Tiens ... J'ai mis 7 ...

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Ce film est placé en tête de liste, non pour ses qualités intrinsèques, mais peut-être par ce qu'il représente au mieux tout ce qui correspond à la note 7 - et qui se vérifie d'ailleurs à travers les notes proposées par une majorité de SensCritiqueurs. Irréprochable ? Au plan du récit et de l'adaptation sans doute, il reste que la mise en scène peut être considérée comme très basique, voire plate. Mais ce défaut est largement compensé par l'affrontement dantesque entre les deux monstres sacrés - Gabin et Brasseur.

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Exemple excellent - celui qui pourrait le mieux justifier du début de ma critique, "une note", lâche - ou plus encore de mes hésitations (de l'envie de partir à un intérêt bien plus que fort), pendant le film et plus encore par la suite. A ce jour je penche beaucoup plus du côté du 8 (et il n'est pas impossible que la note soit modifiée avant que la liste ne soit bouclée).

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Le film prometteur.
Une autre découverte très récente : certes les défauts ne manquent pas, entre l'accumulation des références, certains temps plus faibles ou un peu stéréotypés (la forêt comme lieu du paradis perdu), la confusion des genres (mais là cela participe sans doute de la profonde originalité du film) - mais ils pèsent infiniment moins que les trouvailles et que les promesses.

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La note susceptible d'évolution.
Je reconnais avoir du mal avec Jacques Tati - en particulier avec sa tendance à souvent étirer des petits gags, à les faire traîner en longueur (c'est surtout vrai pour les Vacances de M. Hulot) Le 7 ici n' a pas pour but de me protéger des foudres des admirateurs de Tati. C'est en fait la reconnaissance, qui n'a certes pas été immédiate, d'une véritable originalité, posée comme telle dans ce film (et non par un écrit théorique) - comme une manière d'art poétique : le traitement du récit, l'alliance entre humour et poésie, la réflexion à la fois légère et profonde et des techniques proprement cinématographiques vraiment personnelles.
Le 8 n'est pas loin..

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Plus de 20 ans après, la surprise, le côté OFNI demeure - mais de façon plus atténuée. Le film en fait subit les aléas de l'histoire et du temps : la nouveauté s'estompe, les tonalités ont été reprises et amplifiées par d'autres, les longueurs et les approximations (surtout après un début particulièrement percutants) sont plus criards. Le film souffre ainsi du syndrome Hara Kiri : dès que tous les jeunes se sont mis à pratiquer l'humour initialement très neuf et très sacrilège inventé par Choron et ses acolytes, le journal a perdu sa raison d'être ...

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Un autre exemple des effets du temps : il y a quelques années, la réelle originalité du film, pour le traitement du récit, l'ambiance et l'écriture cinématographique, m'avaient réellement séduit - avec uhne note qui n'aurait pas été loin de 10. Aujourd'hui ses défauts sautent aux yeux : faiblesse du scénario (notamment pour sa dimension fantastique), outrances mal maîtrisées (tout ce qui touche le personnage du diable), interprètes (Rourke excepté) approximatifs ...

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Un autre film très paradoxal : plus que long, plus que bavard, construit sur le seul champ*contre champ - avec des fulgurances dans le dialogue qui font que l'on se laisse prendre (pas tout au long du film) malgré soi.
Je ne le reverrai pas de sitôt, mais j'ai peur, avec le recul désormais accumulé, que le caractère extrêmement réactionnaire et pas forcément original du discours (mais le spectateur pouvait être piégé par les qualités d'écriture, ou par le décalage, renforcé encore plus par une attente qui ne correspondait pas, entre l'optimisme délirant et provocateur de l'époque et le pessimisme très désenchanté du film), j'ai peur donc que ma perception en soit beaucoup plus négative.

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Nouvel exemple du dépassement d'un blocage (par rapport aux oeuvres précédentes du metteur en scène) - à travers le caractère confus, opaque, ambigu du discours et des perspectives de réflexion très fortes. Un très bon 7 donc, même si le point de vue de PT Anderson me semble encore très masqué.

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Comme uhne hésitation, dès la première vision du film - entre l'admiration habituelle, après nombre de films des Coen, et le sentiment qu'il y avait quelque chose de bancal, en particulier à travers le personnage (trop) magistral du mosntre à la coiffure de playmobil interprété par Javier Bardem. C'est la découverte, postérieure, du roman, qui m'a renforcé dans cette perception : le scénario est très fidèle au roman, mais précisément il surdéveloppe ce personnage - qui n'était qu'en fait qu'un des trois pôles entre l'homme d'hier (dépassé), l'homme d'aujourd'hui (condamné) et l'homme du futur (déshumanisé), en simplifiant évidemment. Le film est bon, mais passe aussi à côté de quelque chose.

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Le 7 correspond à une manière d'équilibre entre les gros points faibles du film (un scénario très ténu, et surtout une interprétation assez calamiteuses) et de remarquables et constantes trouvailles de mise en scène, en particulier pour la réalisation du casse.