Top 10 Albums selon Stijl

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S'il ne devait en rester qu'un, ce serait celui là sans hésitation. Cet album m'a tellement marqué et continue de le faire encore aujourd'hui. Il m'a ouvert la voie au hip-hop sous toutes ses formes, à la musique avec un grand M et surtout m'a donné ce goût de la culture. J'ose même dire que cet album m'a ouvert les yeux et a eu un impact direct sur mon parcours jusqu'ici. A la fin des 14 morceaux, je savais que je venais de trouver un groupe qui me correspondait et cela m'a permis de m'affirmer au fur et à mesure de mes découvertes culturelles.

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Parmi les pépites des membres du Wu-Tang Clan qui ont inondées les années '90, c'est sur Only Built For Cuban Linx... de Raekwon que j'ai jeté mon dévolu. Chacun possédant bien sûr sa propre identité grâce au travail d'orfèvre de RZA, j'ai retrouvé sur ce premier album du Chief, une ambiance et une couleur musicale inédite. Avec des titres monstrueux comme "Rainy Dayz" ou "Knowledge God", j'ai eu l'impression d'être devant un album taillé dans le diamant. Il est question de coke, de flingues, de macs, mais l'album brille quand même de mille feux. Raekwon s'impose comme un storyteller hors pair et une figure incroyablement charismatique, tellement qu'on commence à imaginer son univers inspiré directement de Scarface se dessiner devant nos yeux. Une masterpiece de l'ère Wu-Tang.

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L'égo démesuré mis à profit de la création musicale dans ce qu'il y a de plus grandiose. Avec cet album, c'est comme si le rap avait passé un cap, avait atteint des sommets tels qu'il n'en avait jamais connu avant. La preuve que le rap peut être grandiloquent, énorme, splendide. "Can we get much higher ?" Yes, you can.

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Le titre de l'album le dit mieux que moi ; Big Boi et André 3000 d'Outkast ne sont pas de cette planète. Comment expliquer sinon leur discographie qui arrive autant à sortir de l'ordinaire ? Bien qu'Aquemini soit de très bonne qualité, ou que Speakerboxxx/Love Below soit complètement barré, c'est bel et bien ATLiens qui qui reste leur travail le plus soigné en terme d'ambiance et de production léchée. Chaque titre m'a amené dans un lieu différent, limite à vivre une ambiance complètement différente. Comme sur "Mainstream" ou l'on se retrouve comme dans les fonds marins ou au contraire dans l'espace comme sur "E.T (Extraterrestrial). Chaque titre à sa propre personnalité et les flows uniques des deux MCs me font planer à chaque écoute. Les gars de Organized Noize signe un travail qui frôle la perfection, que ce soit la ligne de basse de "ATLiens", la caisse claire de "Elevators (Me & You), ou les scratchs de fin de "Wheelz of Steel".
Et si Outkast était le meilleur groupe de rap ?

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Alors qu'il est de bon ton de dire qu'à l'arrivée des '90s, le gangsta rap a rendu le rap plus dur et âpre au contact des artistes californiens, Onyx débarque en 93 pour prouver que le monde n'avait encore rien vu en terme de hip-hop hardcore. Crânes rasés, beuglements et paroles crues, les membres d'Onyx pulvérisent le rap et montrent que NY a encore des ressources en matière d'ambiances pesantes et inquiétante. Quand ce ne sont pas les cris incessants des quatre rappeurs qui donnent le vertige, les basses assourdissantes finissent le travail. Si le Wu-Tang Clan est connu pour avoir amener une nouvelle noirceur dans le milieu, il ne faut pas omettre de citer Onyx dans l'équation.

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Cet album est un paradoxe musical. D'un côté des instrus optimistes, soyeuses, lumineuses, de l'autre des textes pessimistes, tristes et dépressifs. La collaboration entre Exile et Blu exprime bien cette impression que l'on a quand on écoute l'album : on a l'impression de s'évader, de parcourir un imaginaire, de ressentir la chaleur du soleil avant que la vie ne refasse surface et nous ramène à la réalité. Une fois réveillé, on se dit que ce que l'on a vécu c'était quand même grandiose, et que comme la vie, il y a des hauts (surtout) et des bas.

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Evidence fait parti de mes artistes favoris, clairement. Il a un style bien à lui, autant au niveau du flow que de la production. Avec ce côté passionné du hip-hop et des samples façon rap des '90s mais toujours avec ce soucis de rendre le tout vivant et neuf. Ce n'est pas pour rien que son premier album soit doté d'une telle personnalité du début à la fin. Avec ce petit fil rouge pour accompagner l'écoute de l'album sous la forme de flashs infos. Les prods lourdes et puissantes cohabitent très bien avec des sons plus posés pour une homogénéité géniale. Un album soigné mais sans prise de tête de la part d'un artiste qui représente fièrement la Californie avec un soupçon de New-York dans ses platines.