Top 10 Films selon Franck Walden

Annotation :

Pour l'incroyable performance de Tom Hardy et de Nick Nolte, père et fils cabossés, déboités, dévastés par le deuil, l'alcool, la rancoeur, famille déchirée, que sais-je encore, mais aussi, cette petite flamme d'espoir qui survit dans l'obscurité.
Warrior n'est pas un film de combat, mais un concentré de souffrances, avec une vie qui ne fait pas de cadeau. Le ring n'est que l'exutoire pour exprimer la catharsis des peines accumulées.
Et le climax le plus fort de toute mon existence, celui qui m'a fait remplir le plus de seaux de larmes devant un film (avec Schindler) sur la magnifique chanson de The National.

Annotation :

Pour un film unique, d'un genre inclassable au titre incompréhensible. Anticipation, dystopie, grinçante comédie dramatique ? Kubrick a commis ici un miracle cinématographique, l'alchimie improbable d'un monde qui oscille entre réel et fictionnel. Pourtant le message, lui, est limpide : le Mal à l'état pur, qui habite le coeur d'un individu peut être récupéré, et même valorisé par la société. Un faux happy end. Totalement subversif, et donc atrocement génial.

Annotation :

Pour les liens liens forts ou subtils entre les personnages du plus grand des film-choral. On est abasourdi par leurs fêlures peu à peu révélées, comme un courant cathartique qui passe d'une âme à l'autre, qui explosent dans une crise paroxystique qui n'épargne personne. Le tout sur une seule journée. Un chef-d'oeuvre d'humanité.

Annotation :

Pour un Stallone encore pur, pas encore phagocyté par Hollywood. Le genre de film à voir quand plus rien ne va. Le genre de film, entre force et sensibilité, qui te donne le courage de te relever, d'encaisser, d'affronter les obstacles, et de sortir victorieux coûte que coûte, jusqu'au bout de l'effort. Et une émotion finale particulièrement lacrymale qui fait du bien.

Annotation :

Pour ce régal toujours renouvelé à chaque visionnage de cette aventure qui fleure bon la poudre, et qui signe l'éternité d'une oeuvre. Les personnages, avec leur jeu, leur extraordinaire charisme, et leur apothéose en "triel" (duel à trois) font encore du BBT le western ultime.

Annotation :

Pour le casting grandiose - un Steeve McQueen au sommet de son art et de sa désinvolture - un scénario maîtrisé de main de maître, et une photographie chatoyante. Un vrai et grand plaisir des yeux, ou comment passer trois heures sans jamais regarder sa montre. Et un final qui ne cède à aucune facilité hollywoodienne. Un vrai bijou de cinéma.

Annotation :

Pour la performance de Brad Davis, hallucinante de bout en bout, dans les geôles turques, servi par une musique inoubliable. Une lutte magistrale pour la sauvegarde de sa dignité, et celle du feu ardent de l'espoir qui ne doit jamais s'éteindre même quand tout semble fichu. Un film de battant avec un seul genou à terre - jamais deux - émouvant comme la vie.