Steven Soderbergh, l'As des Braquages

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Palme d'or inattendu au festival de Cannes 1989, Sexe, mensonges & vidéo s'avère particulièrement brillant, avec un scénario intelligemment écrit et une très bonne construction du récit, sachant créer une ambiance de plus en plus étrange, avec des thématiques plutôt bien traités, à l'image du vision du couple durant notre ère, ainsi que d’intrigants personnages, qui sont d'ailleurs tous très bien interprétés, notamment James Spader.

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Il y a de l'idée, on sent que Soderbergh s'amuse malgré un script limité, et au final l'essentiel n'est pas là, pas dans l'histoire, mais dans ses personnages et les situations provoquées. C'est eux qui tiennent ce film, les premiers comme les seconds rôles (Ving Rhames et Don Cheaddle notamment). Bon, le film atteint ses limites, il est notamment trop long pour le peu qu'il raconte et se perd par moment dans ses flash-backs, mais ça reste sympa et plutôt malin.

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Soderbergh sublime une simple histoire de vengeance pour en faire un thriller assez cool, où il mêle assez bien tension et mystère, avec des personnages existants, on croit en eux et on a envie de voir un génial Terence Stamp arriver au bout de ses fins. Derrière la caméra, ses petites expérimentations marchent, notamment le montage et quelques effets de styles, alors qu'il parvient à créer une ambiance assez prenante, mélancolique même.

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Avec Erin Brockovich, seule contre tous, Steven Soderbergh signe une oeuvre plutôt sobre, attachante et efficace sur le destin d'une femme face à un monde cruel et sans pitié, sachant parfaitement bien jonglé entre différents tons, et le tout étant portée par une excellente Julia Roberts.

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Avec Traffic, Steven Soderbergh propose un remarquable film choral, explorant divers lieux et maillons du trafic de drogue en Amérique, dans un style âpre et quasi documentaire. Les personnages sont intelligemment écrits et brillamment interprétés, tout comme le scénario et on se retrouve plongé dans une ambiance totalement prenante, à la fois âpre et violente tout en étant teinté d'un terrible réalisme.

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En signant Ocean's Eleven, Steven Soderbergh propose une version glamour du braquage, jouant habilement entre les tons et les personnages pour proposer une bien agréable aventure qui ne manque ni de charme, ni de suspense.

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Steven Soderbergh est un cinéaste étonnant, n'hésitant jamais à expérimenter, des fois ça passe, et d'autres fois ça casse, ici on est clairement dans le second cas, peu de choses fonctionne, les personnages ne sont guère intéressants et la plongée au cœur d'Hollywood guère passionnante et pertinente, et le cinéaste signe là une oeuvre assez faible, qu'on oubliera assez vite.

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Steven Soderbergh se lance dans un projet bien compliqué avec une relecture du Solaris de Tarkovski, il n'hésite pas à raccourcir l'oeuvre, pour se concentrer sur l'espace et le couple. Il démontre une vraie maîtrise dans ce huis-clos, parvient à créer une atmosphère fascinante, mélancolique et surtout à faire en sorte de ne pas être comparé au film original soviétique.

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Avec quelques nouveaux arrivants, Ocean's Twelve parvient à être une suite plutôt maligne, multipliant les rebondissements pour un film haletant d'un bout à l'autre, mené par le savoir-faire d'un Soderbergh qui, comme ses comédiens, se fait plaisir.

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C'est un drôle de défi que tente de relever Soderberg avec The Good German, film hommage au cinéma de l'âge d'or Hollywoodien et notamment Casablanca. Si tout n'est pas parfait, on retrouve un soupçon de mystère et une ambiance plutôt prenante, notamment grâce à des personnages ambigus, dont on peut tout de même regretter qu'ils se perdent parfois dans une intrigue trop confuse.

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Clôture d'une saga sympathique mais qui n'aura pas vraiment su se renouveler, Ocean's 13 déçoit, Steven Soderbergh semble avoir moins chercher à élaborer un casse parfait et peine à recréer l'osmose entre les personnages.

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Si le projet de Soderbergh est très ambitieux, il déçoit tout de même dans les grandes largeurs, où il se montre incapable d'insuffler un soupçon de romanesque et de souffle à son oeuvre, qui se révèle finalement trop longue et mal construite pour réellement surprendre et surtout intéresser, malgré des comédiens plutôt bons, notamment Del Toro dans un rôle assez compliqué.

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Si la seconde partie du destin du Che par Steven Soderbergh surpasse la première, ça n'en reste pas moins décevant, avec un manque de souffle et d'ambiance trop important pour être compensé par les quelques bonnes idées et malgré tout, un certain savoir-faire venant du metteur en scène américain, ce qui est bien dommage car le projet reste très ambitieux.

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Steven Soderbergh propose avec The Informant! une oeuvre plutôt intéressante et surprenante sur l'histoire de Mark Whitacre, lanceur d'alerte ambigu. Si ce n'est jamais transcendant, la maîtrise de Soderbergh rend le film efficace, il y a du rythme, quelques effets qui marchent plutôt bien, ainsi qu'un très bon Matt Damon. Et il y a même Biff Tannen, très reconnaissable, qui joue un petit rôle.

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Si le concept de base est plutôt intéressant, Piégée peine à vraiment sortir du lot, au contraire même, et on se retrouve face à un thriller mou qui ne vaut le coup que pour sa dernière partie et quelques expérimentation de Steven Soderbergh, qui n'est ici pas toujours bien loin de la caricature de son propre style, à l'image de la bande-originale et son utilisation ou encore les filtres.

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Steven Soderbergh nous emmène dans l'univers du strip-tease masculin pour une oeuvre assez mineure, jamais vraiment transcendante mais qui demeure sympathique à suivre, avec toujours un certain savoir-faire derrière la caméra, et ici de bons comédiens devant, Channing Tatum et Matthew McConaughey notamment.

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Avec ce thriller sur la psychopharmacologie où l'on suit le destin et l'évolution d'un psychiatre et de sa patiente, Soderbergh arrive à proposer un film passionnant et à insuffler à son récit une atmosphère mystérieuse, parfois même fascinante qui rend l'oeuvre encore plus captivante, avec une jolie et sophistiquée mise en scène ainsi que de très bons comédiens, sachant tous se fondre dans d'intrigants personnages.

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Pour ce qui devait être sa dernière oeuvre, Steven Soderbergh parvient à capter avec un certain savoir-faire la vie et l'âme d'un artiste grandiloquent et de sa relation avec jeune homme, qui oscillera entre passion et dispute. Tout n'est pas parfait, notamment dans l'émotion quasi absente, mais cela reste intéressant, avec un contexte passionnant et de très bons comédiens, malgré la difficulté des rôles.

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Sortant de sa courte retraite, Steven Soderbergh réalise un nouveau braquage, nous emmenant dans l'Amérique profonde et rurale, en compagnie de personnages atypiques, pour proposer une oeuvre maligne et amusante, sachant faire dans la simplicité pour mieux nous embarquer dans cette aventure, et c'est un vrai plaisir !

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Se concentrant de plus en plus sur la télévision par rapport au cinéma, Steven Soderbergh signe avec High Flying Bird une oeuvre au partie pris visuel plutôt intéressant car tourné avec un smartphone, et au sujet qui l'est tout autant. Il s'intéresse aux conséquences pour les jeunes joueurs et agents du lock-out NBA, et par ce biais à l'univers parfois toxique qui entoure les jeunes talents. Tout n'est pas parfait, il y a notamment un léger manque d'ambition scénaristique, mais l'ensemble reste convaincant, le cinéaste démontrant à nouveau son savoir-faire et dressant des portraits intéressants, à commencer par l'agent et son joueur, et dépeint assez bien les coulisses de cet univers. On notera d'ailleurs les apparitions de quelques jeunes joueurs NBA, à l'image de Donovan Mitchell ou Reggie Jackson.

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Depuis qu'il est sorti de sa retraite, Steven Soderbergh multiplie les projets, et ce n'est pas déplaisant tant le cinéaste est doué.
Mais ici, il se montre moins impérial qu'à l'accoutumé, proposant un film plus confus, peinant à rendre les personnages intéressants et/ou attachants, et surtout appuyant bien trop ses propos, ce qui se ressent aussi dans le jeu des comédiens, qui ont tendance à en faire un peu trop.
Enfin, ça reste tout de même un minimum intéressant, avec de bonnes choses et quelques séquences relevant, parfois, le niveau.