Ti fou dé ma gueule là non ?

Annotation :

Y'a un moment où ça devient effrayant : des miliciens, héros de la nation ?

En d'autres périodes, ce film serait apparenté à une propagande mussolinienne.

Mais on va me parler d'anachronisme. Soit... Il reste que pour moi le patriotisme (économique, sentimentaliste) est l'ennemi de la liberté, et ça c'est intemporel. Etre enfermé entre quatre murs ou quatre frontières, n'a pas d'importance quand on a que ses mains pour vivre, quand on n'a aucune responsabilité dans les processus économiques et sociaux, quand on est dépossédé du moindre gramme qu'on produit. On ne peut être dépossédé d'un sentiment qu'on ne possède pas.

Annotation :

Dans l’une des scènes du film, on voit l’un des soldats condamnés à mort tenter de se rendre aux Allemands en criant « Ne me tuez pas ! Je suis corse, pas français ! ».
Une polémique s’en est suivie en Corse, d’autant plus que le personnage était veule, lâche et sournois.
À l’origine, le soldat devait être marseillais, mais le réalisateur a choisi d’en faire un Corse parce qu’il, explique-t-il, voulait à tout prix filmer la beauté de l’île (et non créer une polémique).

Le film a été retiré des salles de cinéma en Corse dont celles de Propriano, suite à des nombreuses critiques à l’égard d'une phrase choc prononcée par un des personnages, Ange Bassignano : « je ne suis pas français, je suis corse, moi ».
Beaucoup de Corses se sont portés volontaires pour servir dans l’armée française durant la Première Guerre mondiale ; cette phrase porterait ainsi préjudice à leur mémoire.

Annotation :

Etre professeur peut se faire du jour au lendemain (ah ouais jvais faire prof, c'est cool).
Ok.

◘ Apprentissage du karate en cours. Avec un prétexte féministe en troisième plan (au fond, prenez le couloir de gauche en sortant).
◘ Se servir de l'empathie comme d'une arme pour attirer l'attention et créer une sympathie. Aucune distance. Aucune pédagogie. Aucune autorité. Aucun plaisir.
◘ Des exemples et illustrations inadaptés : les travaux principaux parlent de narcotrafiquants et de mort.
◘ Tout le budget de l'école bouffé au bout du troisième cours : les élèves deviennent alors comme des otaries à récompenser si elles font des belles pirouettes dans leur Marineland. Toutes les améliorations comportementales des élèves sont assujettis aux compliments et pire, au chantage. Les récompenses existent pour attirer l'attention puis les élèves sont sevrés.
◘ Par contre, la classe est pleine. Jamais d'absentéisme ! Mais tous branleurs.

La seule chose qui est vrai dans ce film, c'est qu'on envoie bel et bien des professeurs peu matures et sans formation devant des classes difficiles dans un système capitaliste qui se sert de tous, profs comme élèves.