TOP 10 Des albums de 1997

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Ah, Coal Chamber... le groupe que je considère comme étant le troisième fer de lance du Neo metal. Apparu après Korn et Deftones, Coal Chamber dévoile un Neo metal, plus sombre, parfois plus "metal", la voix de Mr Bradley Dez Fafara, étant beaucoup plus roque que celle de Jonathan Davis ou Chino Moreno. On retrouve tous les codes du Neo: le groove de la partie basse/batterie, des parties de guitares simples, le tout accordé très bas. Une alternance entre passages "calmes" et passages "bourrins", des mélodies malsaines, des codes esthétiques se rapportant parfois à l'enfance. Coal Chamber reprend tout ça, et l'assombrit, empruntant parfois certains codes de la scène goth.

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Qu'est ce que j'étais fier de l'avoir des semaines à l'avance en Belgique cet album ! Qu'allez nous proposer Chino et sa bande dans ce second album ? Un album qui affine le style du groupe, un peu moins bourrin, un peu moins de phrasé "hip hop", le groupe s'oriente petit à petit vers ce qui va faire la carrière de Deftones, mais à l'époque, on ne le sait pas encore.
Le groupe se permet d'avoir pour invité Max Cavalera, sur le titre "Head up"!
A l'époque en studio, travaillant sur son nouveau projet : "Soulfly" (dont nous apprendrons le nom lors d'un show de Deftones feat Cavalera, lors de l'émission Nul Part Ailleurs de Canal+ en avant première !) le Max se faisait rare, désiré. Ce qui a donné encore plus d'importance à ce featuring !
Cet album est un tournant dans la carrière de Deftones, il les a propulser sur le devant de la scène Neo metal, toute jeune, au côté de Korn !

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Une véritable boule d'énergie, Rap metal, jamais égalé par le groupe !
J'ai découvert celui ci, comme beaucoup, d'abord sur scène. A l'époque Limp Bizkit ouvrait pour Korn sur la tournée de "Life is peachy", l'album n'était encore sorti nul part ! Un claque dès les premières notes ! Ouvrir pour Korn à cette époque, c'était devoir faire exploser la salle, le deal était rempli. Les mêmes sensations sont réapparus lors de la première écoute de l'album. Celui ci a eu la chance d'etre produit par le futur grand maitre de la prod' neo: Ross Robinson.
Un son, gras, parfois crade, lourd, (rappelant le punk, le grunge...) possédant une énergie qui retranscrit parfaitement les sensations du live, on dit que celui ci eut été enregistré en quelques jours, ce qui doit être en partie responsable, du son et de l'énergie retranscrite.
Beaucoup se souviennent de la reprise de Georges Michael "Faith", je préfère me rappeler de "counterfeit", "pollution" pour ne citer que ça ! Un album "sincère", peut être le seul de la carrière de Limp Bizkit.

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Mon album de l'été 97 ! la rencontre de la scène "metal/rock alternatif" au sens très large, et de la scène electro ! Après un "Judgement Night" créant des duos entre la scène "metal/rock alternatif" et la scène "hip hop" quelques années plus tôt, une nouvelle expérience de ce genre n'était pas de refus ! Au programme: Marilyn Manson, The Prodigy, Tom Morello, Roni Size, Slayer, Korn, Atari teenage riot, Incubus, Moby, Henry Rollins, Metallica... pour ne citer qu'eux ! Un évènement, une expérience unique, hélas.

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Un cas d'école que ce "S.C.I.E.N.C.E.", sorti après un premier album plus "funk/fusion" et un Ep "enjoy Incubus", on ressent une influence dans cet album, ovni dans la discographie d'incubus. Cette influence ? La tournée commune avec Korn et The Urge. Ce brin de folie supplémentaire boostant la fusion du groupe et les faisant se frotter à un style un peu plus métallique, les cataloguant, un peu trop rapidement de membre de la scène "Neo metal", cet album est le plus bourrin dans la discographie du groupe, allant parfois lorgner sur les plate bandes de Mike Patton, parfois sur celle des Red Hot, ou celle du Neo, cet album aurait mérité un petit frère fou, ce qu'hélas pour certains, heureusement pour d'autres, nous n'avons pas eu.