Seb C. - Liste commentée : Joués en 2016

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En termes de game design, Mad Max est identique à 90% de la production AAA actuelle et ne présente a priori que peu d'intérêt. Mais en termes de sensations et d'ambiance, il se trouve un cran au-dessus. On sent que c'est Avalanche derrière le projet, qui a récupéré son savoir-faire acquis sur les deux premiers Just Cause pour livrer un jeu simple mais d'une prestance certaine. Pour un jeu normal, c'est plutôt pas mal et ça ne mérite sans doute pas plus de 6, mais pour un produit à licence généralement destiné à être torché pour faire de la thune, c'est un petit miracle qu'il convient de défendre.

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Après des mois d'early access, Dream se pointe dans une version finale extrêmement buggée et ce, dès l'introduction, ce qui est rarement bon signe. S'inspirant de Myst, le titre n'en a ni l'intelligence, ni le panache. Le concept est flou, les puzzles ne sont pas intéressants et la narration est à mon sens très pompeuse.

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Une amère déception. Les développeurs ont opté pour un side scroller avec caméra mobile qui trahit l'esprit des Oddworld originaux et, plus grave, nuit gravement à la jouabilité. Les énigmes en deviennent illisibles. Les déplacements, quant à eux, sont extrêmement fastidieux puisqu'ils ne fonctionnent plus par "cases" mais requièrent autant de précision. En plus de ça, le level design, entièrement nouveau, est très médiocre. Bref, il ne s'agit pas vraiment d'un remake, simplement d'un nouvel épisode raté qui essaye (péniblement) de faire de l’œil aux anciens.

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L'un des meilleurs jeux d'aventure/réflexion de tous les temps, et l'un des meilleurs jeux tout court tant qu'on y est. The Witness pose de nouveaux standards, simplement.

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Très partagé. Le jeu propose des combats dynamiques et fun, et l'idée des pions des autres joueurs qu'il faut recruter pour être plus fort est amusante. Le système de classe est également bien pensé et promet des centaines d'heures de jeu pour qui veut réellement développer des personnages surpuissants. Malheureusement, le quest design est complètement raté et renvoie aux balbutiements du J-RPG avec des quêtes incompréhensibles et complètement idiotes, les graphismes sont totalement dépassés et le feeling général est celui d'un jeu PS2 avec une ergonomie proche de la catastrophe (menus, carte, journal de quêtes...). Du coup, je ne le finirai jamais.

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J'y ai passé plus de 30 heures. Ce jeu est graphiquement sublime et procure des sensations extraordinaires tant qu'on reste à virevolter dans les airs en rase-mottes (armé de la wingsuit incluse dans l'extension payante Forteresse volante...). Pour le reste, on sent le changement d'équipe (les développeurs de Just Cause 2 se sont occupés de Mad Max) puisque sorti de sa beauté graphique et de sa jouissance dans la liberté de mouvements, le titre se viande sur l'essentiel des points de gameplay au point de constituer une véritable régression par rapport au 2.

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Plaisir coupable smartphone de l'année (et des précédentes), ce titre est étonnamment bien fait pour son support. Le côté persistant le rend encore plus addictif. A essayer pour les fans de Scrabble ou de tout autre jeux de lettres.

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Ce jeu est clairement l'un de mes tower defenses préférés, si ce n'est mon préféré. Super moche, réalisé avec des tiles RPG Maker, il reste pourtant très accessible, addictif et absolument brillant dans ses mécaniques qui combinent tower defense et RPG. On peut recruter, améliorer et équiper ses personnages (dont on choisit la classe), rejouer les niveaux dans des modes plus durs, ou même se taper tout un New Game + passionnant. L'histoire qui sert de fil conducteur est même très réussie, avec des héros attachants et une certaine qualité d'écriture. Un incontournable pour les fans du genre.

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Acheté en bundle promo avec Just Cause 3. Aussitôt joué, aussitôt oublié. Beaucoup moins bon que le précédent, pourtant déjà pas inoubliable. Trop de choix de design consensuels (pseudo-open world, craft, scoring du pauvre...), strictement aucun challenge même en mode survie, scénario crétin et situations rocambolesques incluant zombies, hélicoptères et soldats surentraînés.

(Voir critique troll)

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Le seul pré-requis pour pleinement profiter de ce city-builder remarquable est d'avoir un PC très puissant pour pouvoir continuer à agrandir sa ville après quelques heures de jeu. Tout simplement le meilleur jeu du genre, loin devant n'importe quel Sim City.

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Alors oui ça fait mal d'avoir un jeu de ce standing livré en épisodes, et oui ça fait mal de devoir se refaire en boucle les mêmes niveaux en attendant que les suivants soient mis en ligne. Pourtant, à l'heure actuelle et avec seulement 3 épisodes, cet Hitman s'impose déjà comme un incontournable pour qui aime le genre. Le level design est génial, les possibilités sont innombrables, on retrouve totalement l'esprit des premiers épisodes dans un écrin magnifique. Après le ratage Absolution, je m'incline devant cette spectaculaire remise en question de la part des développeurs et je recommande ce jeu à tous. Il s'agit peut-être déjà du meilleur de la série avec Blood Money. Comble de l'ironie, bien que pas encore disponible dans sa version complète, il est mieux fini que la plupart des AAA actuels sortant dans le commerce.

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Je m'attendais à plus de bouleversements après avoir retourné le jeu original, mais cette version Enhanced m'a satisfait. Les remaniements sont surtout visibles sur la toute fin du jeu, qui n'est bizarrement toujours pas très bien maîtrisée, pourtant refaire l'aventure est resté un véritable plaisir. On a droit à de sympathiques surprises, comme un grand nombre d'affrontements revus, de nouveaux ennemis dans les modes de difficulté supérieurs et d'autres joyeusetés qui parleront surtout à ceux qui comme moi ont joué à l'original. Je ne dirais donc pas qu'il s'agit d'une révolution par rapport à l'original, mais ses ajouts/révisions et le fait qu'il soit gratuit le rendent plus que fréquentable.

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J'ai aimé cette simulation de randonneur misanthrope jusqu'à ce qu'elle se transforme en drama tire-larmes linéaire, déjà vu et déjà joué. Ça a l'air intelligent au début, et ça se dégonfle sous le poids de sa propre prétention. Dommage.

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En fait, je n'ai pas joué à ce jeu, parce que je n'ai pas pu. Il faut savoir que cette version soit-disant définitive de Darksiders II a été commandée à la va-vite par Nordic Games après qu'ils aient récupéré les droits de la licence sur le cadavre encore fumant de THQ. Sur consoles, il paraît que ça peut aller, mais la version PC de ce "remaster" est tout simplement scandaleuse, entre les inputs foireux, les menus refaits sous Paint et autres joyeusetés d'un autre temps. A noter que j'ai eu ce jeu gratuitement, filé brutalement par l'éditeur sur GOG sans doute après avoir réalisé qu'ils ne pouvaient décemment pas faire payer pour une telle horreur. Préférez-lui la version originale.

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Que dire ? Le meilleur dual stick shooter de tous les temps. Maniabilité parfaite, esthétique de folie, frénésie du gameplay. Contrairement à ce que je craignais, avoir transformé les plans 2D des précédentes versions par des formes géométriques tridimensionnelles n'est pas un souci, c'est même une nouveauté qui change vraiment la façon de jouer sans alourdir le gameplay. Pour la version Vita, on sent particulièrement l'expérience du studio Lucid Games, habitué de la console qui réussit ici à faire un portage parfaitement fluide et complet pour un poids mémoire risible (moins de 100 Mo) compte tenu du contenu pléthorique.

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Très partagé pour ce jeu d'aventure épisodique "Telltale-like". D'un côté, ça reste un premier essai étonnamment réussi pour une petite structure, les personnages sont réussis, l'ambiance campus est crédible, la bande-son est envoûtante, le scénario est loin d'être bête malgré certains clichés. De l'autre, la mollesse terrible du déroulé, le manque de dynamisme des dialogues, l'extrême dirigisme du moindre chapitre, la très mauvaise exploitation du pouvoir de "remonter le temps" laissent un goût plus qu'amer en bouche. L'inspiration du film "L'effet papillon" est la plus évidente, peut-être trop. A l'arrivée, j'ai dû sacrément m'accrocher pour finir le jeu, qui se termine de plus sur un dernier épisode plein de fautes de goût et en contradiction avec l'idée de laisser le joueur faire ses propres choix.

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Mon premier dating sim, il fallait logiquement que ce soit un visual novel avec des pigeons. En fait, le jeu est un peu plus profond que le simple simulateur de drague, on incarne une collégienne au cours de son année scolaire où tout peut arriver, aussi bien un complot nucléaire mondial qu'une amourette avec un vendeur de beignets (j'exagère à peine). C'est n'importe quoi et c'est finalement rigolo, voire parfois émouvant, mais le concept n'est pas poussé assez loin. Finalement, le fait que les personnages soient des pigeons n'est quasiment pas exploité, ce qui entre en contradiction avec l'intention initiale des développeurs. Un bon moment malgré tout.

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Pour l'instant, c'est mon seul jeu multi en ligne de cette année. Simple, efficace, profond, hilarant, avec un code réseau bien optimisé.

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Ce n'est pas forcément un mauvais jeu, mais ce n'est pas un RPG. Les efforts des développeurs (notamment par l'ajout d'un mode survie) ne vont pas vraiment dans la bonne direction, transformant le titre en véritable objet mutant multi-genres. L'ensemble manque trop de cohérence et de focus pour être marquant, mais le bon mod set devrait suffire à en faire un jeu sympa.

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Je suis sincèrement persuadé que ce jeu tient l'un des meilleurs concepts de ces dernières années, tous genres confondus. Le mélange RPG/Tower Defense/Roguelike fonctionne à merveille et il ne faut que quelques parties pour comprendre les enjeux et élaborer sa propre stratégie. Dommage qu'après une vingtaine d'heures de jeu, le titre montre de sérieuses failles d'équilibrage et un certain problème de répétitivité mal compensé par un système qui manque encore un peu de profondeur. J'espère une suite un peu mieux calibrée et un chouïa plus riche, car on est littéralement à deux doigts d'avoir une référence absolue du genre (des genres).

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Mon crève-cœur de l'an dernier. J'ai vraiment essayé d'aimer ce jeu, attiré par sa beauté et son charisme apparent. Mais je continue de me faire éjecter par sa répétitivité assommante, son quest design grossier, son absence totale d'epicness et cette impression globale de me bâfrer d'une tambouille vulgaire et trop grasse. Je l'ai finalement terminé, mais je persiste à penser que ce jeu est terriblement surestimé et s'inscrit parfaitement dans la lignée des AAA actuels dont le principal but est d'occuper du temps de jeu au mépris de la qualité intrinsèque de l'expérience : pour un RPG, ça ne passe pas.

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Par rapport au jeu de base que j'ai trouvé assez ennuyeux, cette extension a le mérite de relever le défi avec des combats beaucoup plus tendus, et la progression est émaillée de très jolies cinématiques qui faisaient cruellement défaut, sans pour autant tomber dans le style excessivement poseur du 2. En termes de contenu, c'est un modèle d'extension avec un nouvelle zone grande et magnifique, des quêtes secondaires à foison et une invitation permanente à l'exploration. Le défi accru oblige également à être plus prudent en promenade et donne un véritable intérêt à la recherche des schémas d'armure de maître. D'une certaine manière, cette extension se hisse donc au-dessus du jeu original, mais l'aspect extrêmement répétitif des quêtes, le rythme toujours assez étrange (l'enchaînement des événements de la quête principale notamment, avec des phases de jeu dissonantes par rapport à la narration et aux objectifs du joueur...) la réserve, forcément, à ceux qui ont aimé le jeu de base.

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Un joueur désamorce une bombe sur son écran en suivant les instructions d'un autre joueur qui ne voit pas la bombe, mais qui est armé d'un manuel. Le concept est génial, l'exécution laisse encore un peu à désirer à cause d'une gestion de la difficulté foireuse (certains modules sont juste impossibles) mais dans l'ensemble on rigole bien. J'attends une suite qui fera moins reposer la progression sur un apprentissage par l'erreur, avec peut-être plus d'interactivité entre les différents modules et un côté moins linéaire.

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Malgré ses limitations (le fait qu'il ait été créé par un seul homme aide à les pardonner), Banished est un excellent city builder, calme, lent, paisible et demandant beaucoup de précision, comme un équivalent indé à The Settlers. La dernière version du mod Colonial Charter, qui enrichit considérablement le gameplay sans l'enlaidir, le rend encore plus passionnant et impossible à lâcher.

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Je crois qu'on en est arrivé au point où ce n'est même plus la peine de se demander si un Sonic est bon : cette série, empêtrée dans ses antagonismes et ses incohérences de gameplay (un hérisson super rapide obligé de ralentir toutes les cinq secondes), ne trouvera le repos que lorsque les développeurs accepteront une fois pour toutes de choisir entre vitesse et précision. Cet épisode est parfaitement représentatif des problèmes qui gangrènent la série depuis sa création. Étonnamment pourtant, j'ai trouvé le level design assez correct, ou en tous cas supérieur à ce que la série nous a offert depuis plusieurs épisodes. Par contre, c'est moche.

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Ceci n'est pas un jeu.

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Malgré des défauts de production évidents (maniabilité parfois hasardeuse, chargements lourds, séquences end-game laissant un goût d'inachevé), Cyan renoue brillamment avec ses origines. Nourri de l'héritage de Myst, Riven et Myst V, Obduction mêle adroitement un game et un level design brillants avec une histoire complexe et profondément romanesque. Un jeu intelligent, beau, qui cahote parfois, mais dont les qualités les plus fortes éclipsent à mon sens les défauts et peuvent même évoquer une certaine forme de génie, ce même génie qu'on a pu trouver dans Myst en son temps.

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En attendant Planet Coaster, ce jeu est toujours aussi chronophage et amusant. L'indispensable mod OpenRCT2, qui permet de centraliser le contenu des 2 jeux avec toutes leurs extensions, ajoute aussi le support des résolutions les plus larges, corrige des bugs, perfectionne la traduction française et se permet même des tweaks d'interface qui facilitent notamment beaucoup la création de cartes personnalisées.

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A la fois jeu de réflexe où il faut taper très vite sur les touches du clavier, et jeu basé sur les mécaniques des free-to-play infinis, Cook, Serve, Delicious manque certainement de finesse, mais il est tellement addictif qu'il est impossible à lâcher. Au final, j'y reviens régulièrement en espérant réussir une journée de service parfaite ou débloquer l'ultime équipement qui me permettra de faire patienter mes clients plus longtemps. Une drogue.

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Créé par 2 développeurs suédois, ce point'n'click au gameplay très classique a pour lui une DA incroyable et un scénario qui multiplie habilement les fausses pistes autour de l'identité de l'héroïne tourmentée par le massacre sauvage de ses parents. Fran Bow a une approche très fine, presque pédiatrique de l'enfance tourmentée, avec des tableaux tour à tour sinistres, oniriques, toujours très imaginatifs et passionnants à découvrir. Deux défauts, la trop grande simplicité de la plupart des énigmes et le final un peu trop sage.