Se mettre bien en 2021 avec Pippin et une tarte tatin (la rime ou rien #10ansdéjà)

Annotation :

L'histoire contée par Sound of Metal est malheureusement brinquebalante. Il y a beaucoup d'idées, beaucoup de matière et pourtant, le scénario est d'un commun affligeant. Riz Ahmed est très bon et certaines scènes sont cool af, aussi on aimerait en savoir plus sur bien des personnages secondaires, sur Ruben aussi; mais Sound of Metal s'en fiche bien et nous sert une narration vaseuse survolant tous les sujets abordés sans s'y attarder.

Et puis soudainement Riz Ahmed arrive en France stp, quoi, comment ? Je ne suis pas d'accord. Enfin, ce n'est pas moi qui décide, mais mon veto est apposé. Au lieu d'aller se noyer dans les méandres de la Haute française et de ses œufs à la coque, que Sound of Metal s'occupe de musique et de surdité ?

Bref je suis désappointée bon sang.

(et puis merdum je viens de regarder The Boys qui a aussi un personnage français dont l'un des traits "français" est de faire de la bouffe, ça suffit :O )

Annotation :

Merci le netflix de Corée du sud. Cela faisait un petit moment que Man on High Heels était en liste d'attente, notamment pour cause d'introuvabilité notoire dans les hautes mers des internets pour des raisons obscures. C'est donc plus de quatre ans après sa sortie que m'est enfin donnée l'opportunité de visionner ce film coréen. Le mélange des thématiques fonctionne relativement bien. L'aspect police et gangsters l'emporte cependant sur les tourments internes du personnage principal. Malgré toute sa retenue et son appui sur les détails plutôt que les déclarations enflammées, l'oeuvre réussit à offrir une conclusion dont l'amertume crève l'écran.

Annotation :

C'est un grand non pour Sky Sharks, sans grande surprise.
J'avais d'ailleurs oublié les détails rocambolesques du synopsis, les requins volants étant un argument suffisant pour attirer mon attention. C'est donc beaucoup, beaucoup de paires de seins et beaucoup, beaucoup de sang, avec des zombies nazis qui chevauchent des requins volants zombies et qui hijackent des avions. Pourquoi ? Pourquoi pas.
Les effets spéciaux ne sont pas renversants, mais moins dégueu que ce à quoi on pourrait s'attendre. Le scénario est inexistant, tout n'est que prétexte pour amener à des scènes de zombies nazis riders de requins des airs qui découpent des passagers d'avion de mille et unes façons.
Bref. BREF. Sky Sharks quoi. En fait, ça avait l'air plutôt haché niveau rythme et enchaînement des scènes, un peu comme si c'était en fait une compilation de cut scenes d'un jeu vidéo. Et d'ailleurs en regardant cette catastrophe cinématographique, il apparaît vite que cela ne fonctionne pas en tant qu'unité filmique parce que c'est d'un affreux creux : par contre si c'était un jv ça fonctionnerait plutôt pas mal, car il y a une certaine unité esthétique. Imagine un jv où tu hijackes un requin volant pour pourchasser des zombies nazis dans le ciel. :O

Globalement, à éviter, comme s'il y avait vraiment besoin de le dire. Même en vitesse x2 (j'avais commencé en x1,25 mais nomdidiou que de tourments) ce fut pénible. Sans compter tous les passages en allemand sans sous-titres stp. NEIN.

Annotation :

C I L L I A N M U R P H Y
Voilà tout est dit. Avec une moustache en bonus lolilol.
Et dans une moindre mesure, Jack Reynor et Brie Larson.
Free Fire est exactement ce que le synopsis promet, une fusillade d'une heure et quelques.

Annotation :

Le retour du rouquin de feu de Handsome Devil, dans un autre film irlandais qui s'intéresse à ses adolescents.
En réalité le choix de visionnage a été très rapide : tiens mais didondidon c'est le type roux de Handsome Devil sur cette affiche random ? Ca se passe toujours au pays de la guinness et des moulons dans les pubs ? Allez c'est parti.
Dating Amber est donc une chronique adolescente avec des accents chantants et de jeunes boutonneux de dix-sept ans qui comme dans tous les films du genre passent leur temps à vouloir pécho - et les personnages principaux, du coup, moins (ce qui en fait les personnages principaux). Dating Amber est un petit film sympathique (qui aborde des sujets plus ou moins graves tout de même), et moi je veux retourner en Irlande.

Annotation :

Prévisible au possible. On nage dans l'utopie totale avec des licornes et des arcs en ciel - enfin, pour le coup, des hippies (et tous les stéréotypes qui vont avec).

C'est une comédie très, très légère, où tout va bien tout le temps. Globalement, j'ai fini par regarder d'un œil en faisant autre chose à côté, histoire de voir si quelque chose de surprenant allait finalement se passer. Ben noooon.

Mais le portugais/brésilien c'est rigolo comme langue. Ca sauve le film de sa niaiserie (un petit peu) (un tout pitit peu).

Annotation :

Le scénario de No Hard Feelings n'a rien de renversant, l'histoire narrée n'est pas particulièrement novatrice. On a notre petite sélection de personnages stylés, notre petite backstory, nos petits troubles quotidiens et nos gros problèmes de la vie.
Justement les diverses thématiques abordées sont parfois très sérieuses et sombres, et on est tenté d'imaginer la suite de l'histoire si ces chemins étaient empruntés. Le scénario fait le choix d'éviter ces zones de trouble et offre un récit empreint d'espoir et de rêves (pourquoi avoir délimité la terre par des frontières, pourquoi toi tu peux rester sur cette partie du monde mais pas moi), malgré une réalité qui les module scène après scène.
#canrelate les propos sur la double nationalité, les questionnements sur l'appartenance à plusieurs cultures, et le rejet des deux cultures en même temps. Le personnage principal est-il iranien, est-il allemand? Les iraniens le rejettent et les allemands le regardent de travers ; il a de l'iranien l'apparence et de l'allemand l'accent.
Sinon, j'ai joyeusement shazamé comme jaja les musiques de leur fête et COMME PAR HASARD il y avait du Arash (cet artiste est partout c'est intolérable :o ).
Ah et aussi j'ai trouvé hyper sympathique le fait d'avoir fait le film le iranien et en allemand tout mélangé naturellement, sans délimitation marquée, sans faire remarquer la langue de chacun des dialogues (encore une fois #canrelate). Par contre pour le spectateur lambda qui ne pipe pas un mot d'allemand ou d'iranien cette subtilité est totalement perdue. mais moi jé m'en fous c'était cool comme raoul et mon passif de fausse linguiste était très satisfait huhu)
BREF No Hard Feelings une oeuvre satisfaisante donc, même si la fin est trop ouverte à mon goût pour être qualifiée de fin : plutôt de "oups en vrai j'ai pas envie de finir cette histoire parce que voilà quoi, tout comme ce scénario je ne vais pas terminer cette phrase argumentative huhuhuhu allez salut la bise".

Annotation :

Ce fauteuil est BEAUCOUP TROP MIGNON.
Quand il stalke les gens depuis son balcon en penchant son dossier. Quand il utilise son ressort pour toquer à la fenêtre.
Je m'attendais à du Sky Sharks et j'ai eu de la qualité à la place. Merci qui, merci la Nouvelle Zélande. La photographie est qualitative, on a de brefs panoramas de la baie de Wellington et du CBD, et les effets spéciaux sont "réels" (pas d'ordinateurs).
Killer Sofa nage entre le mignon, le rigolo (la mignonnerie du fauteuil crée l'absurde et le ridicule, des qualités essentielles à tout nanar qui se respecte), et la "peur" via la trame de fond qui s'appuie sur le surnaturel, l'horreur et l'enquête policière. Bizarrement, ça fonctionne.
Un petit film kiwi à regarder tranquillou, sans prise de tête, pour souffler des narines de temps à autre. :')

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James Rolleston est de retour pour nous jouer un mauvais tour :O
Pork Pie, remake du classique néo-zélandais Goodbye Pork Pie - des années 80, est un un mélange de Taxi, de romcom, et de roadtrip entre amis. On drifte notamment dans Wellington (et dans sa station de train envahie de supporters des Hurricanes jaunes canari) pour échapper à la police, quand ce n'est pas dans la cambrousse. On est un petit peu dans la carte postale aussi, avec tous ces paysages (QUE DE NOSTALGIE NOMDIDIOU), l'arrivée à Picton avec l'interislander, le lac Tekapo, les reliefs et les routes de montagnes de l'île du sud stp bring me back.
Pork Pie c'est du feel-good lambda mélangé à de l'eau de rose et du Sami Nacéri, on s'amuse bieng quoi. Il ne manquait qu'un petit Burger Fuel et c'était au poil.

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Pour le coup, In Fabric mérite d'être regardé sur grand écran. Sur un écran d'ordi, ça le fait moyen, on n'entre pas totalement dans le délire du réal. Je ne sais plus dans quel festoche il était programmé mais j'avais eu une grande flemme d'aller à sa projection. En rétrospective, quelle erreur !

Dans In Fabric, comme un écho à Suspiria peut-être, la caméra est obnubilée par la couleur rouge. Rouge comme la robe qui maltraite ceux qui la portent, rouge comme le vernis à ongles des dizaines et des dizaines de mains que l'on voit défiler (fétiche much ?). Rouge comme le sang aussi, celui des personnages blessés ou celui d'une certaine scène où l'immobile est érotisé.

In Fabric rengorge de bizarreries et de mystique, de cérémonial et de discours châtiés. L'oeuvre reste cohérente de fait de son esthétique. Au niveau narratif par contre, on est dans le décousu et le contemplatif, ce qui m'a fait décrocher plusieurs fois. Le but recherché est certainement l'immersion par la fascination, par le chaos et l'arythmie de l'édition ; entrer dans l'image. Et pour ça, donc, faut un écran de cinéma. La boucle est bouclée.

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Romcom bien meh, sauvé par une Jessica Williams et un Chris O Down brillants.

Annotation :

Vidar, fermier, la trentaine, vit toujours avec sa mère et jésus est son rendez-vous du dimanche. Vidar n'a pas d'amis, et soudainement n'a pas de chance : il se fait cérémoniser, pentagrammer, et mordre par un vampire, et en devient donc un. S'en découlent alors diverses aventures qui pourraient se résumer à "vie de merde", sauf qu'il est mort, et que tout est raconté d'un ton très neutre, du coup on est loin du potentiel comique de l'expression VDM.
Globalement c'est sympa, mais c'est aussi très oubliable. Il y a de merveilleuses chansonnettes qui soulignent la misère psychologique du personnage.

Annotation :

Franchement c'est pas aussi rigolo que New Kids Turbo. Mais c'est un peu normal, pour NKT il y avait un effet de surprise, alors qu'ici on a des attentes puisqu'on sait dans quoi on s'engage.
La beaufitude néerlandaise à son apogée avec des coupes mulet de légende. Et des zombies. (?)

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Emerveillée par l'intensité d'une certaine scène de danse devenue meme, déçue par l'absence d'autres danses. :(

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5/10 car vu et oublié aussitôt, oups

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Trop long pour rien. Le film perd de son intérêt au fur et à mesure que les minutes passent. Tom Holland très bien, JACK REYNOR IN DA PLACE (sa présence aura provoqué un bref regain d'intérêt de ma part), certes, mais pfiouuu. En fait, on ne sait pas où Cherry veut en venir.

C'est vraiment fou de foirer son rythme comme ça, de perdre en intensité aussi puissamment que cela devrait en réalité monter en pression. La séquence finale est in-ter-mi-na-ble, oubliable au possible. On repassera sur le choix de la moustache. On repassera aussi sur le plan interne du côlon du personnage principal. Idem pour les lens flares gratuits.

Quelqu'un dans les diverses critiques a mentionné avoir attendu un mix de Hacksaw Ridge et Requiem for a Dream. J'imagine que c'était vaguement l'ambition ici, mais ça n'a pas du tout fonctionné, le mixeur a grillé et nous voilà avec un étron mollasson avec des grumeaux.

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QUEL OUTRAGE, quelqu'un sur imdb a osé faire l'éloge de cette chose. On ne dira pas étron, même si on le pense, parce que finalement pour une oeuvre sans budget et sans professionnels (du moins on dirait), ça reste "cohérent". Par contre, voilà, le son est ATROCE, et doux jaysus on nage dans les clichés les plus dégueulasses qui soient.
Donc qui que soit cette personne sur imdb, qu'elle aille bien se faire voir. Le film est dispo en entier sur youtube ce qui en dit long sur son contenu. Passez votre chemin. Vraiment.

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Ammonite souffre réellement de la comparaison avec Portrait de la jeune fille en feu: c'est globalement la même chose mais un petit peu en dessous. Du coup s'installe un déjà-vu appuyé qui ne part jamais. Par contre, Kate Winslet est incroyable.
Ca a fait plaiz aussi de revoir l'acteur de God's Own Country, et bien sûr tante Pétunia.

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C'est très mignon et convenu.

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Ca faisait longtemps que j'avais pas vu de films sur le skate. C'est un plaisant retour en la matière, d'autant que c'est contemporain. Me semble que les films des années 90 sur le sujet se déroulent surtout en Californie, d'ailleurs, et ici on est de l'autre côté du pays, tout semble moins étalé. Skate Kitchen se laisse regarder, il y a du rythme et toute une farandole de personnages hauts en couleurs - qui ne sont pas vraiment développés, ce qui est dommage.

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Quel est le but de Nomadland ? Sous couvert de format documentaire on nous raconte des histoires. Si on voulait un film de la sorte, autant prendre les devants et aller filmer les vrais nomades raconter leur vie face cam pendant deux heures. Frances McDormand est bien brave, son personnage aussi, mais il n'y a guère de trame narrative, l'évolution est infime, si on peut parler d'évolution. BREF, NON.

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Carey Mulligan <3

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La séance à 23h et le film un peu mou du genou ont fait que globalement, j'ai pas mal dormi. Oups.

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Une cinématographie de dingue pour un combo incroyable. Le cochon roux le plus mignon du monde. Nic Cage qui fait une tourte aux champignons qui a l'air fabuleuse. La bouffe comme fil conducteur. Pas de grosse enquête ou d'action effrénée comme pourrait le suggérer le synopsis - on cherche l'animal, mais le rythme est contemplatif, et on a droit à quelques petites séquences top cheffesques.
Nic Cage + bouffe + cochon trop mignon + photo ouf = OUI.

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Cringe. Maxi cringe. Une belle avalanche de clichés pour un film qui n'offre rien de nouveau. Dylan Moran apparaît pendant quelques minutes qui ne seront cependant pas salvatrices.
Pourquoi tant de crachats au visage du metal, alors que le mot figure dans le titre. Pourquoi ce rabaissement en toute gratuité en faveur d'une glorification de la triade du rock'n'roll ? Avec toujours du metal que le nom et jamais le son. Que faire, les clichés ont de beaux jours devant eux, tout comme cette pauvre soeur jumelle dépeinte comme superficielle au possible et dont le métier est bien évidemment influenceuse.
L'absence de publicité autour de ce film ne me surprend guère :D.

Annotation :

Malheureusement les paysages incroyables autour d'Odda ne seront pas suffisants pour combler la maigreur scénaristique de Torden ("tonnerre"). On devine tout à l'avance. Dommage. Andre Ovredal nous a déjà offert Trolljegeren, espérons qu'il continue à s'intéresser au folklore de son pays malgré tout.

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Une heure et demi de sermons de jaysus. Nope. Et l'histoire est amorphe, alors qu'il y avait du potentiel.

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Quand la SNCF essaie de rejeter tous ses torts sur le dos d'un démon.

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Vraiment pénible.

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Ce titre français est une catastrophe incroyable. Bon, le film n'est pas reluisant, mais c'est enfoncer le clou de façon injustifiée là.