Récapifilms de 2018

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Vu le 1er janvier

Sans être indispensable ou original - on s'attend pas à de grosses surprises dans un film avec "academy/university" dans le titre -, ce prequel est très plaisant à voir. J'ai apprécié le fait qu'il ne berce pas trop d'illusions et qu'il livre un message qui s'éloigne des Disney voire des nekketsu traditionnels, si l'on peut les mentionner.

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Revu le 1er janvier

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Revu le 2 janvier

Ce doublage VF (la voix de Dark Vador !!) et les choix de trad, beurk. Ça fait bizarre de s'en rendre compte, de ça ainsi que des ajouts de scènes.

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Vu le 4 janvier

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Vu le 5 janvier au ciné

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Vu le 6 janvier au ciné

Très très moyen, d'où la note. Je serais trop sévère si je disais que c'est un mauvais film, compte tenu des changements dans la saga qui font du bien (déconstruction des mythes de la saga et les vieux qui laissent place aux jeunes), mais je ne serais pas honnête si je mettais ne serait-ce qu'un point de plus juste à cause de ce point et des belles scènes (plans ainsi que dialogues et moments) que le film nous offre de temps en temps. Cet opus est trop long pour ce qu'il propose ET le comble, c'est que malgré une déconstruction et un doigt d'honneur à l'opus précédent qui tentait maladroitement de poser les bases en jouant sur la nostalgie, eh bien il ne propose pas grand-chose. Je m'énerverais bien sur les fans du 8 qui m'ont vendu le film comme un fuck aux anciens SW et un sérieux concurrent à l'épisode V, mais je m'énerverais bien aussi sur les fans de SW anti-8 et anti-changement, changement finalement très minime parce que le film garde bien les bases d'un SW. Aucun camp n'a relevé le défaut qui saute pourtant le plus aux yeux : LES FAIBLESSES D'ÉCRITURE, PUTAIN. A part Kylo Ren (et encore, c'est du niveau Sasuke) et les vétérans Luke et Leia notamment, les personnages sont finalement très creux, voire indéfinissables. A la fin du IV, on pouvait donner au moins un trait de caractère à Luke, et il était facile de définir Han Solo ou Leia. Pareil pour Anakin malgré son côté casse-couilles. Or ici, que dire de Rey ou de Finn, qui nous sont présentés comme étant les protagonistes ? Ils savent se battre... Mais encore ? ... Voilà. Quand au perso de Rose qui n'est là que pour séduire un public particulier et en tant que love interest, je trouve ces procédés abjects. Vendre de la diversité tout en oubliant l'aspect narratif, c'est comme foutre des nanas sexys pour attirer l'oeil, c'est insultant, et c'est malheureusement encore trop récurrent. On trouve de bonnes oeuvres qui mettent en avant des persos bien divers sans pour autant mettre l'accent sur ce détail, et surtout sans négliger leur écriture et l'histoire. Du coup y a tout un arc qui sert à rien, ou à peine. Dans ce même arc on nous ajoute un perso pas plus utile, à part piétiner encore un mythe et montrer qu'on repose les bases y a vraiment rien à dire sur lui, et pour un acteur de ce calibre c'est du gâchis. Autres défauts : humour vain à part 2-3 blagues, et quelques incohérences. 2 opus pour poser des bases putain, quelle gueule aura le IX ??

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Commencé le 8 janvier, fini le 10 janvier

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Revu le 9 janvier

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Revu le 16 janvier

20 minutes de forcing avec les Ewoks que j'ai pas énormément appréciées, sans pour autant détester ces peluches. Quelques facilités + ajouts laids qui sautent aux yeux en le revoyant des années plus tard mais le film reste cool, je change pas la note !

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Vu le 21 janvier

Un bon film des années 90 avec Schwarzy et une bonne VF, ça m'avait manqué. Si je devais comparer Total Recall avec Blade Runner (souvent cités ensemble comme références de la culture cinématographique SF), je dirais que j'ai préféré Total Recall. Je réalise aussi que c'est le premier Verhoeven que je vois du début à la fin, et pas seulement des extraits. Total Recall est un bon mélange de comédie et d'action, plein de bonnes idées, sur fond de réflexions propres au genre SF, et où le style violent du réalisateur ne gêne pas.

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Vu le 22 janvier

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Vu le 25 janvier au ciné

Excellent film, qui confirme mon intérêt pour son réalisateur (déjà vu Mother et The Host). On y retrouve ce qui fera le charme de ses films : un côté absurde voire malsain, des personnages imparfaits, paraissant extraordinaires mais qui ne le sont finalement pas tant que ça. Mais aussi, une grosse part de désespoir et de frustration (justifiée), que je continue de ressentir en repensant à ce film. Enfin, les plans, remarquables et savamment étudiés, permettent de marquer l’opposition entre le policier de campagne aux pensées aussi désordonnées et sans fard que son bureau (Song Kang-ho et les plans larges au commissariat notamment), et l’autre officier des villes, minutieux et rigoureux (Kim Sang-kyung). Une opposition qui disparaît petit à petit… Bref, trêve de branlette, c’était bien.

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Vu le 28 janvier

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Vu le 31 janvier

Très classique dans ce qu'il propose (une amourette et la réalisation de ses rêves à tout prix), mais bien exécuté. Ce qui change ici, c'est le contexte de comédie musicale dans l'Irlande des années 80, notamment au moment où les premiers clips vidéo font leur apparition. Et surtout, la progression des chansons au fil du film, qui ressemble finalement bien plus à un album que ce que j'ai vu/entendu dans les autres comédies musicales. C'est peut-être de là que vient sa fraîcheur. Un film qui casse pas trois pattes à un canard, mais si on aime les comédies musicales, c'est fortement recommandé.

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Vu le 4 février

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Vu le 9 février au ciné, salle ICE (confortable mais ça sert pas à grand-chose)

Je n'avais jamais vu un seul opus de ce film, et pourtant j'ai dû payer le prix fort, amies oblige...
Alors je m'attendais à voir un navet, maiiiiis... Ça va, c'est mieux que ce que j'imaginais, du moins pour le genre young adult. Le gros point fort de ce film c'est bien sûr le casting, à part le rôle principal que je trouve vraiment sans charisme, le minet de base. En plus de ça, on peut dire qu'il est bien rythmé, et que l'ambiance est au rendez-vous. La conclusion se fait un peu attendre mais je l'ai trouvée correcte. Je n'ai pas plus de clés pour tout saisir de l'intrigue même si sans avoir vu les autres opus, on comprend beaucoup de choses, mais je sais que ça reste un film que je ne pourrais pas regarder plus d'une ou de deux fois. J'attends de voir les autres films de la saga pour développer un peu ce qui m'a éventuellement gênée, si je m'en rappelle.

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Vu le 11 février en cinexpérience

Comme le titre et l'affiche le laissent deviner, L'Insoumis est un portrait de Jean-Luc Mélenchon, chef du parti de la France Insoumise. Gilles Perret s'est focalisé sur la période électorale de 2017, entre février et avril, le dernier moment étant le soir du premier tour des présidentielles. A vrai dire, je m'attendais à tomber sur ce documentaire puisque je n'avais pas repéré de grosses sorties de documentaires hormis celui-ci dans les semaines à venir. Forcément, on voit qu'on s'est pas trompé, on rit un peu sur le coup.
J'ai eu peur que ce soit trop politique, et me suis demandé si SC ne versait pas un peu dans le parti pris à ce moment-là. Non pas que je n'aime pas les Insoumis, ni que le cinéma n'est pas supposé être politique, mais je viens pas au ciné pour voir des personnalités politiques me vendre leur soupe. Finalement, on voit juste un portrait qui rend compte de la sensibilité d'un homme derrière son personnage politique, bien que la politique soit un peu toute sa vie. Ces parts de sensibilité, on pouvait déjà la déduire de son attitude devant les caméras ("attitude" dit sans jugement aucun), et pour moi, ce portrait ne fait que confirmer cette chose-là.
Est-ce que c'est un bon portrait ? Bien qu'il soit forcément un peu complaisant - le réalisateur a admis lui-même avoir couru après Mélenchon tout le long de son documentaire avec sa caméra (ou son portable, je ne sais plus) -, à la fin du visionnage on peut se faire l'idée qu'on veut sur Mélenchon. On ne nous force pas plus à voir ses bons côtés que ses mauvais côtés. En ça, donc, c'est un assez bon portrait, où la sensiblerie est naturelle et n'a pas été forcée par le réalisateur.
Cependant, on peut légitimement se demander à quoi sert un tel portrait, qui fait un peu "Captain Obvious". Si on est pas trop con, on devine que derrière le personnage y a un certain tempérament et un charisme qui pousse à l'écouter et à le laisser faire. Je le répète : le docu ne fait que confirmer des éléments auxquels on a plus ou moins eu affaire.
J'ajoute à ça qu'il n'y a pas de recherche technique, pas de forme, ce qui sert le propos dans un sens, mais enlevez ça et il n'y a pas grand-chose à retenir. Du coup, c'est moyen.

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Vu le 11 février

Après avoir vu le dernier opus au ciné, je me décide à voir le premier qui passe sur TF1. On va dire que ça passe. Ce n'est pas nul. Il y a une ambiance bien travaillée, pesante. Les persos, ça passe aussi, ce sont des archétypes quoi, ils ne sont pas hyper creusés mais c'est plus ou moins justifié. J'ai laissé passer 1 mois et demi sans donner d'avis, je ne me rappelle donc plus de tous les éléments de l'histoire, notamment ceux que je n'ai pas aimés. Y a juste un point que je retiens et qui me dérange un peu : on appelle ça "labyrinthe", pour finalement lâcher le concept sur les deux autres opus...? Bof.

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Vu le 16 février

On sent que ce film est arrivé quelques années après Carrie au bal du diable : les focales sont moins moches, et le tout paraît plus maîtrisé. Le choix d'un preneur de son en tant que perso principal de ce thriller permet de ressentir l'intrigue autrement, de la base à son dernier acte. Un bon suspense.

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Vu le 18 février

Et voilà le moins bon des trois. Désordonné en général, des scènes inutiles, des incohérences (un des persos disparaît sans qu'on ne mentionne son absence, puis il réapparaît avec le groupe comme si de rien n'était et comme si le spectateur n'allait pas s'en apercevoir), un concept déjà oublié, même la "terre brûlée" ne fait ni chaud ni froid finalement. L'intrigue avance cependant, de bons acteurs rejoignent le casting, les persos principaux deviennent plus intéressants (hormis le principal, toujours lui), et la dernière partie rattrape un peu l'ensemble.

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Vu le 19 février en cinexpérience

Cette fois je ne m'attendais pas à tomber sur ce documentaire en cinexp', pas comme l'Insoumis qui était la seule grosse sortie docu dans la période où il a été distribué. Forcément, je n'ai pu m'empêcher de comparer avec mon expérience précédente, puisque ici la photographie est beaucoup plus travaillée (des couleurs chatoyantes, des plans grand angle qui rendent compte des environnements de chaque intervenant(e), superbe !). Dans ce docu, on va à la rencontre de divers habitants d'une petite ville d'Arizona pour connaître un peu plus leurs opinions, notamment politiques, lors des derniers duels opposant Trump et Clinton avant l'élection du président/de la présidente des États-Unis. On peut ne pas être d'accord avec leurs propos, mais on apprécie un minimum leur humanité et leur authenticité, et on leur doit de nombreuses phrases "choc" bien senties. Avec le recul, je suis quand même un peu gênée par le regard du réalisateur qui, malgré l'initiative d'essayer de comprendre ces personnes et certaines opinions favorables à Trump, vient à elles avec l'idée qu'elles sont dans le tort ; et le titre du documentaire est un peu racoleur en plus d'être réducteur. A regarder malgré tout parce que le panel de personnages et la photographie le valent bien.

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Vu le 26 février

Le réalisateur a pensé bien faire, en adaptant au mieux le manga. Il y a clairement eu une volonté de respecter de nombreux détails de l'oeuvre originale. Ça se ressent plus ou moins... comme un enfant de 5 ans qui dessinerait sa famille. Mais comme ce n'est pas un enfant, je ne peux pas mentir et dire que c'est joli. A la limite, "nice try". Le gros problème de cette adaptation, je crois, c'est que le sens même de ce qu'est censé être une adaptation n'a pas été compris, ou a été oublié. On ne peut pas transposer un manga tel quel dans un film, on ne peut pas proposer un scénario de série et le condenser proprement dans un film... Quand je regarde le film, j'ai l'impression que le réa n'a même pas compris qu'il faisait un film, ou qu'il était censé faire une adaptation, impliquant que le matériau dont il part n'est pas un scénar de film. Résultat : ça prend son temps au début pour accélérer brutalement le rythme et proposer une relecture de l'histoire originale dans les dernières scènes du film, et en plus au lieu de King Bradley on a un personnage hyper anecdotique, oubliable. Mal écrit, c'est probable... mal adapté, voire mal compris, c'est évident. Ajoutez à ça les incohérences grosses comme des maisons (Ed qui se voit dans son passé comme un grand quand il perd son bras, manque de moyens peut-être ?) et une Winry insupportable comme jamais, dans l'excès et malheureusement trop présente, et on a presque une catastrophe. Presque. C'est vraiment ce qui s'appelle "passer à côté".

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Revu le 26 février en version longue

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Revu le 27 février

-1, 9 c'est peut-être un peu trop haut ! Toujours aussi drôle, mais visuellement ça pique, ça commence à bien dater.

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Vu le 28 février au ciné

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Revu le 1er mars

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Commencé le 4, fini le 7 mars

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Vu le 12 mars

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Vu le 23 mars

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Vu le 26 mars au ciné

Bon pour moi ce n'est pas une grosse déception, je m'attendais à ce que ce soit cucul et effectivement, C'EST cucul as fuck. Par contre je m'attendais moins à ce que ce soit aussi manichéen et caricatural au niveau des personnages... J'aime le panel de personnalités proposées ici, bien diverses, bien exploitées et dans un contexte particulier - années 60 aux US, donc autre société, autres moeurs, sans compter la Guerre froide et les conflits raciaux -, mais qu'est-ce qu'elles en font des tonnes quoi... C'est artificiel (et c'est pas parce que c'est du cinéma que c'est censé être artificiel). On sent également la chasse à l'Oscar, notamment à cause de cet éparpillement dans les diverses sous-intrigues et enjeux secondaires. Dans la première heure, particulièrement niaise à filer des nausées et ennuyeuse, l'enlisement se fait craindre. Le film se rattrape sur sa deuxième heure où l'on se concentre vraiment sur la situation de la créature et sa relation avec Elisa, et où l'on compte moins de longueurs ou de dialogues dispensables. Il se rattrape aussi sur l'image, un peu moins sur la musique, parfois envahissante. Les acteurs sont très bons, surtout Hawkins et Shannon.
De ce réalisateur, je n'avais vu que Le labyrinthe de Pan... Le style n'est pas très éloigné, donc j'aurais tendance à les comparer un minimum, et dire que ma préférence va au labyrinthe de Pan plutôt qu'à La forme de l'eau.