Tabagies

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Le héros et narrateur, vendeur d'assurances, entretient une relation amicale avec son collègue et supérieur chargé des enquêtes sur les arnaques. Leur complicité est symbolisée par le rituel qui conduit le héros à allumer systématiquement le cigare de son patron démuni d'allumettes. A la toute fin du récit, alors que le héros s'effondre après avoir terminé ses aveux, le rituel se renverse, son patron lui allumant sa cigarette.

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Désamorçant la rixe imminente entre deux clans, Sterling Hayden emprunte une cigarette à l'un, du feu à l'autre, et profère de fortes paroles sur le peu qui est nécessaire pour vivre. Un sommet.
https://youtu.be/1oae-SElkYk?t=607

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Le film n'est pas extraordinaire, mais il faut entrevoir dans un rideau de fumée ce visage si beau qu'il en est inhumain .
https://youtu.be/6Iys-Ykx1NM?t=77

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Ici, la cigarette, le geste pour l'allumer et sa fumée deviennent des prolongements du corps féminin sublime, qui en étendent l'onde de séduction.
Merci Aurea pour cette suggestion et ce lien qui permet de s'hébéter de l'image affolante.
http://bit.ly/1Sje9S2

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Une scène au cours de laquelle la cigarette suit le rythme des échanges tantôt amènes (Bogart allume la cigarette de Bacall), tantôt tendus (elle la tasse nerveusement dans le cendrier),entre les deux personnages.
https://youtu.be/LF_chuSy9G4

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BB ne fume pas souvent; ne pas manquer cette apparition!
https://youtu.be/jT9ckU1W2jE?t=67

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Merci à shiningjane qui m'en fait découvrir la superbe scène finale. Ce que Paul Henreid fait là alors que je le croyais parti avec Ingrid Bergman à la fin de "Casablanca", c'est une autre histoire. Offrande d'une cigarette, fumerie en commun, délicats symboles d'un lien plus profond dont il ne faut pas trop vite serrer le noeud. Peut-être Rossellini s'est-il souvenu de ce dernier plan sur le ciel étoilé pour "Stromboli".
https://youtu.be/2-KGiwGn1d8

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Chef-d'oeuvre parmi d'autres de Welles. "What can I do for you?" On a ici une mise en abîme, par la relation entre les personnages joués par Welles et Dietrich, de la création cinématographique en jeu dans ce film, consistant en temps presque "réel" à remixer les mythes à peine construits du cinéma, comme celui de Marlène Dietrich, comme ressortie d'un ange bleu vieilli pour renouveler son mythe usé, face au mythe nouveau, qu'incarne Janet Leigh, dont Hitchcock n'aura plus qu'à se resservir deux ans plus tard dans "Psychose" (emprunt de l'idée de ladouche).
https://youtu.be/hRSQ9JAAVFM?t=634

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Encore une excellente suggestion d'Aurea. Voici un chef-d'oeuvre où l'on nage dans la fumée, celle qu'expirent les désoeuvrés de cette ville coloniale. Mais la cigarette joue là encore un rôle médiateur clé dans la relation amoureuse qui est au coeur du récit.
"Elle" commence par mettre dans un mouchoir la cigarette qu'il lui offre pour l'aborder, prétextant qu'elle ne fume pas:
https://youtu.be/Fw-w6moAF5Q?t=91
Plus tard, alors que se constitue dans le huis-clos du yacht le périlleux couple à trois, c'est elle qui tente de le séduire, en lui demandant une cigarette "I smoke now":
https://youtu.be/Fw-w6moAF5Q?t=837

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Encore Aurea pour un film incontournable dans cette sélection. Cette courte mais exquise scène, presque détachable de tout contexte, suffit pour s'en convaincre.
https://youtu.be/Rzd-RQSeTLI

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Confrontation entre le père sans fils et le fils sans père; grandiose.
https://youtu.be/ELxr5asAe-4