TOP 25 FILMS, ET EN MAJUSCULE S'IL-VOUS-PLAIT (ou la liste qui rend hommage à Star Lord alias Peter Quill)

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Assurément l'un des films les plus aboutis esthétiquement, référence avouée des Christopher Nolan et autres Frank Darabont. Blade Runner a marqué à jamais son empreinte dans le septième art et reste l'une des plus belles merveilles de ce monde.

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S'il n'y avait que la séquence de braquage... Même pas : c'est l'ensemble de ce film qui rime avec "perfection". Tout y est parfaitement maîtrisé, du casting au filmage en passant par la montée en puissance de ce polar décidemment intemporel et insurclassable. Robert De Niro et Al Pacino sont au sommet de leur art, et personne ne peut demeurer insensible aux dernières minutes parmi les plus poignantes qu'il m'ait été donné de voir sur un grand écran.

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Les détracteurs de Gladiator parleront d'erreurs historiques invraisemblables : c'est qu'ils n'ont décidement rien compris à ce film. Ridley Scott signe un chef-d'oeuvre incontestable, oscarisé à raison, avec un Russell Crowe en état de grâce et une musique de Hans Zimmer qui n'a jamais atteint un tel degré de perfection depuis. Il y eut un avant et un après Blade Runner ; Gladiator en a fait de même. Point final.

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Les 16 premières minutes parlent d'elles-même. Conan le barbare reste le sommet cinématographique de l'heroic fantasy, porté par une musique absolument inoubliable et des plans larges d'une beauté renversante.

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Terminator & Terminator 2 : Le Jugement dernier

Entre Terminator et Terminator 2, mon coeur balance. Mais avantage à Terminator, l'un de mes plus vieux souvenirs de cinéma, une claque monumentale, le début d'un amour inconditionnel pour le genre de la SF qui a perduré depuis.

Pour l'anecdote, Terminator 2 représente l'un des plus grands moments que j'ai vécu dans une salle de cinéma aux côtés de Jurassic Park. Découvrir le T-800 baignant dans les flammes sur grand écran alors que j'ai 11 ans, c'est une image qui me hantera jusqu'à ma mort.

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Après le fameux pourliche à donner à la serveuse, Tarantino remet le couvert et nous emporte dans un dialogue sur le massage de pied. Pulp Fiction reste son film au scénario le plus abouti, au casting le plus ecclectique, et à la maestria la plus éclatante.

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Qui n'a pas été terrorisé par l'océan après avoir vu Jaws ? Depuis 1985 et la première fois que j'ai vu ce film, certainement pas moi. Et c'est là la preuve indéniable que Spielberg a réussi à atteindre des sommets de terreur.

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La trilogie originale

Parmi les premiers films à m'avoir fait rêver d'un ailleurs, la première trilogie de Star Wars est un monument du septième art qui a tout changé dans l'industrie du cinéma, pour le meilleur et pour le pire. J'aime à croire que L'Empire contre-attaque restera à jamais dans les annales et que bien après notre mort on parlera encore du travail de Lucas. J'aurai du mal à le préférer à l'épisode IV, mais si je devais n'en choisir qu'un seul, ce serait celui-là.

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La trilogie des années 1980

Le premier film d'aventure de mon enfance dont je n'ai jamais trouvé l'égal malgré les Momie, les À la poursuite du diamant vert, les Benjamin Gates. Faut quand même admettre qu'Harrison Ford chie la classe comme aucun mec avant lui, et que ni Spielberg ni Williams ne sont en reste tant le premier volet des aventures d'Indiana Jones est un must see / must have / must love du grand écran.

Pas mal de monde a du mal avec Indiana Jones et le Temple maudit, mais pour ma part je l'adore tout autant. Sa noirceur rompt avec la folie douceâtre des deux autres volets, ce qui le rend d'autant plus unique.

Indiana Jones et la Dernière Croisade est la petite cerise sur le gâteau. Une touche d'humour qui fait mouche quelque soit l'âge où on le regarde, avec un Sean Connery mémorable et des nazis très... naziesques.

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Personnellement je n'ai jamais cru en l'existence des dinosaures. Déjà et avant tout parce que je n'en ai jamais vu. Jusqu'à Jurassic Park.

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Ben-Hur est l'un des films majeurs qui m'a fait m'intéresser de très près aux épopées, tant pour le plaisir que pour les études universitaires. C'est un voyage inoubliable où drame, aventure, action et religion se croisent et s'entrecroisent dans une histoire bigger than life. Charlton Heston, qui m'avait déjà marqué dans La Planète des singes, signe ici une prestation qui habite ma mémoire chaque fois que je pense aux grands acteurs du septième art. Quant à la mise en scène, ce qu'a réussit à faire Wyler en 1959 avec les moyens à sa disposition est tout simplement spectaculaire.

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Touchant, sincère, profond, Rocky a réussi l'exploit de me faire adorer un film parlant de la vie d'un boxeur alors que la boxe est un sport qui m'indiffère, justement parce que ce n'est pas un film sur la boxe. Les compositions de Bill Conti ont immortalisé les déboires de cet homme au point qu'aujourd'hui "Gonna Fly Now" a depuis longtemps dépassé le cadre du cinéma : or, quand bien même on peut ne pas apprécier Rocky, il faut reconnaître que peu d'OST peuvent se targuer d'avoir eu une telle portée.

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La trilogie

Je n'avais qu'une attente envers la trilogie du Seigneur des anneaux : que Peter Jackson m'immerge sur grand écran dans les aventures littéraires qui ont bercé mon enfance. L'Oeuvre de Tolkien y ayant une importance prépondérante quant à mes goûts d'aujourd'hui, je l'attendais donc au tournant... et je n'ai pas été déçu l'ombre d'un instant. L'incroyable intelligence de réécriture du scénario afin de condenser au mieux 1000 pages d'aventures en Terre du Milieu est d'autant plus impressionnante que les scénaristes ont su en préserver l'essence des livres malgré la réorganisation temporelle du récit. Sûrement l'adaptation qui m'interpelle le plus, à la fois fidèle et différente, mais puisqu'adapter c'est trahir, alors je pense que cette trilogie est la plus brillante trahison de l'histoire du cinéma.

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La grande force de ce film est de naviguer d'un genre à l'autre sans qu'aucun des segments ne jure avec le suivant. Entre SF et Fantastique en passant par le genre de l'americana et du thriller urbain des années 70, Superman est une immense réussite qui nous permit de croire, il y a plus de 30 ans, que l'homme pouvait voler.

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L'histoire d'amour la plus poignante de l'histoire du cinéma, ne cherchez pas plus loin, elle est là. David Lean signe trois ans après Lawrence d'Arabie cette histoire incroyable d'un poète déchiré par l'amour de deux femmes qui ne sera brisé ni par la Révolution russe ni par l'impartiale velléité du temps qui passe. Un drame intemporel servi par le regard hypnothique d'Omar Sharif, la présence magnétisante de Julie Christie et porté par une mise en scène aussi profonde qu'intelligente. En un mot : bouleversant.

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Je suis rarement convaincu par les films de gangsters : ils sont trop souvent limités, manichéens, répétitifs, ne comptant que sur des personnages forts avec des acteurs de premier plan pour faire tenir la baraque. Si bien sûr Le Parrain est bien plus que cela, il est un film que je lui préfère sur tous les points : Les Incorruptibles est manichéen mais joue finement sur la frontière entre le bien et le mal ; entre Robert De Niro, Sean Connery, Andy Garcia et Kevin Costner, tous en pleine forme, on ne peut pas fustiger la faiblesse du casting ; mais surtout, c'est la griffe de De Palma sur le genre qui est incroyable, ne serait-ce que durant la séquence où Jim Malone recevra la visite d'un "foutu rital" à son domicile. Bref, Les Incorruptibles est à mes yeux LE film à voir pour voyager l'espèce de 2H dans les années 1930, des années fascinantes et rendues fascinantes depuis près d'un siècle par Hollywood.

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Les Batman de Tim Burton

Batman est l'un des films de mon enfance qui aujourd'hui encore m'émerveille et m'enchante. Un Jack Nicholson au sommet de son art, un Michael Keaton impérial (le meilleur Bruce Wayne à ce jour), et une Kim Basinger étourdissante de beauté... Conjugué à la prodigieuse musique de Danny Elfman et au style graphique sans égal de Burton, ce Batman a tout du film culte.

Batman, le défi représente un plaisir esthétique immense tant le film est d'une beauté incommensurable. Burton a su aller encore plus loin et réaliser une oeuvre pleine et entière qui ne souffre d'aucun défaut. Le seul détail me faisant préférer le premier est la présence du Joker.

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Le pendant SF de Jaws, à la fois claustrophobe, angoissant et fascinant. Une intelligence de mise en scène hors du commun, des décors à couper le souffle, un jeu sur les distances focales qui n'a pas son pareil pour un tournage aussi confiné... Les qualités ne manquent pas à ce premier volet d'une saga qui marquera durablement l'histoire du cinéma.

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Du fun et du rêve, c'est l'essentiel de ce que vend Retour vers le futur. Mais il le fait avec un tel brio, une telle passion et un tel amour du cinéma qu'il en devient touchant en plus d'être entraînant. L'écurie de Spielberg ne pouvait pas avoir un meilleur représentant que Zemeckis à travers les aventures de Marty McFly.

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L'un des plus grands chocs graphiques que j'ai jamais eus sur grand écran, en plus du choc émotionnel et musical. J'ai toujours dit que faire des films de requin après Jaws était devenu compliqué pour ne pas dire inutile ; je pense que faire des films de vampire après ce Dracula-là l'est tout autant.

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Pour ne pas m'étendre sur ses qualités (mise en scène, Joker, utilisation de l'IMAX, blabla), je vais simplement énumérer un fait qui justifie la place de The Dark Knight dans ce Top : il est le film que je suis allé voir le plus grand nombre de fois au cinéma. Onze fois, pour être précis. Soit une de plus que Heat.

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Redécouvert très tardivement sous l'impulsion de Bapman, Le Bon, la Brute et le Truand a été un véritable coup de coeur à l'approche de mes 30 ans. Si le western était un genre qui m'intéressait très peu jusque là, c'est nettement moins le cas depuis une dizaine d'années quand bien même j'ai davantage d'affection pour le western spaghetti et le western crépusculaire (Ah, Impitoyable...) que pour le western du cinéma hollywoodien classique. Et puis bon, il faut savoir que le monde se divise en deux catégories : ceux qui mettent Le Bon, la Brute et le Truand dans la liste de leurs films préférés, et ceux qui creusent. Et vu que j'ai pas de pelle...

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Que John Carpenter n'ait pas une place dans mon Top 25 aurait été aberrant. Cela se joue entre The Thing et New York 1997. Avantage au second qui malgré son côté cheap peut se targuer d'une ambiance à nulle autre pareille et d'un personnage plus badass que badass.

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Une épopée pour laquelle j'ai énormément d'affection de par ses personnages attachants, son OST pleine de mélancolie, et un Mel Gibson qui n'aura jamais été aussi bon devant la caméra comme derrière.

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Bien sûr, les grands films sur la Seconde Guerre mondiale ne manquent pas : Le Jour le plus long, La Ligne rouge, Jeux dangereux... Mais s'il y a bien un réalisateur qui a su raconter cette période de l'histoire avec un regard troublant, original et puissant, c'est bien Steven Spielberg. Son Il faut sauver le soldat Ryan s'ouvre sur la plus brillante séquence jamais réalisée sur le sujet du débarquement, mais c'est à La Liste de Schindler que j'attribue les moments les plus poignants que le cinéma ait à offrir sur le sujet. Le finale est à ce titre d'une rare intensité qui restera gravé dans ma mémoire jusqu'à la fin de mes jours. Du grand Liam Neeson. Du grand Ben Kingsley. Du grand Steven Spielberg. Du grand cinéma.