SoundtraX

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Elliot Goldenthal.

Opéra funèbre orchestré durant les émeutes de L.A en 1992 ( suite à l'affaire Rodney King), cet Alien 3 est d'une rare complexité où la musique n'accentue pas l'émotion, mais EST une émotion !

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Trop souvent oubliée au profit de l'OST de Back to the Futiure dans la carière de'Alan Silvestri, cette OST est tout simplement excellente.
Revisitant son travail sur le film de McTiernan, Silvestri magnifie sa partition en la rendant plus ample, plus dramatique et en rajoutant un élément nouveau: le son tribal !
Ainsi dotée de furieuses envolées

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Faisant fi des années Disco (Friday the 13th Part III) ou des partitions orchestrales à la Williams (E.T), Cameron engage un obscur compositeur du nom de Brad Fiedel.
Celui-ci va donc se pencher sur ce qui parait être une série B de plus mais - sous l'égide d'un Cameron omniprésent - il va réussir à mélanger une tonalité mécanico-électrique (Main Title, Terminator Arrival, Tunnel Chase...) à des plages bien plus intimistes et/ou dramatiques (Sarah On Her Motorbike, Love Scene, The Coming Storm...).
En bref, cette OST hybride va donner son identité même au film.

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Plus orchestrale et plus ample que son modèle, cette OST du même Fiedel bénéficie d'un budget plus imposant...amoindrissant quelque peu son impact en regard du côté "brut" de l'originale.

Il n'empêche que - outre le Main Title "bodybuidé" -, on retiendra l'excellent Escape From The Hospital où se mêle le thème du T-1000 et une menace quasi-palpable, tout comme

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La BO se compose essentiellement de morceaux très axés Punk (When I Close My Eyes I See Blood de Madelyn Von Ritz mais surtout le Lion Share de Germ) ou rock (It's So Easy et In The Heat Of The Moment by Willy Deville, Hypnotize de Cripples et l'inclassable mais ô combien génial Lump de Mutiny.

Pour compléter le tout, la partie orchestrale (à la limite du sound-effect) du talentueux Jack Nitzsche (The Exorcist) achève de donner une texture sonore se mariant incroyablement au sujet principal.

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Dépité de ne pouvoir obtenir les droits de l'excellent album-concept de Gustav Holst "Planets", Nicholas Meyer engage le jeune Cliff Eidelmann et lui donne une simple indication: "inspire-t-en !".
C'est ainsi que le sublime Main Title est un superbe hommage au mpuvement "Mars" du Holst, alors que le reste de la B.O oscillera entre drame et action, avec un "End Title" rendant justice à l'immortel thème original d'Alexander Courage sonnant comme un adieu pour la team originelle (ce qui fut le cas, puisque dernier film avec Shatner et Cie tous réunis) avant de repartir vers Holst.

Bref, grandiose !

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Qui d'autre que Badalamenti auarait pu illustrer de cette manière le calvaire de cette pauvre Laura ?
Passant du bucolique "Best Friends" au dark/jazzy Pink Room, d'un Sycamore Trees assez désespéré au franchement flippant "Black Dog Runs At Night", Badalamenti and friends nous livre une pièce très diversifiée où toute une palette d'émotions s'offre à nous...

Excellent !

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Friedkin + Nitzsche = le top (voir Cruising).
L'OST du film est certes un patchwork de divers artistes mais c'est bien Nitzsche qui lie le tout.
Son "Iraq" est à ce titre emblématique (les accords stridents lugubres d'un violon semblables à des râles gutturaux précèdent le plus spirituel appel du Muezzin) et pour qui connait le film, c'est le frisson assuré...au contraire du galvaudé et surestimé Tubular Bells (entendu une paire de secondes dans le film, avant d'être repris après le dissonant mais terriblement efficace "Fantasia For Strings de Hans Werner Henze.

Exceptées mes réserves sur le Mike Oldfield (plus "disco" qu' "horreur psychologique"), je chéris cet étrange objet sonore où l'inquiétant "Five Pieces For Orchestra, Op. 10 d'Anton Webern joue des coudes avec le sombre "Polymorphia"

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Cliff Martinez (déjà à l"oeuvre sur l'excellent Traffic) se retrouve aux commandes (sonores) de ce film et laisse éclater tout son savoir faire.

Baignée par un tempo électronique assez mélancolique (rappelant le meilleur de la synthwave), cette OST apporte une gamme d'émotions très variées (mais souvent sombre) à ce récit où la douleur et la colère (compréhensible) du personnage principal est l'élément moteur du film.

Un peu oublié, martinez mérite pourtant que l'on se penche (au moins) sur cette BO franchement excellente.