Romy, la "petite" Autrichienne adoptée par la France

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(segment du Boccace 70, tourné en 1961 et présenté hors compét' à Cannes en 1962) Elle fait elle-même démarrer sa seconde carrière avec celui-ci et que je ne vois pas d'objections : rôle assez provocateur et avec classe et comme assez souvent quand un de ses rôles tranche dans cette période, un rôle pour se distancier de son rôle iconique

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L'autre grand film qui fait redémarrer ( puisque je vois la trentaine d'années où elle a illuminer l'écran comme deux carrières à part) plus que renouveler sa carrière, en France. Dans un moment, peut-être, où elle se cherche mais où on aperçoit déjà la grande actrice dramatique qu'elle est ...
interview sur le tournage : https://www.youtube.com/watch?v=cRxni3vJbCo

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La même année (1961), elle se risque au théâtre avec la pièce de Luchino Visconti "Dommage qu'elle soit une p..." puis en l'année suivante, dans la Mouette mise en scène par Sacha Pitoëff.

Et, pour revenir, au cinéma, un petit rôle dans le Procès d'Orson Welles, qu'elle considérait comme l'un de ses maîtres. Au-delà du fait qu'elle considère elle-même son apparition dans Le Procès comme un de ses plus grands rôles, il fait aussi partie de ses rôles presque fantomatiques qui m'ont marqués et qui confirment son talent pour les rôles dramatiques. Sans que ça soit le plus notable, toute fois, Il fait, également, partie de la lignée de ceux qui vont déclencher cette détermination à s'imposer dans un rôle dans lequel on ne l'aurait pas forcément vu - ETOILE DE CRISTAL DE LA MEILLEURE ACTRICE ETRANGERE (l'Etoile de cristal est un ancêtre des Césars)

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En 1963, elle apparaît dans un autre film à Sketches, "Les Vainqueurs" mais je retiens surtout sa participation au film fleuve de Preminger, "Le Cardinal".

Même dans la plus part de ses rôles les plus secondaires, son jeu a un impact très fort. Celui-ci, plus précisément, pourrait même ce voir comme un "ancêtre" de son apparition dans le Vieux Fusil (pour l'éclat d'un seul geste, qui en dit beaucoup plus, au niveau idéologique...) et, d'autant plus que celui-ci fut le déclic pour l'engagement qu'on lui connaît. - NOMINATION AU GLODEN GLOBE DE LA MEILLEURE ACTRICE DANS UN SECOND ROLE DANS UN DRAME

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On est en 1964 et arrive le premier rôle écrit pour elle et, aussi, le premier devant lequel je suis démunie pour dire pourquoi je l'aime du fait qu'il ne nous reste que des Rushes muets d'un film expérimental. Alors dire pourquoi l'Enfer dans cette sélection, ça reviendrait à me poser une série interminable de questions, disons donc que c'est celle de ses performances où elle m'a le plus intriguée. La prestation qui, quoi que muette met, sans doute, le mieux en valeur son incroyable magnétisme. Sa carrière toujours dans le creux de la Vague, d'autant que le film sera inachevé mais je peux pas m'empêcher de penser que peut-être s'il avait été fini, il aurait pu relancer avant la piscine ... Bref, pour autant, en dépit de ce qu'elle peut avoir dit, parfois, abandonner est un concept qu'elle ne connaît pas ^^ Entre 1964 et 1966, sa carrière collectionne les échecs. Romy se lance sur les décevants "Good Neighbor Sam" , "Quoi de neuf Pussycat" et sa participation à "Paris brûle-t-il ?" est coupée. Néanmoins, au passage, elle remporte un autre prix, ancêtre des César : la VICTOIRE DU CINEMA FRANCAIS POUR L ANNEE 1964

Le film inachevé de Clouzot n'est retrouvé sous forme de Rush muets qu'en 2009 et fait, alors, l'objet d'un documentaire.

Extraits de l'Enfer (avec notre Romy, off course ^^): https://www.youtube.com/watch?v=aZ38CcJ-2vw

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Il est classé parmi les docus mais je ne suis pas fondamentalement d'accord ... C'est plus une longue interview. Si tenté qu'on accepte la définition de documentaire, un des plus touchants, pour moi, sans doute parce que je me reconnais dans sa difficulté à parler d'elle (d'où cet espèce de mystère dont elle s'entoure qui fait indéniablement son aura , son pouvoir de fascination et que je la vois pour la première fois briser, en partie). En tous les cas, il a le mérite d'être sincère : elle a arrêtée d'être l'actrice pour être la femme.

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Un film qui met bien en avant le côté éclectique de ses rôles à cette période où elle a quasiment tout essayé en termes de genre et, sauf incidents de parcours minimes, exceller. Non, les années 1960 de Romy ne sont pas un désert cinématographique avant la Piscine, il faut juste savoir chercher et bien lol !

Certes j'ai envie de mettre en lumière des films plus confidentiels de sa filmo (sinon à quoi je sers, moi qui l'admire plus que tout et suis donc la plus susceptible de les connaître ? ^^) mais aussi envie de sélectionner ce film parce que j'entends que la Nouvelle Vague l'a laissé de côté, alors que la preuve du contraire est juste moins connue ... Il serait plus juste de dire qu'elle a refusé des films Nouvelle Vague ("Un homme et une femme" de Lellouche, grand film de l'année 1966, qu'elle a décliné pour une raison qui m'échappe) , qu'elle a appartenu à une Nouvelle Vague assez à la marge (les oeuvres de M. Sautet, qui l'ont consacrée dans le cinéma français) ou qu'elle n'a pas eu la chance de trouver des rôles dans des grands films de ce mouvement. Et pour la résonnance un peu "autobiographique", qu'il prend rétrospectivement.

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Parmi ses rôles dans le contexte de la Seconde Guerre, le plus inattendu. Quoi qu'il en soit, je ne sais plus si elle m’étonne, si je ne sais plus me positionner par rapport à ce que je ressens sur ce rôle tellement elle semble à l’aise, en plus, ou si elle me perd à jouer sur une sorte d’ambivalence où elle est excellente voire si je ressens un étrange mélange des trois...

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Son deuxième rôle iconique et qui marque son retour en France mais où elle se détache de l'autre justement, avec cet érotisme sourd sous le soleil de Saint Tropez qui ne fait pas fondre son regard de glace, indéchiffrable, et qui se mêle à ses tourments, ses doutes, ses déchirements, sa détermination, lorsque le film vire au polar.

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De ses 4 mentors, plus que Welles et Zulawski, et probablement à l'égal de Visconti, le réalisateur auquel elle est restée le plus liée dans l'esprit des cinéphiles est Claude Sautet, chacun de leur film se ressentant de leur relation particulière. Avec les choses de la vie, qui l'imposera définitivement sur la scène cinématographique, et les 4 autres films qui suivront (Max et les ferrailleurs, César et Rosalie, Mado et une Histoire simple…), il en fait l'actrice la plus emblématique des années 1970 : lumineuse et libérée.

interview accordée à Jacques Chancel en 1970, à l'époque de la première du film : https://www.youtube.com/watch?v=ssflEDQQXOM

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-On vous voit souvent interpréter des personnages issus de milieux plutôt bourgeois, est-ce que vous n'avez jamais songé à interpréter une militante politique par exemple ?
-Je suis très bourgeoise vous savez, tout à fait.
-C'est plus tellement à la mode.
-Je suis très démodée et très bourgeoise.

(interview de 1975 pour L'Important c'est d'aimer)

Bref, elle est surtout à mon sens très Romy et j'ai envie de dire "ne jamais dire jamais". Il a toujours eu deux "types" de rôles dans laquelle elle a excellé sont qui sont proches d'elle et ceux qui sont le plus loin, auxquels va sa préférence, mais je tenais quand même à signaler un film où les deux se mélangent avec une œuvre à côté de laquelle on passe toujours… Peut être ne vaut-il par instants que pour une Romy, pas loin d'être au sommet de son jeu, mais il prend le contre-pieds total du milieu social de ses personnages habituels avec un personnage issu de milieu ouvrier et militante, tout en se rapprochant d'un rôle qui pourrait lui ressembler avec cette femme de tête.

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Romy et son adaptabilité extraordinaire au point d'être fascinante!! Une Romy excellente et émouvante en prostituée un peu naïve et manipulée, tout en essayant de manipuler aussi. je n'ai jamais autant admiré sa confiance absolue en Sautet que sur ce rôle, je pense.

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Je crois qu'il est de ces prestations qui touchent, qui parlent mais pour des raisons qu'on ne sait peut-être pas. Admettons que celle-ci en fasse partie ou alors peut-être me suis reconnue dedans. En tout états de cause, Romy plus
éclatante que jamais chez Sautet.

On finit par ce passage que j'aime beaucoup et qui m'a le plus bouleversée (vous le verrez également dans mon statut sur ce film) ; Romy si prés, si loin : https://www.youtube.com/watch?v=oZtnbK3YfPg

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Il fait partie des rôles qui peuvent paraître "naturels" pour Romy surtout quand on connaît le genre de rôles qu'elle affectionne et, pourtant, ce n'était pas le cas à l'époque puisqu'il s'agit d'un rôle qu'elle a arraché, ce qui ne lui en donne que plus de valeur.

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En mai 1971, Romy participe au festival de Cannes pour présenter "La Califfa" (qui concourrait pour la palme d'or mais aujourd'hui, un peu oublié) et remettre à Visconti le prix des 25 ans du festival pour son film "Mort à Venise" et l'ensemble de son oeuvre. Il lui propose au passage de rejouer Elizabeth d'Autriche-Hongrie dans le film sur le roi Ludwig II de Bavière qu'il prépare. Dit comme ça, on a de quoi comprendre que ça puisse passer pour une blague, surtout pour elle qui voulait plus entendre parler du personnage ... ou disons plutôt de l'image donnée par la trilogie de Marischka et d'autres "petits accotés" ... *siffle*

Et pourtant, je devrais avouer une immense tendresse pour ses films des années 1950 (avec lesquels j'ai grandi et que j'ai revus sans me lasser depuis un certain nombre d'années, notamment parce que Romy y était DEJA incomparable ... ). Bref, pour en revenir, au crépuscule des Dieux, où elle incarne la mythique impératrice d'Autriche à contre-emploi, rendant par là-même justice au "Lys Noir" qui me fascine et que j'admire au-delà des mots, je ne pouvais pas ne pas le mentionner, quand bien même son rôle est très court : parce que c'est l'essence de la perfection viscontienne et parce que pour moi, Sisi ne peut être que l'Inégalable Romy (dessins étonnamment parallèles aidant, sans doute) mais il reste un fait qu'elle est jusqu'à présent l'une des meilleures interprétations de Sisi et... même de Sissi mais elle est, surtout, Romy et ce n'est pas incompatible ! ). Je ne peux que regretter la sans doute magnifique fresque sur Elizabeth d'Autriche-Hongrie, que n'a pu lui offrir Visconti faute d'avoir véçu plus longtemps.

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Pour une fois, je n'aurais que peu de mots devant une aussi magnifique et si parlante performance, d'un point de vue politique, encore une fois : bouleversante et mémorable Romy dont le talent n'est que sublimé par les drames dans le cadre de la WWII peut-être parce qu'elle en est si proche ! Peut-être que parce que derrière cette Juive allemande qui fuit le Nazisme, il y a peut-être un peu de l'Autrichienne adoptée par la France qui fuit l'Allemagne/l'Autriche et leur reste de Nazisme...(malgré le contexte différent). Mais ce qu'il y a très certainement c'est de l'anti-nazisme de sa part, qui transparaît encore une fois

Ce qu'elle en disait : « J’ai saisi au vol l’occasion de lancer un cri d’alarme contre la brutalité des nazis qui conservent aujourd’hui encore droit de cité en Allemagne »

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Le rôle plus polémique de Romy et pour cette raison, peut être l'un de ses plus grands. Sachant qu'elle préférait les rôles de composition, je vous laisse devenir ce qu'elle pouvait en dire. Autrement, je vous renvoie à mon statut qui est sa réponse cinglante quant au taulé qu'elle s'est pris pour l'avoir interprété ou bien à cette interview : https://www.youtube.com/watch?v=zOp_uxbbAK8

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Romy, magnifique et magistrale, en femme de caractère et dans un personnage qui la rappelle elle-même beaucoup aussi par certains aspects. Ce qui donne sa force au film, à mon sens, c'est, cependant, peut-être moins l'éternelle justesse de son jeu que d'avoir accepter ce rôle juste pour Brialy, sachant que ca ne sera pas un «Choses de la vie» et, néanmoins, ce n'est pas n'importe quel film non plus

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La faire courte : je ne sais pas, je ne sais plus tant je suis baladée entre plus sentiment mais en général, ça s'appelle de la prestation claque : Romy ferait presque pitié et même peur à être aussi géniale dans un rôle torturé, avec cette actrice de seconde zone. Et ô ironie absolument immense de la voir jouer ce rôle d'actrice x qui refuse de s'abaisser à cette condition, quand on sait ce qu'elle même a accepté pour Clouzot en tournant le film inachevé qu'est l'Enfer! Quelle scène d'introduction qui donne déjà une claque d'entrée, en plus... (et ça serait peu dire qu'on se prend une claque avec ) ! bon, alors, autant je serais probablement assez vite à cours de superlatifs face à une telle prestation de la part de notre impératrice du 7e art (un tout premier césar de l'histoire du cinéma qui ne fait pas de mystère, et pas seulement parce qu'il a été créé pour Romy, ce qui serait déjà amplement suffisant pour être mérité ^^ - 1ere NOMINATION AU CESAR , 1er CESAR + PRIX DE L ARCHANGE DU CINEMA ; DAVID DI DONATELLO ET INTERPRETATION FEMININE AU FESTIVAL DE TAORMINA

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Romy ou l'ambivalence incarnée dans ce film : à nous instiller du doute profond : trop coopérative pour être coupable mais trop compromise et pas assez claire pour être totalement innocente. Et dire qu'en temps normal, je n'ai pas une passion pour Chabrol... hum, hum mais alors là avec une comédienne comme elle pour porter ce film...

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Une façon incroyable de s'impliquer dans le rôle, certes, plutôt secondaire mais marquant, indéniablement. Et il y avait peut-être que elle pour y arriver mise à part que c'est une très belle performance de sa part, cette implication atroce dans le rôle d'une victime d'un massacre (qui arrive très rapidement mais surtout fortement inspiré de celui d'Oradour et c'est peut être ça qui est le plus terrible... ) [...] on a de quoi voir encore transparaître ses idées antinazies, mais là aussi de part le rôle de victime et son extraordinaire implication, presque de la culpabilité. presque en manière de partager les souffrances de victimes. - PRIX D INTERPRETATION FEMININE AU FESTIVAL DE TAORMINA

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Une belle petite ombre de mystère autour de ce personnage, qu'on voit peu.
Un petit extrait du film : https://www.youtube.com/watch?v=yeSBP0iThuM

NB: clin d'œil à son rôle dans "Les Choses de la Vie" et touchant comme déjà un aperçu de ce qui lui arrivera/reflet de ce qui lui arrive. Et rôle qu'elle n'avait de toutes façons accepter que parce que c'était un film de Sautet et avec Piccoli. - GRAND PRIX INTERNATIONAL CINE REVUE POUR L ANNEE 1976

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Mémorable Romy! Magnifique Romy au port aristocratique qui se jette à corps perdu dans cette histoire d'amour impossible et dont la seule réplique en allemand qui traîne est tellement savoureuse puisqu'elle en est une bien sentie contre l'Anschluss... Y a comme des idées politiques qui pointent le bout de leur nez...et qui trouvent de leur raisonnance, fut-on presque 40 ans après les faits. - DEUXIEME NOMINATION AU CESAR

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Manière très allemande et très sobre de jouer, pour un autre rôle manifeste.
interview de Romy pour ce film : https://www.youtube.com/watch?v=vipjrn6tuEs
- DEUTSCHER FILMPREIS ET BOBINE D OR

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Pas seulement parce que Sautet est un réalisateur de génie et que tout est juste, pas seulement parce qu'elle est une des plus grandes comédiennes et l'une de celles qui me touchent le plus profondément, pas seulement parce qu'elle est sa muse et que, logiquement, Sautet sait très bien mettre en valeur son potentiel et la sublime à chaque fois, pas seulement parce la confiance aveugle de Romy en lui et leur relation particulière se ressentent au travers des films, pas seulement parce qu'il est un des réalisateurs pour qui elle peut se dépasser mais il y a toujours eu quelque chose d'indefinissable chez la Romy de Sautet, qui fait de son petit effet. Et, en outre, ici, quoi qu'il arrive, même si on n'a pas véçu la situation, on ne peut que être en empathie avec son personnage. - 3e NOMINATION AU CESAR ET DEUXIEME CESAR

heu? rien de Romy a propos de ce film, à ma connaissance, en tout cas. Donc Jean-Pierre Dionnet et Michel Boujut à propos du film : https://www.youtube.com/watch?v=hL2T_2atiAc

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Cette façon de jouer volontairement (?) de cette manière fantomatique et presque évanescente qu'elle avait dans les années 1980, tellement poignante parce qu'on devine prophétiquement la Romy brisée, absente et qui se laisse simplement allée à ses démons plutôt que d'interpréter un personnage... ça tranche tellement avec son style de jeu dans les années 1970 et ça me laisse une impression tragiquement étrange :'( - 4e NOMINATION AU CESAR

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Prophétiquement et rétrospectivement à la limite d'être biographique pour Romy (tendance de sa période début années 1980, qui est assez "violente", si on peut dire) tant ça correspond, pour grande partie, à ce qu'elle avait vécu, à la fin de sa vie (et même jusqu'à la fin de ce film, qui s'y on pousse encore le parallèle, histoire de déprimer plus, fait quand même fortement penser à la grande probabilité de son suicide). je ne sais pas si le pire est cet aspect prophétique, anticipation terrible ou qu'elle joue tout ça excellemment, comédienne de l'extraordinaire jusque dans l'insupportable. - DAVID DI DONATELLO D HONNEUR EN 1980 ET DAVID DI DONATELLO POUR SON INTERPRETATION DANS UNE HISTOIRE SIMPLE EN 1980

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Tout aussi brillant que la plupart du temps mais étrange retour à son type de jeu habituel, devant lequel j'ai un peu de mal me positionner.

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Un jeu fantomatique dans la lignée de ses autres performances 1980s, pour l'un de ses derniers rôles les plus méconnus et les plus poignants, mais qui n'aura jamais si bien convenu que pour ce film... Avec la Passante, c'est l'un des plus durs à voir, la grande comédienne s'effaçant devant la femme en souffrance. Mais aussi, pour cette raison, dans un certain sens, l'un des plus beaux pour cette part de prophétique qu'il contient.

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Rôle mineur, au niveau de la présence à l'écran, bien sûr. pour le reste grand rôle ! encore une fois, quelle magnificence dans l'ambivalence et dans le mystère! Et une présence fantômatiquement douloureuse dès la première apparition.