Romans de science-fiction (sociétés totalitaires) ou (après Hunger Games)

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Dans le monde où vit Jonas, les inégalités n'existent pas. L'harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Dans la communauté, une seule personne détient le savoir. Lui seul sait comment était le monde, des générations plus tôt, quand il y avait encore des animaux et des gens amoureux.

Mon avis : Cette apologie du libre arbitre et de la liberté ne date pas d'hier. En effet, ce roman date de 1992 mais comme tous les bons romans, la réflexion qu'il entraîne est éternelle. Un des maître de ce genre !

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Le pénitencier de la Fournaise est la prison pour jeunes délinquants la plus sécurisée du monde, construite dans les entrailles de la terre. Une fois entré, on n'en ressort pas. Déclaré coupable d'un crime qu'il n'a pas commis, Alex, 13 ans, va vite apprendre les règles de cet univers impitoyable. Il arrive à se faire des amis et à forger un plan d'évasion via une rivière souterraine.

Mon avis : Très bon suspens. La dureté du sujet fait de ce livre un roman Ado, mais la justesse des mots permet de supporter l’insupportable sans pour autant édulcorer à l’excès la description des situations.

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L'an 2260 : après une catastrophe planétaire qui a ravagé la surface de la planète, une poignée d'humains survit en totale autarcie à Renaissance , une immense colonie souterraine. Les Elus contrôlent la vie des humains d'une main de fer. Dans la zone résidentielle des nantis (le Cocon), une adolescente surdouée, E-Den, rêve de devenir médecin au grand dam de sa mère qui l'a inscrite de force à l'école militaire. Sa rébellion la mènera sur les traces de son père qui a fui cet univers... L'aventure commence...

Mon avis : Elodie Tirel est une grande fan de Tolkien. Et ça se sent. Elle a déjà rencontré le succès avec sa série : "Luna, elfe de lune" (en 12 tomes). Elle signe ici une aventure fantastique, époustouflante et pleine de rebondissements. Les personnages sont attachants et tellement surprenants ! En droite ligne de Botero tant par son style sobre mais percutant que par la tonalité humoristique de l'écriture et l'originalité de l'histoire , Elodie Tirel saura charmer tous les lecteurs de Fantasy.

Vous aimerez aussi :"Luna, elfe de lune" du même auteur et l'oeuvre de Pierre Botero.

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C’est au XXIIe siècle que la Cité a été frappée par un virus mortel. Depuis lors, les habitants vivent emmurés pour endiguer le fléau. Des messages de l’Extérieur, relayés par le gouvernement militaire, promettent une libération qui ne vient pas. Maïa, sous-lieutenant de 17 ans, rêve de quitter sa ville natale et cherche une faille dans les murs de la Cité. Mais un jour, son mentor Dimitri est condamné pour trahison par sa faute. La nécessité de s’échapper devient alors beaucoup plus urgente. Elle n’a qu’une seule piste : retrouver la trace du mystérieux « Enfant Papillon », seul habitant de la Cité à avoir jamais franchi le mur.

Mon avis :De surprises en révélations,Maia nous entraîne dans sa course contre la montre.Les titres de chapitres martelant cet inexorable décompte accentue encore davantage cette quête trépidante.Le style de l'auteur est vif et acéré (comme Maia); il n'épargne pas son lecteur (scènes de torture plus ou moins implicites)
Bref, une dystopie efficace pour ado.

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Dans une société futuriste où la vie dure près de deux siècles, la vieillesse est devenue l'âge d'or tandis que la jeunesse est maudite. Une jeune fille, Thalia, se révolte contre la toute-puissance des plus âgés et refuse de se soumettre à leurs lois.

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En français "Ce qu'il reste de moi".
« Addie et moi sommes nées dans le même corps. Deux âmes entrelacées bien avant de pousser notre premier cri. Les premières années vécues ensemble furent les plus heureuses. Puis vint le temps de l'inquiétude, et cette fameuse question que chacun se murmurait lorsque nous n'étions pas dans lesparages : ?Pourquoi ne tranchent-elles pas ??Eh oui, trancher. Nous savions de quoi il s'agissait. Cela signifiait que l'une de nous devait prendre le contrôle. Et que l'autre, l'âme faible, devait être prête à s'éteindre... » Après avoir suivi de multiples thérapies et traitements, Eva ne devrait plus exister.Et pourtant?Piégé dans un corps qui n'est plus censé être le sien, son esprit n'a pas disparu. Elle et sa soeur sont désormais « hybride » : de ces êtres qui se cachent car ils n'osent pas trancher. Ces êtres que l'on traque pour les enfermer dans des hôpitaux, d'où ils ne reviennent jamais.

Mon avis : L' histoire est assez originale, cette "hybridité" d'âmes dans un même être de chair, bien qu'assez proche de Pullman avec le daemon de Lyra , ou encore de Botero dans "Les âmes vagabondes". Mais la mise en place de l'action est lente et ce n'est qu'à la moitié de l'ouvrage que l'action arrive enfin. Néanmoins, aucun effet de surprise ne m'a fait palpité; et le rythme, comme l'histoire sont sans relief.

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A l'aube de la 5e vague, sur une route déserte, Cassie tente d'échapper à des êtres qui ressemblent à s'y méprendre à des humains et qui écument la campagne, éliminant ceux qui croisent leur route. Bientôt, Cassie rencontre le séduisant Evan Walker. Il pourrait bien être son seul espoir de sauver son petit frère, à condition qu'il soit bien celui qu'il prétend.

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Stefan, seize ans, vit avec son père, libraire, dans une Angleterre qui a bien changé : des attentats terroristes ont conduit l'Etat à une politique sécuritaire effrayante. Sous prétexte de protéger les citoyens, le gouvernement les contrôle en permanence, les privant de toutes leurs libertés. Les livres sont les premières victimes de ce climat de terreur : tous les classiques de la littérature sont réécrits, expurgés de ce qui risquerait de " corrompre les esprits " ... La conscience de Stefan est tiraillée lorsqu'il découvre que son père cache un supposé terroriste... Et son esprit est troublé lorsqu'il se met à lire, pour la première fois, des livres interdits, dont il ne connaît que les versions " officielles ". Une découverte bouleversante... Ce roman d'aventures haletant, aux multiples rebondissements, fait apparaître la lecture comme ce qu'elle est fondamentalement : un acte libérateur, mais aussi un acte de résistance.

Mon avis :Ce roman est un excellent thriller, haletant, qui ne laisse au lecteur aucun répit. Les personnages sont complexes et ambigus, personne n'est tout noir ou tout blanc.C'est aussi un livre qui pose la question du recours ou non à la violence pour contrer l'Etat qui a supprimé toutes les libertés.
Et puis c'est un roman qui incite à lire d'autres romans : 1984 de George Orwell, L'attrape-coeurs de Salinger, Sa majesté des mouches de William Golding ou encore le poème "Paradise Lost" de Milton. Un livre qui donne envie de lire, n'est-ce pas fabuleux ?

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En 2125, si la vie sous le Dôme est enviable, l'extérieur est menacé par l'accroissement de la pollution. Le seul espoir des habitants des bidonvilles est de gagner à la loterie des voyages interstellaires, organisés par le NEP pour coloniser de nouvelles planètes. Orion, le fils du milliardaire à l'origine de ce mystérieux projet, mène l'enquête suite au départ d'Isis, la dernière gagnante.

Mon avis : même si l'histoire demeure classique (le fils de l'instigateur du projet va mener l'enquête sur la réalité de ce monde merveilleux où l'on emmène la population la plus pauvre, pour créer un nouveau monde alors que la population riche vit protégée des émanations toxiques à l'abri d'un dôme... et tout cela par amour pour Isis, pauvre mais "réelle") on est pris par l'intrigue et par un style enlevé et juste. Très bon roman pour Ado

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Dans ce monde, un mot est délivré à chacun à l'adolescence, mot qui conditionne amplement la vie d'adulte. Abel Blanc a maintenant plus de 13 ans mais il n'a toujours pas reçu la révélation de son mot. Il craint que ce retard ne soit le signe d'un mot ridicule, insipide, voire d'un mot noir. Son angoisse s'accroît quand il découvre le mot de Clara tagué en lettres rouges sur le mur du collège.
Mon avis : Roman qui aborde des problématiques primordiales pour les Ados telles que la peur de grandir, l’acception de soi ou des autres et la protection de notre liberté, à l’échelle de la famille, du collège et de la société.. De plus, le suspense est préservé jusqu’à la fin. Egalement très poétique.

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Oto admire la forêt depuis le haut du mont Survie. Mais sous les arbres gémissent les limbes. Refusant de rester coincé en attendant le retour de celle qu'il aime, il se décide à sortir.