Sur la route de Corto Maltese

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Album 6: 1918-1920 Le contexte géographique influence beaucoup l'appréciation d'une aventure du marin, et forcément, la Sibérie enneigée ainsi que la Chine ont mon suffrage. Un retour réussi de Raspoutine (après son intervention en demi-teinte sous le signe du Capricorne). Graphiquement, c'est irréprochable. La narration n'est pas en reste avec ce génial épilogue. Pour finir, mention à la citation de Rimbaud, ça fait toujours classe et ça compense le manque d'onirisme de cet excellent épisode.

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Album 1: 1913-1915

Passionnant d'un bout à l'autre. Une pure fresque d'aventure qui montre que la bande dessinée peut être aussi puissante que la littérature et probablement une des voire la meilleure introduction d'un personnage.

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Album 7: 1921
La nuit vénitienne ensorcelante... Bien que graphiquement inférieur à Corto Maltese en Sibérie, Pratt capture finement l'atmosphère de Venise tout en livrant un conte où un symbole teutonique cache une énigme, un mystère, une aventure aussi... Seul hic: on se perd un peu dans les noms du passé. Reste qu'encore une fois, Pratt sait s'appliquer sur ses dernières pages. J'irais bien refaire un tour à Venise, moi...

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Album 4: 1917-1918

L'onirisme de ce tome offre une dimension envoûtante aux aventures du marin maltais au sein d'une période de guerre. En résulte une force poétique des plus saisissantes.

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Album 5: 1918

Le personnage de Cush donne tout l'ampleur à ces aventures africaines, excellent alter-ego pour notre cher Corto.

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Album 9: 1923...
Probablement le Corto le plus sensuel. Certaines pages sont dans les plus belles de Pratt. Ajoutons l'atmosphère de Buenos Aires... Et c'est fou ce que Corto a un don pour foutre le bordel peu importe où il débarque.

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Album 3: 1917...
La Lagunes des Bons Songes est le segment au-dessus du reste par sa poésie et qu'il montre la force de Pratt en tant que conteur. Le reste est plaisant, mais n'enrichit guère le personnage de Corto Maltese.

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Album 2: 1916-1917

Dans le même environnement que la Ballade de la Mer Salée, ces aventures enfonce le clou pour dessiner le caractère de Corto Maltese: un marin romantique, mais jamais sentimental.

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Album 11: 1925...
Une ultime aventure étrange, laissant la part belle à l'onirisme. Je vois justement ce tome comme un songe, comme s'il n'était pas une part de la réalité, mais une éventualité, une rêverie mélancolique provoqué par une musique lointaine, d'un autre temps. Ce n'est pas vraiment la fin. C'est juste la grâce provoqué par les mythes et leurs croyances, ce qui fait un peu l'essence de Corto Maltese.

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Album 8: 1921-1922
Pour le thème du double, pour la danse de Corto et de Raspa, pour Raspoutine parlant de Corto et de l'amour, le tout dans une aventure intéressante, malgré un rythme quelque peu bancal.

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Album 10: 1924...
Un tome audacieux explorant sans concession l'onirisme et le monde des contes et des fables. Charmant, mais parfois un peu bancal et verbeux. Doit probablement être meilleur lors d'une seconde lecture, s'en suivra une hausse, c'est évident!

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Album 0: 1904-1905
La petite préquelle sympa. Appeler ça "La jeunesse de Corto Maltese" est un peu du foutage de gueule, "La rencontre entre Corto Maltese et Raspoutine" aurait été plus juste, parce qu'on n'apprend rien de la jeunesse du marin, on frôle quasiment le fan service. Mais on y trouve un peu de plaisir malgré tout face à de belles lignes. Et puis, si on est fan de Raspoutine, c'est royal.