Shôhei Imamura : Préférences

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Dérangeant, de la femme violée à celle qui mue, un destin retors qui brise les enclaves sociales si puissantes nippones par la voie du sang.

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Au temps du marasme éco, survie d’une fratrie au milieu d’une humanité révélée : des pires aux meilleurs. Ecce homo. Ecce Imamura. Splendide.

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De la passion sexuelle à la transgression amorale fantasmée, visage d’une société viciée s’aliénant dans le vicieux prétexte commercial.

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Aux confins du monde, un ancestral conte insulaire d’inceste, noro & source sacrée se joue, aveugle à la modernité qui échoit dieux & hommes.

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En l’âtre du creuset fendu, l’être en déréliction se niche et mue. Amoralité parée de pugnacité, (sur)vie d’affres dénuée de condescendance.

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Du Japon prolifère le pire, cochons et fous s’y font dévorer dans l’autophagisme social parasité par l’occupant glorieux. El Dorado malsain.

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いらっしゃいませ！Entrez voir un grand spectacle et les strip-teaseuses dignes de Tokyo !" Cinéma populaire du bas du corps I. s’éloigne du noble Ozu.

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En parallèle, l’Histoire, à des profondeurs différentes, horreur & résistance, survie & résilience. Le Japon et ses fascinants insulaires.…

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Se propage dans le terreau japonais un ennemi commun aux racines oubliées qui sans raison ni fard croît dans les aspérités. Morale atterrée.

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À la recherche de l’être disparu, le réel se démet, des faits en fiction de soi, au regard de l’Autre. Des nuées, la vérité fait naufrage.

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Aux «Ortifiées» du Japon, expatriées sexuelles sacrifiées de l’extension coloniale. O. témoin des « rien », femmes souillées, fange reniée.

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L’exil sans partage au profit dévié, capitalisé, abandon & mise au banc de ses enfants sans avenir… Du projet enterré au mensonge atterrant.