Si vous n'avez pas lu ces albums, vous aurez beau manger de la poutine à chaque repas et sacrer comme un bûcheron, vous ne pourrez pas prétendre connaître le Québec.

A LIRE ABSOLUMENT !!!
Derrière ces titres qui évoquent des livres pour enfants, Michel Rabagliati a caché une histoire fascinante traversant les quotidiens de Paul, au fil des âges. Entre anecdotes et rebondissements, humour et drame, la série des Paul entre sans problème dans le "top 3" de la bande-dessinée québecoise.

Tous les Paul sont disponibles à la bédévidéothèque, venez en emprunter un, et soyez assurés que vous reviendrez rapidement nous emprunter tous les autres.

La vie d'un petit village québecois il y a un peu moins d'un siècle, à l'époque où vivre à la campagne signifiait ne connaître Québec et Montréal que de nom.

En réalité cette saga magistrale est centrée sur l'histoire d'une vie, celle de Marie qui reprend le Magasin Général après la mort de son mari. Le Magasin Général c'est le seul magasin du village, et comme son nom l'indique, on y vend de tout.

Haletant, envoûtant, drôle, dramatique et tout simplement beau. Vous apprendrez beaucoup sur l'esprit Québecois en lisant cette longue série, pourtant réalisée par un scénariste et un dessinateur français.

Bon d'accord, au premier abord celle-ci ne semble pas vraiment traiter du Québec. Et en effet les chroniques et les carnets de Guy Delisle racontent plutôt ses pérégrinations d'expatrié autour du Monde : Corée-du-Nord, Birmanie, Israël... autant d'endroits qui ne rappellent pas vraiment le calme de la Belle Province.

Il faut dire que le montréalais Guy Delisle a une femme qui travaille pour l'ONG Médecins Sans Frontière, ce qui lui permet de faire le tour du Monde des zones en guerre avec son carnet, ses crayons... et sa progéniture.

Donc lire Guy Delisle c'est découvrir le Québec à travers les carnets de voyage d'un de ses meilleurs bédéastes.

Pour les aliens qui ne se seraient jamais suffisamment ennuyés à une réunion de famille pour aller piocher une BD dans la bibliothèque de tonton, les tuniques bleues c'est l'histoire du sergent Cornélius M. Chesterfield et le caporal Blutch.

Un sous-officier psychorigide et un soldat aux velléités de désertions récurrentes qui œuvrent, plus ou moins, au succès de l'armée de l'Union durant la guerre de sécession américaine.

Dans le tome 26, ces héros d'un grand classique de la BD franco-belge montent au Canada français sur les traces d'un vieux chercheur d'or.

Bon, on va pas vous présenter le personnage de Lucky Luke, on a un peu de respect pour vous quand même.

Dans le premier album de la série dessiné après la mort de Morris, les successeurs de celui-ci vont tenter de succéder à l'auteur de 110 histoires du cow-boy solitaire en l'emmenant au Québec.

Au cours de ses aventures chez les "irréductibles francophones", Lucky va y découvrir bien des mœurs étranges à son esprit de yankee. Citons par exemple au titre de cette exception culturelle, l'utilisation de sirop d'érable plutôt que de goudron pour punir les tricheurs au poker.

Du "comic strip" typiquement américain, mais en français, il n'y avait qu'un auteur québecois pour faire ça.

Sauf que Rupert K., son goût prononcé pour les cassettes pour adultes, les jeux vidéos et le complet cravate noir, ne ressemble pas trop à Snoopy.