rappeurs et les notables premières armes d'un beatmaker qu'on ne présente plus.
L'avenir des carrières d'Ice Cube et de Dre sont bien plus intéressantes, mais le germe est là.

À réécouter.

The Marshall Mathers LP 2
6.2
11.

The Marshall Mathers LP 2 (2013)

Sortie : 5 novembre 2013 (France).

Album de Eminem

Aloysius a mis 6/10.

Annotation :

C'est un peu trop long et c'est très pop (je n'ai pas écouté le CD2 de la version complète). Eminem, quand il en reste à des prod' crades ou qui osent frapper, à une optimisation de son flow, à des scénarios, et - ça me navre de l'admettre car je défends les prises de risque, les expérimentations - à ses origines old school, est vraiment à son meilleur. Du moins, c'est cette qualité un peu perdue dans l'album qui le maintient en haut du rap game (et c'est pour ça que j'ignore tout pour l'instant de Relapse, Recovery...). Ses sons avec Rihanna et Nate Ruess ne marchent pas du tout je trouve, même si je pense qu'ils auraient pu faire un truc chouette. La pop consensuelle, le r'n'b ou les refrains faciles quand on a toujours une telle force de frappe à 39 ans, c'est dommage. Il faut (malheureusement) jouer au chercheur d'or ou à celui qui fait son tri quand on écoute MMLP2 ; on peut réécouter, se laisser surprendre par certaines compos, (Berserk, Rap God, Asshole et surtout Rhyme or Reason ont fait leur chemin dans mon oreille par exemple) mais tout ça prend du temps, et c'est un peu inégal, un peu trop "compilation". Et des morceaux comme Stronger Than I Was c'est plus possible Em.

Top 3:
"So Much Better", "Rhyme Or Reason", "So Far"

Me Against the World
7.7
12.

Me Against the World (1995)

Sortie : 14 mars 1995 (France). Gangsta, Hip Hop

Album de Tupac Shakur (2Pac)

Aloysius a mis 5/10.

Annotation :

Franchement bof. C'est malheureusement simple à résumer : il n'y a pas le moindre son qui claque, et j'ai pourtant réécouté la galette avec attention. Peut-être If I Die 2nite, Old School, et encore. Le morceau éponyme a sa valeur aussi, mais il ne touche pas une seule fois à la puissance des grands morceaux de All Eyez on Me. C'est du G-funk paresseux qui se repose sur ses acquis et le flow toujours virtuose de Pac, sans oser aller plus loin, prendre des risques. Je crois que j'ai vraiment raté cet album, mais pas à cause de son contenu en soi, plutôt à mon admiration pour 2Pac et son génie qui, ici, traînent franchement la patte. J'en viens à préférer le posthume Until the End of Time, quand même.

Get Rich or Die Tryin'
6.6
13.

Get Rich or Die Tryin' (2003)

Sortie : 4 février 2003 (France). Gangsta, Thug Rap, Hip Hop

Album de 50 Cent

Aloysius a mis 5/10.

Annotation :

Fifty, c'est un délire, tout simplement.
C'est aussi un flow extrêmement décomplexé, une belle bande de copains qui font les cons (Eminem en tête dans cet album, et dans l'album Encore 50 Cent a tout son sens aussi) et un Dre qui balance les instrus comme des miches de pain, presque toutes assez feignantes. 50 c'est un egotrip, de la misogynie latente, mais aussi quelque chose de curieusement tendre, de caressant dans la façon de rapper. On dira ce qu'on voudra, mais il est très singulier sur ce point. Ce n'est pas un artiste très intéressant mais les amateurs de rap y trouveront sûrement leur compte avec un ou deux sons (c'est mon cas je crois bien).

Top 3:
"In da Club", "P.I.M.P", "Don't Push Me"

Black Sunday
7.6
14.

Black Sunday (1993)

Sortie : 20 juillet 1993 (France). Gangsta, Hip Hop

Album de Cypress Hill

Aloysius a mis 6/10 et l'a mis en envie.

Annotation :

À réécouter.

Black Sunday, tout simplement, je ne l'ai pas trop compris. Si les instrus sont épurées et plutôt clean, je n'ai pas réussi à rentrer dedans, et le style du MC n'a clairement pas aidé. Les Cypress Hill seraient de vrais faiseurs de classique et j'y retournerai dès que possible, mais la première écoute était désagréable.

Delinquent Habits
7.2
15.

Delinquent Habits (1996)

Sortie : 4 juin 1996 (France). Hip Hop

Album de Delinquent Habits

Aloysius a mis 6/10.

Annotation :

À réécouter.

The Infamous
8.3
16.

The Infamous (1995)

Sortie : 18 avril 1995 (France). Thug Rap, Hip Hop

Album de Mobb Deep

Aloysius a mis 8/10.

Illmatic
8.2
17.

Illmatic (1994)

Sortie : 15 avril 1994 (France). Hip Hop

Album de Nas

Aloysius a mis 7/10.

It Was Written
7.9
18.

It Was Written (1996)

Sortie : 1 juillet 1996 (France). Hip Hop

Album de Nas

Aloysius a mis 7/10.

Raising Hell
7.4
19.

Raising Hell (1986)

Sortie : 25 novembre 1986 (France). Hip Hop

Album de Run‐D.M.C.

Aloysius a mis 6/10.

H.N.I.C
7.8
20.

H.N.I.C (2000)

Sortie : 10 novembre 2000 (France). Thug Rap, Hip Hop

Album de Prodigy

Aloysius a mis 6/10.

Enter the Wu‐Tang (36 Chambers)
8.2
21.

Enter the Wu‐Tang (36 Chambers) (1993)

Sortie : 9 novembre 1993 (France). Boom Bap, Hardcore Hip-Hop

Album de Wu‐Tang Clan

Aloysius a mis 7/10.

Aloysius

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